En cette époque conflictuelle, nous ne savons plus que vivre dans la projection mentale. Cette diffraction avec notre être réel, nous enclave dans un flux illusoire qui nous entrave hélas à pouvoir de nouveau vivre normalement. Nous ne savons plus, hélas, vivre à travers le flux authentique de l’instant présent, car nous existons seulement dans un temps et un espace imaginaire dans lesquels nous nous projetons indéfiniment.

Ce temps présent est devenu un eldorado à atteindre et tout est mis en place pour y tendre. Hélas, toutes les techniques utilisées restent circonscrites au champ mental, qui est l’aquarium même qui enferme l’être indéfiniment dans son flux.

Il y a plusieurs strates à bien conceptualiser afin de savoir où on se trouve réellement. Tant que cela n’est pas clair, on peut se perdre indéfiniment, car ce que l’on imagine est ce qui nous piège sans cesse.

Pour sortir de l’aquarium qui nous enferme constamment dedans, on doit d’abord conceptualiser cette information pour comprendre où nous nous situons dans cette mer illusoire. Tant que nous agirons dans cette mer sans pouvoir la comprendre, on restera indéfiniment pris au piège par toutes ses parois qui nous y contiennent sans cesse.

La première strate à identifier est le flux de nos pensées. Tant que nous sommes dans son flot sans en prendre conscience, nous sommes immergées dans cette mer illusoire. On ne peut sortir du flux dans le flux même, puisque le flot de tout ce mouvement mental est ce qui nous illusionne constamment.

C’est important à comprendre, car tous essayent de sortir par là et ils ne pourront jamais y arriver de cette manière. C’est peine perdue, toute l’énergie déployée ici se perdra dans d’infécondes imaginations qui nous perdront encore plus, puisque ici, n’existe en réalité aucune issue possible. Toutes les issues qui y existent sont là pour nous focaliser afin de nous entrainer dans le mouvement même de son illusion.

Il est important de comprendre que tout dans ce flux est un cul-de-sac, parce que tout est là pour nous élancer à tourner en rond, sans jamais trouver d’issue réelle à la compréhension de ce qui s’y passe. C’est tout le côté paradoxal de la situation collective, puisque tout est là pour nous rendre incompréhensibles ce qui s’y passe réellement !

Tant que ma réalité est ce que je pense et pas ce que j’expérimente, je suis perdu dans cet aquarium parce que je prends cet aquarium comme seule base de ma réalité. Cet aquarium est une image qui interfère avec ma réalité concrète et tant que je m’arrête à elle et que je la valide, je ne pourrais m’ouvrir à ce qui se passe réellement dans ma vie.

Ceci est le hiatus dans lequel tout le monde se perd puisque tout le monde s’arrête aux parois de tout ce qu’ils projettent dessus. Ainsi, il est important de comprendre qu’il y a une autre strate au-dessus du flux de notre mental.

Ces deux flux appartiennent au courant de notre conscience, mais ils se trouvent à deux niveaux bien différents. Ces deux niveaux correspondent à deux plans, et donc à deux réalités bien distinctes, et comprendre leurs rapports et leurs différences, nous permettra de prendre de la hauteur afin d’insérer de la perspective dans notre réalité habituelle.

Sans cette perspective et donc sans cette différence de perception de notre réalité, on ne pourra pas comprendre comment sortir du flux mental inférieur. Il y a ainsi, au-dessus du flux de nos pensées habituelles dans lequel notre mental inférieur est immergé, un autre niveau dans notre conscience, et ce niveau est celui de notre mental supérieur

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