Par Philippe François
Au démarrage de notre chemin, il faut que nous ayons un positionnement ferme, pour ne pas être déstabilisé par les schémas qui nous sont imposés par notre entourage et par ceux qui vivent en nous. Mais cette fermeté consomme beaucoup de carburant (c’est comme un coup d’accélérateur) et donc nous ne pouvons aller bien loin si nous continuons ainsi. Il nous faut donc ensuite changer de vitesse, passer sur une autre fréquence plus souple afin de pouvoir amortir les nombreux chocs et déphasages que nous pouvons vivre (puisque l’intégration de l’Esprit provoque un certain nombre d’effets déstabilisants).
Cette souplesse de positionnement permet également de se ressourcer en permanence, limitant ainsi notre fatigue dans ce périple exténuant (puisqu’il s’agit d’un processus de mutation énergétique), le décalage grandissant que notre conscience vit avec ce monde, nous fait comprendre qu’il nous faut sans cesse déployer des trésors de souplesse afin de continuer à relier les mondes, notre rôle d’ancreur consistant à nous déployer sans cesse vers le haut tandis que notre corps (qui est un support) continue d’être maintenu en bas. Il nous faut donc être incroyablement élastiques si on ne veut pas lâcher ou casser. Et pour être élastique il faut être souple…
Il arrive en fait un moment où notre conscience et notre corps sont tellement ‘’étirés’, qu’ils peuvent se dématérialiser pour se rematérialiser plus loin. C’est cela aussi l’ascension : une succession de portes et de passages qu’il nous faut franchir par abandon (qui est une mort, un détachement, une libération, donc une dématérialisation), nous permettant automatiquement de nous redéployer plus loin. L’ascension avec le corps est ce même procédé vibratoire, mais poussé à son extrême limite.
Source : https://philippefrancois.com/