par Diane Leblanc

Comme tout le monde, vous avez eu peur d’un virus venu d’ailleurs.

Comme tout le monde, vous avez suivi toutes les recommandations prodiguées.

Vous avez accepté de vous laver les mains, de garder vos distances, de vous isoler, et maintenant de mettre un masque, voire d’inciter les autres à faire de même.

Puis, quand la « courbe » est affaissée, comme tout le monde, vous avez senti revenir l’espoir de jours meilleurs.

Comme tout le monde, vous vous êtes réjouis de revoir vos proches, de retourner travailler, de sortir faire les boutiques.

Mais rapidement, comme tout le monde, vous vous êtes rendus compte que plus rien n’était « comme avant ».

Vos amis les plus chers hésitent à vous serrer la main. Vos petits-enfants craignent de vous serrer dans leur bras. Vos collègues de bureau sursautent quand vous approchez à moins de 2 mètres. Et surtout, plus personne ne prend le temps de s’arrêter sur la rue pour vous demander des nouvelles.

Comme tout le monde, au fil des mois, vous avez parfois été submergé par des émotions de tristesse, d’inquiétude, d’incompréhension, et même de colère.

Comme tout le monde, vous vous êtes parfois senti seul-e, démotivé-e, épuisé-e et/ou découragé-e.

Et vous vous êtes mis à vous poser des questions :

Qu’est-ce qui est vrai? Qu’est-ce qu’on nous cache? Qu’est-ce qui fait du sens?

Et plus vous avez fait des recherches, plus vous avez ressenti le manque de clarté, de vérité et d’authenticité autour de vous, que ce soit aux informations ou dans les discours officiels.

Comme bien du monde, vous avez eu envie souvent de vous rebeller : désobéir, crier, manifester… tout en vous demandant si ça allait donner quelque chose.

Parce que vous savez, au fond de vous, que « ce à quoi l’on s’oppose, s’impose » et que « ce que l’on fuit nous poursuit ».

Comme bien du monde, vous avez eu à cœur d’éveiller vos proches, de les inciter à se questionner et à s’informer « autrement ».

Et comme bien du monde, vous avez été accueilli avec froideur, méfiance et/ou agressivité.

Comme bien du monde, vous avez peut-être choisi de vous replier sur vous-même : de moins regarder la télé, de passer moins de temps sur les réseaux sociaux, de vous « occuper l’esprit » à visualiser un monde meilleur.

Comme bien du monde, vous avez sans doute tenté de « méditer pour la paix » et/ou « d’envoyer des ondes positives » pour contribuer à l’assainissement de la planète.

Et comme bien du monde, vous tentez tant bien que mal de demeurer serein au quotidien, même si le futur vous apparaît parfois bien sombre et terrifiant.

Vous continuez à espérer qu’un changement se produira, qu’un sauveur interviendra, et/ou qu’une masse de gens éveillés saura faire une différence, et matérialiser ce « nouveau » monde que nous attendons tous…

Et si, aujourd’hui, vous étiez invité-e à considérer que ce monde, c’est vous! Chaque individu sur cette planète vit et crée à chaque instant son propre monde, son univers unique… selon ses croyances, ses limites, ses actions et ses réactions.

Ce monde merveilleux dont nous rêvons n’existera à l’extérieur, dans notre maison, notre patelin, notre pays, sur l’ensemble de notre planète… que si nous réussissons à le ressentir et l’installer à l’intérieur de nous, dans chaque parcelle de notre être, à chaque seconde.

L’anagramme de monde est, comme par hasard, « démon ». De fait, ce qui se manifeste actuellement autour de nous serait-il le reflet non pas de nos « aspirations les plus nobles », mais bien des « démons » qui nous tiraillent au plus profond de nous-mêmes?

D’où l’importance de réaliser que chaque fois que j’ai peur, que je suis triste, que je suis fâché ou que je me sens découragé-e, ce sont ces « démons » à l’œuvre en moi qui teintent non seulement mon monde intérieur, mais ma perception du monde qui m’entoure…

Alors, comme le disait si bien Gandhi : « SOYONS le changement que nous souhaitons voir dans le monde ». Plutôt que de faire « comme tout le monde », transformons notre monde intérieur… et, ainsi, contribuons à chasser les « démons » (qu’ils apparaissent sous forme de virus, de mensonges, de répression ou autre).

Un autre grand sage nommé Jésus a dit : « Vous êtes le sel de la Terre et la Lumière du Monde ». En choisissant d’illuminer notre petit monde intérieur, d’ensoleiller nos journées d’innombrables petites joies, d’éclairer la route de ceux qui nous sont chers en demeurant dans la paix du cœur, et d’unir nos pensées dans la certitude d’un futur exceptionnel, nous « assaisonnons » la Terre de vibrations lumineuses et, ainsi, contribuons à « semer » le meilleur à venir…

Se pourrait-il qu’il n’y ait pas qu’un seul monde possible, mais une infinité de possibilités mondiales ET universelles. Ouvrons-nous à les saisir afin qu’elles se matérialisent dans nos vies et celles des générations qui nous suivent… Il en va de notre avenir à tous!

Message de Bianca Gaïa,

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Diane Leblanc

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