par Ozalee

Dans les profondeurs de notre passé, gît la volonté d’être reconnue. Esseulée, elle souhaite être vue et entendue. Elle souhaite qu’un avenir plus radieux parvienne à prendre racine. Mais comment cela se pourrait-il, quand on sent dans le précipice de notre ventre, un manque si incommensurable qu’il ne cesse de prendre de la place dans notre réalité?

Certains le voient ainsi dans leurs finances. D’autres dans leurs relations. D’autres encore dans leurs capacités. Suis-je à la hauteur de cet avenir que je souhaite construire? Où se trouvent mes points de fuite, là où la perspective est vertigineuse au point que j’ai peur. Autant de ce manque, que du possible que j’entrevois.

Que fais-tu avec ce dernier? Essayes-tu de l’accommoder à ta réalité d’aujourd’hui? Ou tentes-tu au contraire d’être cohérent ici et maintenant pour que cet avenir prenne consistance? Qu’il devienne réalité?

Il n’y a rien d’insurmontable, nous rappelle cette pleine lune. Mais il y a des conditions.
Celle de ne pas tout dramatiser. De ne pas plonger et se noyer dans ses propres lamentations. Cela ne veut pas dire ne pas exprimer nos émotions, mais ne pas fuir en elle.

Celle de se reconnaître. De mettre en lumière et à profit ce qu’il y a de plus authentique en soi, sans chercher à aller plus vite, mais en cherchant à être plus juste.

Si j’ai de la colère envers les autres, qu’est-ce que cela révèle de moi? Quelle qualité cela met-il en lumière? Mais également quelle peur?

Celle de suivre sa joie plutôt que ses craintes. Cela ne veut pas dire se montrer imprudent, mais bel et bien d’arrêter de se mentir à soi-même. Si je ne prends aucun risque, si je ne dis jamais un mot plus haut que l’autre, je ne me sentirais jamais totalement moi. Accepter ses aspérités, c’est accepter de perdre. Et par conséquent de vivre.

Il y a un quelque chose de très plutonien dans cette configuration. Simplement car Pluton enlace Vénus et qu’ensemble ils nous amènent à ressentir dans nos tripes ce que nous avons peur de perdre. Ce à quoi nous sommes attachées. Les valeurs qui n’ont plus lieu d’être et demandent à être transformées. Ainsi, les éclats de voix – soutenu par Uranus, Mars et Lune noire – peuvent se manifester, tout autant que de brusques nouvelles qui demandent à s’adapter rapidement, pouvant ainsi apporter une certaine fatigue psychique et physique.

Le besoin de reconnaissance inhérent à cette lune contraste avec ce travail des ombres…Et pourtant. Pour qui ou quoi ai-je envie d’être vu? Pour un masque de convenances, un métier aride, une relation bancale…? Ou pour qui je suis vraiment – même si encore flou, Neptune est toujours à l’œuvre, noyant le panneau de la destination que nous avons tous emprunté – un métier fécond, une relation vibrante…?

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Qu’est-ce que je n’ose pas être?

Envers quoi ressens-je de la colère?

Ai-je tendance à ne jamais me reposer?

À chaque fois que l’énergie du lion et du verseau sont présentes, nous sommes amenés à revoir nos engagements, que ce soit envers soi-même ou envers le groupe.

La phase de pleine lune nous demande de regarder ce qui a éclot depuis la dernière nouvelle lune (il y a deux semaines). Est-ce que ce que j’ai mis en place il y a deux semaines pour un questionnement précis a fonctionné? Ou y a-t-il des choses que je ne voyais pas et qui me sont remontées en surface?

Cette pleine lune nous demande de fort ajustement que ce soit dans notre façon de vivre – ou ne pas vouloir vivre – notre quotidien dans ce qu’il a d’imprévisible.

En d’autres mots, il n’est plus le temps de faire l’autruche, de se mettre toujours en attente de l’extérieur, mais au contraire acter en son âme et cœur. Le reste suivra, même si ce n’est pas dans les temps impartis ou que nous aimerions.

Auteur: Farah Sahbi – Ozalee

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