Par Michel Canon
Il est important de s’arrêter, une fois de plus, sur un aspect délétère de l’esprit humain quand cet aspect n’est pas considéré comme il devrait l’être.
C’est-à-dire, comme une aide pour la conscience et non comme un outil destiné à créer une réalité sombre ou une pseudo-réalité cosmique ou aussi un amour sucré, le tout partagé sur les réseaux sociaux.
Le problème de l’être humain est qu’il considère son mental comme lui-même, il s’identifie à quelque chose qui ne lui appartient pas réellement. Le mental, l’égo, peu importe le nom que l’on lui donne, est une variable de la conscience.
Voici l’extrait d’un livre qui résume très bien le mental/égo :
L’ego est d’abord et avant tout ce qui donne sa « couleur » et son »parfum » à une conscience connectée à sa « prise de terre ». C’est ce qui lui procure une personnalité distincte et qui fait qu’elle est elle-même et non pas n’importe quelle autre.
QUAND ON EN N’EST PAS L’ESCLAVE, QUAND ON NE SUBIT PAS LES PULSIONS NI LES MANIFESTATIONS LIMITÉES ET SCLÉROSANTES DE SA RÉALITÉ, l’égo est l’outil par lequel l’Esprit qui nous anime communique avec la Matière et aspire celle-ci vers Lui. L’ego est le moyen terme par lequel la Puissance éternelle et immanente s’infiltre à travers les mondes pour permettre à la vie consciente d’elle-même de se confronter à la densité et de se fortifier à son contact.Être pourvu d’un ego ne signifie pas nécessairement d’avoir des mouvements d’humeur ou encore être sujet à des pulsions… C’est manifester les caractères fondamentaux de la conscience libre, c’est avoir la possibilité de s’affirmer, je veux dire D’ÊTRE CAPABLE DE S’EXTRAIRE D’UNE ÂME-GROUPE. C’est exprimer un tempérament, une façon d’être, c’est prendre le risque de se tromper, avoir le droit d’hésiter, de laisser parler une sensibilité, des sentiments et même des émotions. On croit trop systématiquement qu’une émotion tire d’emblée « vers le bas » alors qu’il en existe qui poussent bel et bien l’être « vers le haut « .
Voilà, en résumé, la tâche réelle du mental/ego. Aider l’humanité à s’enraciner dans la matière pour percevoir les délices de l’Amour inconditionnel dans les sphères élevées de la conscience. Ce n’est pas inaccessible, comme le prétend le dogme religieux, ce n’est pas non plus réservé à une certaine élite de pseudo élus, mais à tout le monde.
Encore faut-il avoir conscience des pouvoirs que nous avons. Mais avoir conscience de sa conscience ne s’intellectualise pas, ne se mentalise pas. C’est d’abord une approche cardiaque, une démarche consentie, une certaine audace vers un ressenti intense qui permet un saut quantique vers l’univers de soi-même.
C’est une approche holistique qui réunit la séparation dans la matière avec l’unité Divine.
N’être que dans la matière entraîne inévitablement l’extraction morbide des événements que vous manifestez en boucle et projetez sans cesse dans votre propre réalité. N’être que dans les sphères fermées du galactique ou de l’astral entraîne également un décrochage avec la réalité de la matière.
L’union parfaite de ces deux aspects fondamentaux garantit une stabilité de la conscience auprès du monde qui vous entoure. Elle permet de percevoir toute l’essence des événements et non pas que leurs apparences mortifères ou illusoires.
Par conséquent, si vous avez tendance à partager de l’actualité morbide et sombre, posez-vous la question de savoir pourquoi ?
Idem si vous êtes dans les dimensions stratosphérico- galactiques en permanence ou dans un monde de miel et de sucre, alors que votre place est l’ancrage sur cette planète. Ce qui ne veut pas dire que nos amis stellaires n’existent pas, bien entendu.
Tout est une question de centrage entre les deux mondes. Un décalage, dans un sens comme dans l’autre, exprime une souffrance et un mal-être personnel qui sont masqués par une manifestation dans des mondes imaginaires ou parallèles.
L’équilibre est dans la conscience.
Michel
Source : https://vk.com/id745482690