Par Dr Ph. DRANSART

“La sagesse, c’est reconnaître en toute chose l’intention qui la gouverne” disait Héraclite le philosophe grec.

L’intention du Covid 19, c’est quoi ?…

Autrefois passionné de numérologie et souvent étonné de la pertinence des conclusions auxquelles m’amenait cette approche a priori si peu rationnelle, j’ai eu la curiosité d’utiliser ce  moyen pour voir si, concernant ce qui se passe aujourd’hui, cela menait quelque part.

Le résultat de l’addition théosophique de Covid 19 donne ceci :

C3 + O6 + V4 + I9 + D4 +19 = 45, que l’on réduit à 4+5 = 9

Le nombre neuf évoque la fin d’un cycle, qui prépare et précède le 10 évoquant le renouveau. Nos amis tarologues ne s’y sont pas trompés, en attribuant au 9 la carte de l’Ermite, qui symbolise un personnage âgé et solitaire qui s’avance dans l’obscurité, éclairé par sa seule flamme qu’il porte devant lui. D’ici peu de temps, confinés par nécessité, nous allons tous vivre l’expérience de cet Ermite solitaire, non pas replié sur lui-même comme certains le craignent, mais cheminant dans cette obscurité pour avancer à l’aide de sa seule lumière intérieure…

N’est-il pas curieux que toute l’humanité soit invitée non pas tant au confinement, mais surtout à faire une pause, une pause imposée, certes, mais qui requiert aussi notre adhésion si nous voulons qu’elle soit efficace ?

Parties prenantes de cette pause, qu’allons-nous en faire ? Cela dépend de nous, mais pas seulement : il est devenu évident, pour nombre d’entre nous, que courir après la consommation pour les uns, mais aussi après la nécessité pour les autres – en cela moins chanceux que les premiers – ressemblait de plus en plus à une fuite en avant vers un mur dont les contours se sont déjà clairement dessinés.

Imaginons ! – on peut rêver – que nous ayons le choix : que voulons-nous faire de notre existence ? Acquérir des “objets toujours plus”, un smartphone plus performant, un gros SUV électrique dont le poids à lui seul est une injure à son intention supposée écologique, sachant que d’autres dans le même temps subissent la course à la nécessité ? De quelle humanité voulons-nous ?

La carte qui suit l’Ermite est “la roue de la Fortune”, qui évoque une roue dont le sens peut tourner d’un côté ou de l’autre selon la manière dont l’expérience de l’Ermite a été vécue…

C’est aussi une carte d’espoir, de renouveau et de changement.

Changement… Bien que née en 2019, cette maladie se développe en 2020, ce 20 qui, comme le notait une amie, marque depuis plusieurs siècles l’irruption de grandes pandémies : 1720 la peste, 1820 le choléra, 1920 la grippe espagnole. Quant à 2020 c’est le 20 redoublé… Cela a-t-il une signification quelconque ?

Pour nos amis tarologues, le 20 est la carte du jugement… lequel jugement, malgré les apparences, n’est pas évoqué dans un sens punitif, bien au contraire ! La carte représente un ange dont le son de la trompette est venu réveiller trois personnages, qui se tiennent debout et nus à côté d’une tombe ouverte… une tombe qui, disons-le clairement, aurait bien pu les enfermer ! L’ange, comme le son de sa trompette évoque un réveil, une révélation… 2020, année de révélation de l’humanité à elle-même ?

Délires que tout cela penserez-vous peut-être, il n’empêche que dans leurs mégapoles, nos amis chinois redécouvrent une vérité depuis longtemps oubliée : le ciel est bleu… Imaginez la prise de conscience que cela représente, et le choix qui en résulte…

Le choix ? Certains parmi nous n’ont pas eu ce choix, ils sont partis en éclaireur et n’en sont pas revenus… à commencer par ce médecin chinois qui, le premier, nous a alertés sur l’existence de cette maladie. De là où ils sont à présent, que ces éclaireurs soient nos guides, que leur sacrifice ne soit pas inutile et qu’ils nous inspirent le choix juste, afin de ne pas retomber dans nos errances passées…

Je ne poursuivrai pas davantage ces considérations numérologiques si ce n’est pour évoquer la fameuse remarque d’Einstein : “Dieu ne joue pas aux dés”. Si Einstein a raison, quel autre moyen plus doux notre bon Dieu aurait-il eu pour obliger notre humanité à faire une pause pour se poser une question essentielle : qu’est-ce qui en vaut la peine ? Avoir ou Être ? De quoi avons-nous réellement besoin ?

Longtemps restée individuelle, ne serait-il pas merveilleux qu’à travers les angoisses et les douleurs du temps présent cette question puisse enfin être partagée ?…

Reçu par mail de Guilaine Lipski

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