par Diane Leblanc

Le message d’espoir des « Millénials »

Se pourrait-il que les moins de 30 ans soient mieux outillés que leurs aînés pour faire face à la crise actuelle? Et si leurs valeurs essentielles s’avéraient différentes de celles des générations précédentes? Que les notions de « liberté » et « sécurité » s’appuient sur des bases à l’opposé de celles que nous avons connues jusqu’à présent et, en cela, que leur « ouverture de conscience » puisse être, pour nous tous, une grande leçon de vie inspirante…

Au cours des derniers mois, en plus de mes propres enfants, leurs conjoints et leur progéniture, j’ai eu le privilège de discuter avec de nombreux jeunes : neveux, enfants d’amis, clients individuels, tant ici au Québec, qu’ailleurs dans le monde (Europe, États-Unis, Australie)… et, une particularité commune à tous m’a profondément épatée : ils sont tous très confiants en l’avenir, qu’ils ne perçoivent pas du tout comme la plupart des gens âgés de plus de 50 ans!

Alors que leurs parents, leurs patrons et les institutions autour d’eux s’inquiètent, stressent et budgètent au quotidien, les « Millénials » semblent profiter de la vie de leur mieux, vivant au jour le jour, et savourant tous les petits bonheurs disponibles au moment présent.

Habitués de fonctionner en mode « virtuel », ceux qui le pouvaient ont fait du télétravail, s’accordant des pauses pour prendre des apéros en ligne avec leurs amis et aller faire de sport (marche, course, vélo, etc.) chaque fois que c’était permis. Au lieu de rester seuls chacun de leur côté, ils se sont installés en couple ou entre copains dans un « quartier général » désigné, pour être certain de ne pas manquer de contacts ni d’affection. Pour eux, la vie a continué « presque » comme avant, sans trop troubler leur paix intérieure. Se pourrait-il que nous ayons beaucoup à apprendre de cette génération que l’on disait « nombriliste »?

Quand je leur ai demandé si la « pandémie » les affectait, leur réponse a été franche : « Nous sommes tristes de voir que des gens en meurent, mais les statistiques démontrent que ce sont surtout des personnes âgées qui seraient sans doute décédées de la grippe ou autre chose. Les personnes autour de nous qui ont eu des symptômes, mais qui étaient en santé auparavant, se sont très vite relevées et ont retrouvé leur rythme habituel ».

À propos d’un potentiel vaccin : « Pour voyager en Asie ou en Afrique, c’est déjà obligatoire de toute manière, pourquoi en serait-il autrement? ». Et, concernant une éventuelle puce sous-cutanée : « Nous avons déjà, sur nos téléphones intelligents, des applications qui suivent nos moindres faits et gestes, enregistrant nos déplacements, le nombre de kilomètres parcourus à pied ou en vélo, nos préférences musicales, tous les repas payés en ligne et livrés à domicile, le registre de nos heures de sommeil et/ou de nos signes vitaux… bref, on a rien à cacher! ».

Même concernant le déploiement de la 5G, ils demeurent pour la plupart optimistes : « Ça va nous rendre la vie plus facile, le traitement et le téléchargement des données seront plus rapides, et nous donnera accès à des réseaux plus fiables en régions éloignées ». Pas d’inquiétudes au sujet des effets nocifs sur l’environnement? « À l’arrivée du wifi, les gens avaient peur des « ondes invisibles » parcourant la maison qui auraient pu affecter leur santé ou la qualité de leur sommeil. Au début, avant d’aller dormir, ils débranchaient leur modem, voire aussi leur ordi. Ce n’est plus le cas pour personne aujourd’hui, tout le monde s’est habitué… Pourquoi n’en feraient-ils pas autant avec les nouvelles fréquences? »

Ces jeunes sont-ils totalement inconscients, dépourvus de tout sens pratique ou, au contraire, confiants en leur réel potentiel à relever tous les défis à venir et traverser n’importe quelle tempête, qu’elle soit d’ordre sanitaire, social ou politique?

Quand je les écoute parler, une image me vient à l’esprit : lorsque des pucerons envahissent un champ, les agriculteurs vont les pulvériser d’insecticide. Si, la première année, le produit vient à bout d’éliminer 80 à 90 % des insectes, la 2e année, les pucerons développent une immunité qui fait que seulement 50% de la colonie sera détruite. Et si, la 3e année, l’agriculteur utilise de nouveau le même insecticide, très peu seront atteints.

En serait-il de même pour nos jeunes? Ayant baigné dans la technologie depuis l’enfance, ils n’ont pas peur de toutes formes d’ondes, d’implants ou d’intelligence artificielle. Ayant grandi dans des familles séparées ou reconstituées, où ils devaient changer de foyer d’une semaine à l’autre, ils ne sont pas autant attachés à leur milieu de vie, leur emploi ou, même, leur patrie. Ayant eu des parents qui gagnaient leur vie en ne songeant qu’à leur retraite, les jeunes d’aujourd’hui n’ont que faire d’un boulot qui ne les stimule pas ou ne valorise pas leur créativité.

Ils n’en ont rien à cirer des contraintes imposées par le gouvernement, l’OMS ou autre. Ils construisent leur propre bonheur à partir de tout ce qui est à portée de la main. « On ne peut plus voyager à l’extérieur du pays? Qu’à cela ne tienne, nous irons camper en nature! On ne peut plus se réunir plus de 10 à la fois? Nous ferons plus de fêtes! On veut nous brimer de nos droits et libertés? Nous inventerons de nouvelles manières d’être pleinement nous-mêmes! »

Darwin disait que les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. Dans son livre intitulé « UN », Richard Bach allait rencontrer son moi « futur » dans un autre espace-temps, et découvrait que celui-ci était en réalité un androïde constitué de silice qui lui expliquait que peu importait « l’enveloppe extérieure », l’âme, sans relâche, poursuivait sa route sur la voie de l’évolution.

Et si, tous autant que nous sommes, nous avions à transformer notre regard sur le monde qui nous entoure? Qu’il ne nous sert à rien de vouloir « revenir comme avant », mais au contraire, saisir toutes les opportunités qui nous sont offertes pour redéfinir qui nous sommes « réellement » au plus profond de nous-mêmes, et s’ouvrir au meilleur à chaque instant?

Pas facile de laisser aller nos acquis, nos croyances et nos rêves d’une petite retraite tranquille. Or, se pourrait-il que toute cette crise mondiale advienne à ce moment précis de notre ère pour nous inciter à ne plus nous attacher aux apparences ou à la pseudo-réalité extérieure… afin d’aller enfin à la rencontre du potentiel insoupçonné sommeillant en nous-mêmes?

À l’instar des jeunes qui nous entourent, décidons de profiter du moment présent et de savourer chaque instant dans la simplicité et la joie. Saisissons cette chance qui nous est offerte pour poser nos limites : détachons-nous des attentes des membres de notre famille ou de la société, libérons-nous de tout ce qui nous emprisonne ou entrave notre créativité. Faisons un tri dans nos relations : séparons-nous des personnes toxiques ou quittons les situations pénibles qui nous bouffent notre énergie.

Focalisons notre attention sur le positif, prenons soin de notre santé et de notre qualité de vie. Ayons confiance que tout arrive pour le mieux et que nous sommes dotés de toutes les qualités, qualifications, compétences et talents pour non seulement traverser ces moments difficiles, mais en ressortir métamorphosés… telles des chenilles devenues papillons.

Après tout, n’est-ce pas ce à quoi nous aspirons de tout notre être depuis notre naissance? Le moment est venu… Il suffit de dire OUI!

 

Message de Diane LeBlanc-Bianca Gaïa,

« Dialogue d’Âme à Âme »

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