Par Régis Raphaël Violette

Ce grand sage était reconnu par son savoir-faire, un homme venu d’une terre lointaine a entendu dire par les ouï-dire qu’un sage venu de nulle part avait trouvé là plus grande vérité qui soit. Mais pour être en mesure de comprendre cette révélation hors du commun, cela demande à celui qui est prêt à entendre, de faire le plus grand sacrifice qui soit. Alors cet homme venu d’une terre lointaine, se disant ceci.

Que pouvait être ce grand sacrifice pour ainsi acquérir ce savoir qui ne peut être compris que par cette grande épreuve ? Plusieurs ont essayé et n’ont pas été en mesure de triompher, pour la simple raison que cette épreuve demande un tel sacrifice, qu’avant même de commencer, ils échouèrent, ne pouvant pas triompher.

Et pourtant le grand sage ne refusait personne, acceptait quiconque d’entendre ce savoir, issu des plus grands sages. Car celui qui se prétendait sage, a su comment y parvenir pour ne pas échouer afin d’acquérir ce grand savoir, cette vérité absolue, qui ne peut être comprise que par celui qui le vit. Et pourtant ce sage n’a pas réussi du premier coup, il lui en a fallu du temps pour parvenir à triompher, car sa plus grande hantise ne se trouvait pas autre part qu’en lui-même.

Il était sa plus grande hantise, sa plus grande épreuve, pour parvenir à triompher, il devait d’abord faire face à ce qu’il pense, croit et prétend être. Mettez-vous à la place de cet homme, on ne lui demandait pas d’apprendre quoi que ce soit, ni de vivre une expérience qui mettrait sa vie en danger, on lui demandait seulement de faire face à lui-même, à sa plus grande hantise et épreuve. Quelle pouvait être cette épreuve qui demande tant et que la grande majorité des êtres humains ont essayé, n’ont pas pu triompher ?

Pourtant, leur vie n’était pas en danger, il n’y avait aucun enseignement, ni une quelconque expérience à faire, la seule chose, faire face à soi-même. Probablement vous êtes tous aux aguets, comment parvenir à ne plus penser, ni à croire et ni à prétendre quoi que ce soit. Et pourtant, avant d’être ce grand  »SAGE », le sage qui l’a aidé, qui en fait, lui a permis d’être sur la bonne route. Voulez-vous savoir ce que ce sage a révélé ?

En cet instant, vous vous mettez à penser, à croire et à prétendre que ce qui va être dit, que vous êtes en mesure de l’entendre. L’entendre n’est pas le problème, c’est comment le vivre, l’appliquer à tous les instants. Si cela était facile, tous seraient des sages. Mais ce monde est comme il est, comme il doit être, alors comment parvenir à triompher de soi-même ?

Et vous, savez-vous comment y parvenir ? On entend sur le grand écran de l’éternel présent plusieurs façons pour y parvenir, peut être que vous avez votre propre idée. Alors ce sage dit à celui qui va devenir ce grand  »SAGE », arrête de penser, de croire et de prétendre, car c’est dans le silence que se révèle ce grand savoir, cette vérité absolue.

Pour la simple raison que l’on n’est rien de ce monde, ni d’aucun, ni d’aucune pensée, croyance ou prétention, que l’on n’est pas ce corps, que l’on est avant tout la source éternelle, le cœur de l’amour absolu, ce qui n’a pas besoin d’être pour être la lumière éternelle. Tant que vous croyez être, vous ne pouvez pas triompher, vous échouez pour la simple raison que ce à quoi vous tenez vous tient dans ce qui n’est qu’un rêve éphémère, vous garde dans l’ignorance, dans un enfermement, dans une prison que vous êtes le seul à avoir la clé.

Êtes vous en mesure de ne plus être identifié à vos pensées, croyances et prétentions ? Si c’est le cas, vous venez de triompher de vous-même, sinon vous avez échoué, en restant identifié à votre plus grande hantise, épreuve et ce monde en est la conséquence. Alors que, pour ceux qui ont triomphé ils sont dans le silence du cœur de l’amour absolu, la source éternelle, qui n’a pas besoin d’être pour être la lumière éternelle.

Régis Raphaël Violette

Source : justeetre.blogspot.com

 


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