Transmis par Sylvain Didelot

Retranscrit par Marie-Claire.

 

Bonsoir à vous, chers enfants de la Lumière, je suis Thérèse. Beaucoup d’entre vous me connaissent sous le nom de Sainte-Thérèse.

Mais quelle sainteté en fait, celle d’avoir incarné l’Amour ? C’est bien normal d’incarner l’Amour. C’est bien notre fonction, non, sur cette Terre, que d’incarner l’Amour !

 

Chers amis, car je peux vous appeler chers amis, j’aide les âmes qui font appel à moi. En ce moment, j’entends énormément de choses venir de partout de cette planète, partout dans ce monde, dans votre monde, dans votre monde d’incarnation. J’entends des plaintes, j’entends quelques gémissements, j’entends des joies, j’entends des rires aussi, mais j’entends la transformation.

J’entends d’un côté, ce besoin de transformation qu’ont envoyé tous les peuples vers le Ciel, qui est reçu, et qui est déjà en route – cette transformation, et en même temps, je ressens des gens qui, dans cette période de transformation, se sentent absolument dévastés par ce qui est train d’arriver.

 

Il est difficile de contrarier ce mouvement, ce grand mouvement de roue cosmique qui amène votre planète entière sur un nouveau chemin, sur une nouvelle ligne temporelle – comme vous dites, car la Terre tout entière est menée sur un nouveau rail, un rail plus lumineux, bien sûr, mais un rail qui nécessite une accélération temporelle importante. Beaucoup d’entre vous vivront en quelques mois, en quelques années, l’équivalent de dizaines d’années d’incarnation, voire de dizaines d’incarnations.

 

Soyons un peu plus positifs, objectifs. Votre accélération est fulgurante et c’est pour cela qu’elle est difficile à vivre. Vous ne vous en apercevez même pas, vous êtes bombardés d’un tas d’informations, bombardés d’un tas d’énergies.

Vous pensez être bien, et une semaine plus tard vous allez vous sentir mal, puis une semaine plus tard vous allez vous sentir bien. Vous fluctuez comme cela dans votre état de santé, dans votre état d’être, dans votre état émotionnel, dans votre état physique. L’énergie va voyager avec vous. C’est ceci qui est en train de se produire.

 

Quel est mon message ? Toujours le même : aimer, donner, œuvrer. Voilà, qui est important.

 

Aimer, c’est cette relation que vous avez avec le monde. Améliorer la relation que vous avez avec ce qui est, pas avec ce que vous voudriez qu’il soit ou qui soit, mais ce qui est.

Ce qui est, est exactement posé par l’intégralité des âmes que vous êtes, pour provoquer le changement qui est en cours. Bien sûr, celui-ci traversera et a déjà traversé des phases pénibles, des phases mortelles dans l’apparence humaine. Mais tout ce changement planétaire est là pour amener une Conscience supérieure.

 

Vous êtes arrivés dans ce moment où l’univers, votre univers, est en conjonction avec des phases galactiques, qui fait que vos frères, nos frères d’autres mondes, sont en possibilité de nous observer mieux ou de nous rejoindre plus facilement, que dans certaines périodes de temps, car il existe des tunnels, des voies temporelles, qui parfois simplifient l’arrivée de nos frères galactiques ou leur perception simplement.

Et à chaque fois que cette fenêtre apparaît, il s’agit de fenêtres qui durent généralement quatre à cinq ans, qui ne sont pas immédiates, dans chacune de ces fenêtres, il y a une observation de l’évolution des consciences qui sont incarnées sur des planètes.

Et à aucun moment, aucun de vos frères extra-terrestres – j’insiste sur ce sujet – ne souhaitera être en contact avec vous, si l’être humain reste dans le mental et n’entre pas dans le cœur, dans son cœur, dans son cœur vivant, vibrant. Il y a encore trop d’humains qui voyagent dans leur tête plutôt que dans leur cœur.

 

Alors cette période est faite pour bouleverser le mental, pour le rendre quasiment inopérant parfois même. C’est dur à vivre de ne pas pouvoir suivre, d’avoir l’impression de subir, j’entends bien, mais cela c’est parce que vous ne vous offrez pas au moment présent, vous ne l’aimez pas. C’est pourquoi j’ai commencé par « aimer ».

 

Aimez le moment présent, les amis. Aimez cet instant. Aimez-là cette minute où je vous parle, où nous vous parlons, au nom d’une Source qui vous traverse tous, sans exception.

Ce nom divin, c’est l’Amour, cet Amour qui vous traverse, cette liaison immense qui traverse chaque être, le traverse quelles que soient les conditions, quels que soient les moments.

C’est la Nature véritable de l’Homme et de la Femme, que d’être Amour, d’être lié les uns aux autres, de s’aimer les uns les autres. C’est cela, la Nature véritable de l’Homme et de la Femme.

 

Quand votre cœur s’ouvre certains sont perturbés, car ils vivent cette expérience. Et ils finissent par avoir l’impression de tomber amoureux de tous ceux et de toutes celles qu’ils croisent, comme si chaque être était un potentiel d’amour immense, une richesse immense, et c’est ce qu’ils sont. Mais c’est dur à appréhender pour le mental d’être comme cela, soumis à un Amour de la rencontre et à la rencontre de l’Amour, parce que c’est cela, votre Nature véritable.

Quand il ressent cela, le mental s’en accapare et considère qu’il y a un couple, une histoire, une famille à faire. Et c’est vrai que vous pourriez faire une famille, mais c’est vrai aussi que vous pourriez vous dire que c’est un état qui en fait est naturel.

C’est un état qui passe par le non-jugement, car dès que vous mettez le jugement en avant alors vous quittez l’Amour, puisque vous décidez de qui est digne d’être aimé un peu et qui est digne d’être aimé beaucoup.

 

Aimer : aimer c’est être lié, lié aux êtres identiques, à ceux qui sont comme vous, pas comme vous mentalement, mais comme vous physiquement, humainement. Vous êtes des humains unis aux humains. Et c’est cela aussi que vos frères galactiques et leur arrivée provoquera, cette sensation d’être Humain, cette sensation d’être finalement un peuple, cette compréhension aussi que toutes les guerres, tous les écarts, toutes les propriétés, tous les territoires, sont finalement très petits et que l’Amour est grand, que partout où il y a des membres de sa famille de cœur, partout vous êtes bienvenus et tout se passera bien.

En agrandissant cette famille de cœur, en agrandissant votre capacité à aimer et votre amour, vous allez unir la planète, vous allez lui permettre d’être regardée comme étant une planète d’êtres évolués et pas d’êtres – il ne s’agit pas ici de dire non-évolués –, mais je parle d’êtres inconscients, vivant dans des schémas qui sont des automatismes.

 

Alors oui, cela demande un effort d’arrêter de vivre dans ses automatismes. Cela demande l’effort de se regarder, de s’entendre, de se voir, de se percevoir, dans ses errances parfois, dans son péché.

Quel est-il ce péché ? Peut-être que le premier péché, c’est d’oublier qui vous êtes vraiment, d’oublier votre Nature véritable, d’oublier l’Amour en vous.

 

Alors après aimer, il y a ce deuxième pas, et ce second pas, c’est donner.

Le don le plus puissant que vous puissiez faire à l’Humanité, c’est le pardon. Le pardon est le don le plus puissant que l’on puisse offrir à sa Nature, à la nature, aux êtres et aux autres, un pardon, une autorisation d’être autrement, une autorisation de changer.

Ainsi bien sûr, il y a des êtres ou des situations qu’il faut pardonner plusieurs fois. Autorisez un être ou une situation à changer, mais s’il replonge, autorisez-le encore à changer, et s’il replonge, autorisez-le encore à changer.

 

Voilà des centaines d’années que votre propre Conscience supérieure vous autorise à vous tromper, à revenir, à améliorer cet amour qui est votre Nature véritable, et vous avez autant d’essais que nécessaire en vérité.

Chaque vie est un nouveau pardon, un nouveau départ, une nouvelle possibilité. Agissez comme le Divin et vous deviendrez divin. Alors, apprenez à laisser une chance, à laisser un espoir, à laisser un chemin devant vous, pour vous-même d’abord car souvent, vous êtes prompt à accepter de pardonner vos frères, vos sœurs, mais pas vous. Vous vous êtes oublié ou vous considérez que pour vous c’est terminé, pour vous c’est fini ou que c’est inutile, ou que le véritable altruisme c’est de penser à l’autre.

Le véritable altruisme, c’est de partager ce que l’on a, et pas ce que l’on n’a pas. Alors vous vous offrirez aux autres avec ce que vous avez. S’offrir à l’autre avec ce que l’on n’a pas, c’est bien pauvre comme offre, comme don.

En fait, s’offrir le pardon, c’est reconnaître votre errance, c’est reconnaître que vous vous laissez encore avoir par des attitudes mentales. Vous vous laissez encore avoir par votre propre pensée compulsive. Vous vous laissez avoir à ne pas réussir à avoir du recul. Ce n’est pas grave, cela fait partie du chemin ! Cela fait partie du chemin de tous, cela fait partie du chemin d’illumination de l’intégralité des concernés.

Le fait d’être sur ce chemin, en vérité, vous en montre la progression. Je reconnais que je dois encore me pardonner cette attitude, c’est déjà être sur une marche suivante. Et puis le reconnaître encore, monter une nouvelle marche et le reconnaître encore, monter une nouvelle marche.

L’escalier qui mène au Paradis n’est fait que de cela, de pas, de marches, qui sont nécessaires pour vous-même et pour tous les autres. Il n’y a pas d’autres dans l’Esprit-Saint. L’Esprit-Saint est unique. L’Esprit qui vous traverse est unique en vérité. Chacun d’entre vous reçoit, reçoit Tout.

 

Chères âmes, chers enfants de la Lumière, je connais votre Lumière, je connais votre potentiel et je connais vos errances, comme je les ai eues moi-même. Parce que je les ai eues, parce que je les ai traversées, je n’ai pas à être un exemple, j’ai à être celle qui comprend ce chemin justement.

Le comprendre, comprendre l’autre, c’est cela aussi qui peut vous amener au pardon. Comprendre ce qui a mené à un geste, à une attitude, à une parole, qu’est-ce qui a mené à cela ? L’énervement, la séparation, la peur, la souffrance, le manque d’amour surtout, ces vieilles blessures qui remontent à la surface, et que souvent vous associez au prochain être qui voudra bien vous les représenter, en vérité pour mieux les pardonner, mais bien souvent, c’est à celui-là que vous ne pardonnerez pas. Vous voyez, les voilà les obstacles au pardon, les obstacles à l’Amour.

 

Souvent vous voyez un travail devant vous, quelque chose qui, effectivement, mérite d’être, là, réellement travaillé durement, de compréhension de l’autre, de compréhension de soi, de compréhension de son fonctionnement, non pour le corriger, mais déjà pour le voir.

Vous savez, voir le péché, c’est-à-dire voir l’écart entre votre aspect divin et votre aspect humain c’est déjà être sur ce chemin, monter ces marches du Paradis. Et c’est difficile, et le trajet est long pour certains, très très long. Mais avancer est une belle Œuvre !

 

Alors j’entre maintenant dans le troisième sujet qu’est l’œuvre. Aimer – donner – œuvrer.

L’œuvre, c’est ce que vous allez pouvoir partager avec vos frères, avec vos sœurs, avec ce monde. Les meilleures œuvres ne sont pas forcément humaines. Une personne qui prendra soin de la nature toute sa vie fera une très grande œuvre. Une personne qui prendra simplement soin d’un animal de compagnie toute sa vie fera, là aussi, une très grande œuvre, car c’est l’exercice de l’amour, l’œuvre.

Alors exercez l’amour, là où vous êtes capable de le donner le plus fortement possible. Si c’est en enseignant, enseignez. Si c’est en soignant, soignez. Si c’est en fabriquant des objets, fabriquez-les, car ces objets seront amour, ils seront votre œuvre. Ils porteront votre œuvre. Peu importe de quoi nous parlons ici, peu importe si je suis en train de vous parler d’une sandale, d’un meuble, d’une vis ou d’un moteur, chaque personne qui œuvre, chaque personne qui donne son amour dans ce qu’il est, dans ce qu’il fait, celui-là est porteur de Lumière bien plus puissamment que celui qui pense l’être.

 

Beaucoup des prêtres actuels ne portent pas autant de Lumière que cela serait possible pour eux. Certains d’entre eux ont trouvé refuge dans la religion, mais certains d’entre eux n’y ont pas encore trouvé leur cœur. Alors que certains laïcs ont trouvé leur cœur, mais ils n’ont pas trouvé leur refuge. Trouver le cœur est, avant tout, la demande de la Conscience supérieure.

Partagez l’amour dont vous êtes capable, pour les gens, pour les animaux, pour les objets, pour le chant, pour ce que vous voulez, partagez cet amour. C’est cela œuvrer, avancer sur le chemin de la paix, de la compréhension, se comprendre soi et comprendre l’autre.

 

Prenons ce chemin ensemble, dans quelques exemples : Aimer, donner, œuvrer.

Imaginons, si vous le voulez bien, que vous ayez des dirigeants qui vous semblent malveillants.

Aimer, ici, cette première étape, c’est de vous rappeler de qui vous êtes encore une fois, rappelez-vous de votre Nature véritable. Votre Nature véritable est l’Amour, alors ce dirigeant, a priori malveillant, il mérite autant votre amour qu’un autre. Il est votre frère, elle est votre sœur. Ils sont votre famille.

Placez-les là, contre vous, contre votre cœur. Amenez-les à votre conscience. Je reconnais l’apparence de l’aisance. Je reconnais l’apparence de l’errance aussi. Je reconnais chez toi une puissance, et je reconnais aussi le frère. Je reconnais cette tendresse, cet amour qui te traverse, car tu es un être humain. Alors c’est Dieu que je désire voir en toi, comme je désire Le voir en moi. C’est cet Amour-là, et vous êtes invités à ressentir l’Amour.

C’est quoi un « ressentir l’Amour » ? C’est sentir que ça y est, vous avez trouvé cette connexion entre vous et, par exemple, ce dirigeant. Vous avez senti une connexion, elle est faible mais elle est là. Prenez-là.

 

Passons à la deuxième étape : donnons.

A cet être, nous allons donner déjà notre bonne volonté. Notre bonne volonté dans le pardon, c’est déjà de se dire que nous ne savons pas tout, nous ne maîtrisons pas tout. A ce moment-là, nous pouvons parler à cet être devant nous, en conscience. « Cher frère, chère sœur, je ne comprends pas ton mode de fonctionnement. Je ne sais pas si les décisions qui me semblent incorrectes viennent de toi, viennent d’ailleurs. Cher frère, chère sœur, j’avoue que je ne sais pas et j’avoue que je t’ai jugé/e. Je t’ai condamné/e. » Et vous pouvez ici demander à l’univers : « Je demande à l’univers, à Dieu, à la Source, le pardon pour ce jugement, pour cette condamnation. Je te rends ton Amour » d’une certaine façon vous l’aviez volé.

Rendez cet Amour qui est à vous, rendez cet échange entre vous, rendez à l’autre, au dirigeant, à votre beau-frère, votre belle-sœur, votre mère, votre tante – peu importe, rendez l’Amour. Rendez-le, cela signifie recréer ce lien entre vous. « Je t’ai jugé/e, je t’ai condamné/e sans comprendre, sans savoir, ou en croyant comprendre, en croyant savoir » et vous prenez cet/te « ennemi/e », cette âme-amie dans vos bras, pas pour qu’il ou qu’elle change, mais simplement parce que vous recontactez à nouveau l’Amour qui existe entre vous. « Puisses-tu être éclairé/e de la Lumière. »

Puissiez-vous être éclairée de la Lumière, voilà le conseil que vous pouvez donner ensuite à cette énergie, mais vous ne savez pas ce qu’est la Lumière, vous ne savez pas quelle est la voie de perfection qui vous traverse.

 

Et je le répète souvent, même les épreuves qui sont en train de vous traverser, sont une accélération de votre croissance spirituelle, une décélération de votre croyance et croissance mentale, pour une augmentation de votre spiritualité, de ce qui vous unit en vous.

Ainsi, je donne à cet être la possibilité d’être quelqu’un d’autre. Je lui donne, pas ma confiance – ce n’est pas ma confiance que je vais lui donner, j’entends mon propre canal essayer de terminer la phrase, mais ce n’est pas ma conscience, ma confiance que je vais lui donner – ce que je vais lui donner c’est la possibilité d’avancer. C’est un état zéro, un non-jugement, ni positif ni négatif, c’est une autorisation : « Je m’autorise à le voir autrement et je t’autorise, toi aussi à te voir autrement, à t’envisager autrement. »

 

Et puis, s’attacher aussi à vouloir garder en vous la fraternité. Gardez en vous cela, sororité, fraternité, reconnaître ses sœurs, reconnaître ses frères, c’est important, car, encore une fois, plus la famille s’agrandit et plus les passages sont facilités. Si vous n’avez pas une famille de cœur, même lointaine, votre œuvre sera difficile, souvent peu joyeuse. Donc, autorisez-vous de nouveaux frères, de nouvelles sœurs.

Ayez confiance en votre nature, ayez confiance en votre capacité à aimer. Ce n’est pas la capacité à vous faire accepter que la capacité à aimer.

 

Aimer, c’est aussi donner, être prêt à pardonner, ne pas avoir de préjugés négatifs.

Voilà ce que j’essaie aujourd’hui de faire avancer en chacun de vous, en expliquant que, dans cette période, c’est d’autant plus important, que cela va vous aider à la traverser de manière plus prompte, plus efficace, plus tranquille devrais-je dire, même si je sais les tumultes apparents de l’histoire du monde.

 

Puis vous pourrez œuvrer effectivement, pour poursuivre, terminer, ce premier exemple. Vous pourrez œuvrer avec cette personne, qui apparemment échappe à la grâce de la bonté, et votre œuvre à ce moment-là, votre œuvre sera de lui envoyer mentalement un exemple qui soit bon pour la multitude, un modèle qui soit bon pour l’ensemble de la population humaine par exemple, pas pour une partie de la population, pas pour les pauvres plutôt que les riches, ou les riches plutôt que les pauvres, mais pour toute la population. Votre envoi doit ignorer le système actuel.

 

Et c’est cela votre œuvre, donner votre amour sous une forme. Expliquez-lui comment aimer. Faites comme si vous étiez devant quelqu’un qui a perdu temporairement cette capacité à aimer ceux qu’ils dirigent. Envoyez de la bienveillance. C’est une force puissante, que la bienveillance. Soyez patients et le changement interviendra.

 

Aimez, donnez, pardonnez, qui que ce soit ou quoi que ce soit. La Nature de Dieu vous traverse tous, tout le temps, dans tous les temps, dans tous les espaces, dans toutes les dimensions, dans toutes les espèces.

Vous êtes invités à quitter vos croyances, à cesser de croire que certains seraient dignes de l’énergie de Dieu et d’autres, non. Toute la manifestation de ce monde et des mondes est traversée par la Divinité. L’Amour est partout. Même si vous avez l’impression qu’il est inexistant ou en faible quantité chez certains, ou dans certains lieux, certaines situations, certaines personnes, il est là quand même, et c’est sur lui que vous pouvez vous appuyer.

 

Si vous cherchez des ennemis, vous en trouverez, mais si vous cherchez des frères, vous les garderez à tout jamais, dans tous les temps et dans tous les espaces.

Vous n’avez pas d’ennemis. Vous êtes souvent votre propre ennemi, en trouvant des ennemis, en décrétant qu’ils ne sont pas comme vous, qu’ils ne méritent pas. Et en fait, que faites-vous ici en disant cela ? Vous allez vous mettre à la rencontre de gens qui vont dire : « celle-ci n’est pas comme moi » ou « elle ne mérite pas mon attention, elle ne mérite pas que je l’écoute, elle ne mérite pas que je la comprenne. »

 

Voyez ici, l’Amour vous montrera comment vous aimez, comment vous aimez les autres, et comment vous aimez vous-même.

L’échange de l’Amour, écouter et être écouté, partager et obtenir le partage, l’Amour est un acte qui est toujours dans les deux sens. Même s’il peut y avoir un retard dans un des deux côtés, l’échange existera toujours.

On ne perd jamais à donner. Si vous décidez qui mérite et qui ne mérite pas, alors vous perdez une part de votre énergie chères âmes. Vous perdez tellement de temps, tellement d’énergie inutilement, car c’est une partie de votre énergie que vous laissez à ceux que vous considérez comme étant vos ennemis totaux. Je parle d’ennemis totaux dans le sens de « totalement », c’est-à-dire ceux qui ne pourront jamais changer de côté. Cela n’existe pas, parce que ce jamais, cela a pu être vous.

 

Vous avez traversé – votre âme – bien des dimensions avant d’être ici, avant d’être maintenant. Nos âmes ont été des êtres bien reculés avant d’être ceux que nous sommes aujourd’hui.

Nous avons traversé tous les états de la matière. Nous avons traversé bien des incarnations sous diverses formes, humaines et non humaines, avant d’arriver sur cette planète, avant d’être ces êtres incarnés.

Pensez-vous être dans votre seule vie ? Nous en avons vécu tellement. Nous en avons vécu des centaines, des milliers, ensemble. Nous nous sommes presque tous rencontrés.

A un moment ou à un autre d’une de vos existences, de nos existences, nous nous sommes rencontrés. Pas vous et moi en tant que Thérèse, mais vous et moi peut-être quand j’étais charpentier, vous et moi quand j’ai été maçon, vous et moi quand j’ai été menuisier, vous et moi quand j’ai été bateleur, vous et moi quand j’ai été femme au foyer, vous et moi quand j’ai été cuisinière, vous et moi quand j’ai été guérisseuse, tellement de temps, tellement d’époques, vous et moi quand j’ai été un brin d’herbe, car nous avons vécu cette conscience du règne végétal.

 

Nous avons vécu l’énergie, ce Tout, à travers cette forme-là, qui était une forme passive, une forme d’observation du monde, une forme suivant la Nature de Dieu de l’intérieur, car c’est cela qu’est le règne végétal, un règne qui suit l’énergie de Dieu de l’intérieur. Comprenez cela. Entendez cela, vraiment.

 

Voyez des amis partout. Je sais que cet échange est difficile parfois, je sais qu’il est complexe, mais je sais qu’il est utile. Ainsi, si vous avez réussi dans votre existence à rapatrier cinq ou dix personnes que vous aviez mises dans une sorte de camp opposé, si vous avez réussi à pacifier votre état d’esprit vis-à-vis de ces êtres-là, sachez comme votre œuvre est grande. Elle sera partagée dans l’univers tout entier parce que votre expérience, la manière dont vous aurez avancé, sera diffusée dans le monde entier, puisque vous êtes liés par un champ d’énergie tellement puissant, tellement bon, tellement fort, que chacun peut puiser de la connaissance de l’autre, la véritable connaissance, je le répète, celle du cœur.

 

Il y a tellement d’êtres dans votre planète qui ont déjà eu cette connaissance du cœur. Je les ai, durant cette vie de Thérèse, longuement étudiés. J’ai longuement lu sur la vie de beaucoup de ces êtres bien sûr, beaucoup de saints chrétiens dans mon cas. J’ai beaucoup lu. J’ai beaucoup écouté aussi des lectures. J’ai beaucoup appris de ces âmes, car je sais que je peux me relier à leur message, je peux me relier à leur fraternité. Même s’ils sont non-matériels diraient certains, leur connaissance est tout à fait tangible, accessible dans notre corps, car nous absorbons cette Lumière, cette connaissance d’Amour et nous la transformons en Joie.

 

La joie vient souvent de quelque chose que nous connaissons, que nous plaçons à l’intérieur de nous. Nous savons pourquoi nous sommes en joie. Et même quand nous sommes traversés par une Joie indicible, nous savons quelle est la source de cette Joie en vérité. Nous savons qu’elle est divine. Nous savons que la Grâce, Il nous l’accorde, parce que nous la laissons passer.

Je vous invite à ressentir la joie simple de ce moment, la joie simple du moment présent.

 

 

Dans ce moment présent, étudions maintenant un deuxième exemple, non sur une personne mais sur une situation. Prenons une situation qui semble ne pas trouver de voie dans ce raisonnement, mais il y en a une, vous allez voir.

Vous êtes une femme seule. Vous voyez très très très très peu de personnes. Personne ne vous écoute. Personne ne vous entend.

 

D’abord, aimer. Aimez-vous. Souvenez-vous de cette voix, de cette Energie à l’intérieur de vous qui dit : « Tu es ma fille. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, Je t’aime. » Sentez que le Père céleste, non le père humain, mais sentez à quel point le Père céleste est présent à vos côtés. Il ne vous a jamais abandonnée. Ressentez-le. Ressentez cet Amour. Ressentez cette Présence. Aimez-Le. Aimez-Le comme un enfant aime un père.

Ici je devrais arrêter les mots, car aimer le Père céleste ne peut être représenté par des mots.

Quand on aime le Père céleste, il y a quelque chose – je dois faire une approximation verbale – il y a quelque chose en nous qui dit : « je L’aime, Il m’aime. Je me sens enveloppée, prise en charge. » Le mental revient derrière, bien sûr. Il reviendra et il dira : « prise en charge, oui, mais pas comme tu veux, pas comme tu le désirerais. Tu ne peux pas rester comme ça. Quel père abandonnerait sa fille ? » mais vous n’avez jamais été abandonnée.

Alors ressentez cet Amour, cet Amour qu’on ressent, cette Joie aussi que l’on ressent quand on a été séparée longtemps d’un Père, qu’on se sait aimée, que ce Père revient vers vous et que vous revenez vers Lui. Vous avez fait un long voyage pour rejoindre la Lumière du Père, alors acceptez cette Lumière et acceptez cet Amour. Acceptez-Le.

Faites cet exercice maintenant, acceptez l’Amour du Père. Celui-ci traverse toutes vos cellules. Il est capable de régénérer tellement de choses en vous.

 

 

Aimez cette Energie. Aimez ce Père céleste. Aimez-Le même s’Il a été absent longtemps, dans votre mental seulement. Aimez-Le. Aimez son retour.

 

Donner. Pardonnez à ce Père céleste. Pardonnez-Lui, car souvent vous Lui avez reproché des choses alors qu’Il était absent. Vous avez reproché à ce Père céleste que vous avez appelé l’univers, vous Lui avez reproché d’être seule. Vous Lui avez reproché d’être incomprise. Vous Lui avez reproché un handicap. Vous Lui avez reproché tout ce qui a pu vous arriver. Il n’en est pas responsable.

Trouver en Lui un coupable vous a facilité ce chemin, et Il a accepté d’être coupable parce que cela vous facilitait le chemin. Parce que cela vous a facilité le chemin, Il a accepté toutes les critiques, sans rien dire, sans se présenter, sans se justifier, car il n’y a rien à justifier que l’Amour qu’Il a pour vous, et cet Amour pardonne tout, parce qu’Il vous aime.

 

Je ne vous demande pas de sentir que vous avez été injuste avec Dieu. Je vous demande juste d’en prendre conscience, et d’accepter de changer de regard, d’admettre que l’évolution se passe à travers vous, pas comme vous le souhaitiez, mais que cela est. Vous évoluez. Vous avancez, même seule.

De la sorte, reconnaissez la Présence du Père invisible à vos côtés. Cessez de penser ou même de dire une seule fois « je suis seule ». Reconnaissez cet accompagnement dans votre vie.

 

Certaines de mes sœurs ont passé leurs vies cloîtrées dans des cellules, pour trouver une journée en Présence de Celui qui est à vos côtés, toujours. Alors acceptez cette Présence : vous ne comprenez pas, vous sentez juste une Présence douce, vous sentez quelqu’un, qui ne parle peut-être pas à votre conscience incarnée, mais vous sentez Sa Présence. Alors ne prononcez pas cette solitude, s’il vous plaît. Ne la prononcez pas. Vous pouvez dire « j’ai l’impression d’être seule » oui, mais c’est une impression. Ne dites pas « je suis seule ». Ne dites pas « je suis abandonnée ». Ne dites pas « personne ne m’écoute », car vous avez toujours été entendue, par contre vous attendiez une réponse qui aille dans le sens de votre mental, mais pas dans le sens de votre cœur, bien souvent.

Vous connaissez cette réponse du cœur. La réponse du cœur, c’est souvent quelque chose qui peut tourner autour de « ce n’est pas grave – ce n’est pas très important ».

 

Il n’y a personne à qui en vouloir, car c’est à travers ce corps que l’expérience a décidé d’être vécue. C’est à travers cette expérience qu’il a été décidé de trouver l’Amour, de trouver l’Amour.

Trouver l’Amour seul/e, c’est une décision que prennent les gens qui veulent trouver l’Amour de l’Invisible et dans l’Invisible aussi, et qui se mettent donc dans les circonstances idéales pour aller chercher cet Amour invisible, pour se connecter à l’Invisible. Finalement, vous entrez en prêtrise sans le savoir. Vous entrez en religion sans le savoir, car en vérité, vous avez recherché Dieu.

Vous vous plaignez de ne pas avoir la forme, mais vous êtes dans les circonstances exceptionnelles que vous avez prévues pour vous, celles qui permettent de rencontrer le Très-Haut dans votre existence, pour ensuite œuvrer, partager cette Présence, partager cet Amour ressenti, sous diverses formes.

Être prête ainsi à partager ce moment, à partager ce ressenti de pardon, à partager cette errance : « Pardon Seigneur, j’ai oublié que c’était Toi que je voulais rencontrer, et j’ai cru que je voulais rencontrer des humains et des circonstances. » En fait, c’était Lui, Elle, cette Energie, que vous vouliez rencontrer, tenir en vous, tenir dans votre cœur, tenir dans votre âme. C’est cette Energie-là que vous avez recherchée.

 

Chères âmes, chères âmes, les exercices que je vous ai proposés peuvent se faire mentalement aussi. Et c’est là que peut-être je veux en venir, c’est que ce mental peut autant vous servir que vous desservir.

Le mental est ce qui permet à la Conscience de s’installer sur la Terre. Allez-vous utiliser votre mental pour que votre conscience soit basse, matérielle, survivaliste ou utiliser votre conscience pour vous élever, pour élever l’autre, pour être en présence d’autres consciences ?

 

Vous savez dans ce que j’ai dit, il importe peu que l’autre soit là ou pas là. C’est ce que vous ressentez qui détermine votre état de conscience, car ce que vous ressentez, deviendra l’expérience de votre vie.

Ce que vous ressentez dans ce corps émotionnel, dans ce corps mental, est vécu, est projeté, dans le monde de la matière comme étant vrai. C’est pourquoi, en vérité, tout ce que vous dites est vrai pour vous, à un moment. Il vous appartient donc de changer ce que vous pensez être vrai.

 

Et pour changer ce que vous pensez être vrai, vous devez comprendre que tout ce que vous avez appris auparavant était peut-être un mensonge, peut-être une illusion, et sans doute même une illusion, vous autoriser à recevoir de nouvelles informations, et à ne pas vous appuyer stupidement sur l’arrogance humaine, de croire savoir quelque chose, la moindre chose.

 

Ne rien savoir est un bonheur immense pour celui qui vit avec Dieu, car, tout ce qu’il a à savoir, il le saura, tout ce qu’il a à recevoir, il le recevra.

 

C’est ainsi que la Lumière se diffuse, mes frères et mes sœurs, aimer, donner, œuvrer. Ainsi est la bénédiction, la bénédiction de Dieu.

 

Amen.

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

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Sylvain Didelot

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