par Patricia Ruiz-Garcia

Depuis le passage de l’ère du Poisson à l’ère du Verseau, réveil d’un grand nombre d’entre nous.  Beaucoup avancent sur ce chemin d’Éveil, avec l’aide de méditations, techniques corporelles, de stages, guidances.

Cet Éveil demande beaucoup de persévérance  et de courage.

Persévérance, car l’effort doit être constant, un travail quotidien, sans relâche.

Courage, car l’Éveil oblige à tenir tête à l’égo et à toutes les pensées qu’il fait tourner en boucle dans le mental. L’éveil pour le monde nouveau ne supporte pas le marchandage. C’est un Éveil de discernement qui ne  sert que l’amour et rien d’autre.

Cette transformation se vit en profondeur, elle se ressent dans notre moi profond et elle met à rude épreuve l’égo qui perd de son autorité.

La transformation s’opère dans le secret de notre temple intime, lorsque le soleil se couche à l’extérieur.

Dans beaucoup de traditions, le soleil levant est honoré par des prières, salutation au soleil, par des danses comme le proposait O. M. Aïvanhov. Ce sont des pratiques qui montent la vibration de la journée et favorisent l’ancrage.

Au soleil couchant, c’est autre chose qui s’opère. C’est un rendez-vous avec Soi qui est là. Car, alors que le soleil extérieur se couche, c’est le soleil intérieur qui se lève en Soi.

Au couchant, c’est la réunion de l’Eau de notre matrice qui s’unit au Feu Divin qui descend le long de notre axe central. Comme une danse sacrée qui s’active. Une danse qui invite à “sacrifier” l’ego pour une nouvelle réalité. Une danse qui permet de souffler sur une flamme  qui se fait discrète, qui ne s’impose pas, qui attend qu’on lui fasse de la place. Là, dans cet espace, ce soleil intérieur nous insuffle force, courage, envie, pour accueillir le lever du jour suivant dans le monde de l’incarnation avec appétence à la vie.

Et cela demande de la discipline, cela demande une écoute intérieure, cela demande à être dans l’intimité de notre grotte du coeur.

C’est un moment si particulier de la journée que certains font des crises d’angoisse. En thérapie, on connaît bien le sujet. C’est l’anxiété vespérale. Du nourrisson à la personne avancée en âge, le principe est le même ;  la nuit tombée nous ramène à notre finitude, à l’impermanence, mais aussi à cette partie de Soi qui demeure, comme une peur indicible de ce l’on va découvrir. C’est souvent le  moment où surgissent les addictologies. Si c’est votre cas, parlez-en, ne restez pas seul face à ce phénomène très courant.

Et lorsque l’on parvient à sortir du fonctionnement de la psyché pour rentrer dans le calme du coeur, le monde s’éclaire.

La transformation, elle n’arrive pas en grand public, elle n’arrive pas en tambour et trompette. Les trompettes célestes ne sont audibles que par l’ouïe du coeur.

Car réellement, que savons-nous de notre âme ? Chacun, individuellement.

Surtout, ne pas se croire arriver parce que l’on ressent quelques frémissements lors d’une méditation profonde. Ce n’est que le début. Rester dans l’humilité et continuer.

Se regarder sans se mentir, sans faire d’angélisme.

Alors que notre humanité perd son sens de l’humain, le sens de la vie, le sens du sacré, savoir accueillir son âme dans sa dimension divine, c’est donner une chance à cette humanité de retrouver sa dignité.

 

Alors, méditons au soleil couchant,

Rentrons dans notre grotte intérieure,

Tournons le regard vers le dedans,

Posé sur le rythme de la respiration, vidons la coupe à chaque expiration,

Et sur l’inspiration,  laissons-nous  accueillir  par la lumière.

Puis,  le jour suivant, face au soleil extérieur, dire OUI à la vie !

Je vous souhaite un bel été d’expérimentation et d’avancée sur votre chemin.

De coeur à coeur

Patricia

Source: https://www.linstantduphenix.fr/

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