par Caroline Faget

Attendez-vous de devenir riche ? D’arriver à la retraite pour être libre ? De fonder une famille ? De rencontrer votre âme sœur ? De quitter votre emploi ? De pouvoir vous acheter la voiture de vos rêves ? Ou alors espérez-vous une bénédiction, un soutien moral ou matériel de la part d’un ami ou d’un membre de votre famille ? Attendez-vous le job ou la maison de vos rêves ?

Souhaitez-vous qu’on vous encourage : « Allez, vas-y, tu mérites d’être heureux ! »

Ou alors espérez-vous d’être parfait dans un domaine en particulier ? Souhaitez-vous vous libérer de certains blocages qui, selon vous, vous empêchent d’être pleinement épanoui ?

Êtes-vous de ceux qui attendent toujours une raison extérieure pour être heureux ?

Certaines situations vont sans doute améliorer votre vie : davantage de confort matériel, d’amour à partager, un métier qui vous correspond mieux.

Mais aucune situation ne pourra combler le vide que vous ressentez à l’intérieur lorsque vous vous dites que vous n’êtes pas heureux.

Lorsque vous étiez un tout petit enfant, vous ne vous posiez pas la question de savoir si vous étiez ou non heureux. Vous l’étiez. Vous l’étiez, car un rien vous étonnait, attirait votre attention, vous amusait. Vous alliez de découverte en découverte et vous ne vous attardiez pas sur le « négatif ». Vous exprimiez votre colère, votre frustration ou votre tristesse sur le moment par des cris et des pleurs puis cinq minutes après, tout cessait et vos yeux curieux reprenaient leur rondeur et leur douceur pour admirer et observer le monde alentour.

Lorsque vous appreniez à marcher et que vous êtes tombé des dizaines de fois, vous êtes-vous dit : « Je suis un(e) incapable. Je ne suis pas heureux ou heureuse, car je ne sais pas encore marcher » ? Non, car votre bonheur ne dépendait pas du fait de savoir ou non marcher.

Vous n’aviez pas d’attente particulière, car vous étiez habité en permanence par ce flot d’amour qui vous faisait vous sentir heureux sans aucune raison.

Vous êtes né pour être heureux et vous l’avez oublié.

Le bonheur est un mélange de paix, de sérénité, de joie, d’amour et de confiance. Il n’est pas un plaisir à court terme qui va masquer un manque.

Je fume une cigarette et après ? Je vais faire du shopping et après ? J’engloutis une glace et après ? Je fais quoi après avec ce vide qui, tel un puits sans fond, ne semble jamais pouvoir se résorber ?

Le bonheur est, je pense, une force intérieure qui dure malgré les peines. C’est une source inaltérable qui nous désaltère en abondance lorsque nous avons soif. C’est une rivière de lumière qui coule à l’infini à l’intérieur de nous et dans laquelle nous pouvons plonger à tout moment et sans limites. Mais cette source est à l’intérieur et non à l’extérieur.

N’étant pas habitués à la contacter, nous l’avons délaissée, abandonnée et oubliée.

Dans la société actuelle et à travers l’éducation que nous avons reçue, nous n’avons pas vraiment appris à entrer en contact avec cette rivière de lumière qui coule en chacun de nous et nous fait nous sentir heureux sans avoir besoin de quelqu’un ou de quelque chose.

Année après année et à force de voiler ce qui semblait n’intéresser personne, nous avons pris de la distance avec cette source infinie et nous nous sommes séparés d’elle.

La bonne nouvelle est qu’elle est toujours là ! Nous avons un forfait illimité et gratuit, 24h sur 24h, sans engagement et sans condition pour communiquer avec elle !

Parfois nous la sentons qui est là paisible et nous sommes bien sans raison, car elle coule en nous comme un doux nectar. Elle est présente aussi lorsque nous ressentons l’amour, la compassion, la joie, la gratitude ou la confiance. (voir l’article     ” Retrouver sa lumière intérieure”)

C’est parfois dans l’obscurité la plus profonde, au moment où la souffrance est extrême, quand nous vivons le pire, qu’une étincelle jaillit et que la communication avec notre source est rétablie. Car lorsque le chagrin est total, nous n’avons pas d’autre choix que de nous abandonner et nous cessons de résister à ce qui est.

Alors une chaleur, un espoir ou un instinct de survie nous réveillent et nous accédons à quelque chose de plus vaste. Le Divin est parvenu à se frayer un chemin pour nous inonder de son baume d’amour.

Une étincelle, si petite soit-elle, sera toujours visible même dans l’obscurité la plus profonde.

C’est dans l’obscurité que brillent les étoiles et c’est parfois dans notre propre obscurité qu’une illumination jaillit.

Nous sommes des étoiles qui ne pourront jamais cesser de briller.

Qu’attendez-vous pour prendre entièrement conscience de cela ? Qu’attendez-vous pour plonger dans votre océan de lumière ? Qu’attendez-vous pour aller y puiser toutes les ressources dont vous avez besoin ?

Qu’attendez-vous pour être heureux sans raison ici et maintenant ?

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Caroline Faget

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