Un poème de Morgan ARNAUD

Au commencement, le temps était illusion,
Les heures filaient au gré du vent,
Chacun errait comme un autre,
Dans le tourbillon du grand Tout,

Seul sans savoir qui il était,
Le petit personnage rêvait à l’éternité,
Sans croire à la joie, à la paix,
Il s’inventait un monde de larmes,

Peu à peu, le voile s’est soulevé,
Laissant apparaître une fenêtre,
Quelques âmes ouvraient leur soi,
Pour se découvrir et rire,

Au fil des jours, le miroir se reflétait,
Au cœur de l’oubli, l’idéal naissait,
La vie endormie s’éveilla,
D’un long sommeil sans fin,

L’être a grandi, s’est épanoui,
Comme une fleur dans un champ de blé,
Au soleil d’un nouveau jour,
L’irréel s’est effacé comme gommé,

Pas à pas, le souffle comme un réveil,
Le cœur ressourcé a compris,
Qui je suis, un parmi les siens,
À l’aube d’une vérité éternelle d’une telle beauté…

Morgan ARNAUD

Remis par l’auteur à la Presse Galactique

Print Friendly, PDF & Email

la-PG

La PG quotidiene est sur Telegram, VK & Facebook