Par Alberto Villoldo

Cette semaine, nous allons explorer les quatre pratiques de la Voie du Sage : la pratique de la maîtrise du temps, la pratique de l’appropriation de ses propres projections, la pratique du non-esprit et la pratique de l’alchimie indigène. Prenez le temps de réfléchir profondément à chaque pratique et à la manière dont elle pourrait changer votre vie.

Maîtriser le temps. Pour maîtriser le temps, il faut abandonner l’idée que l’effet suit la cause et entrer dans le courant de l’intemporalité. En Occident, on nous a enseigné que le temps s’écoule dans une seule direction, que le futur est toujours devant nous et le passé derrière nous. C’est le temps monochronique, qui s’écoule de manière linéaire, à son petit rythme, jour après jour. Mais le temps ne vole pas seulement comme une flèche, il tourne aussi comme une roue. C’est pourquoi le temps polychronique est considéré comme sacré. Ici, le futur s’infiltre dans le présent pour nous convoquer et nous pouvons changer les événements qui se sont déjà produits. Les Laïka pensent que le hasard des événements, comme la rencontre fortuite de deux personnes, est tout aussi important que leur cause, ou la raison pour laquelle ces personnes se trouvaient au même endroit au même moment. La synchronicité permet une causalité future et s’intéresse davantage au but et à la signification d’un événement qu’à sa cause.

S’approprier ses projections. Pour vous approprier vos projections, vous devez découvrir et reconnaître les parties de vous-même que vous avez refusé de regarder. Il s’avère que tout ce que vous croyez vrai à propos des gens qui vous entourent ou des situations dans lesquelles vous vous trouvez, reflète une histoire que vous avez sur la façon dont l’univers fonctionne. Lorsque vous comprenez cela, vous pouvez examiner attentivement toutes les situations difficiles de votre vie et les changer de l’intérieur. Le psychologue Carl Jung a appelé ces parties cachées l’ombre. Nos ombres sont ces parties de nous-mêmes qui nous font sentir que nous ne sommes pas assez bien, que nous ne sommes pas désirés, ou que nous sommes un échec et que nous ne serons jamais heureux ; et la projection est le mécanisme par lequel nous rejetons ces qualités indésirables sur les autres. D’un autre côté, nous projetons également des ombres positives. Marianne Williamson a dit un jour que ce n’est pas notre obscurité que nous craignons le plus, mais notre lumière, ce qui signifie que nous avons tendance à renier notre propre beauté et notre immense talent, en nous gardant petits et diminués.

L’absence d’esprit. La pratique du non-esprit exige que vous vous libériez de vos pensées et que vous entriez en contact avec le sage qui est en vous, qui est au-delà des pensées. Il n’est pas nécessaire de passer des heures et des heures en méditation pour y parvenir, bien que cette pratique puisse aider quiconque souhaite la maîtriser. Lorsque vous prenez conscience de la façon dont votre esprit saute bêtement d’une pensée à l’autre comme un singe, vous pouvez vous asseoir tranquillement, amusé par son activité. Le défilé des pensées se poursuivra, mais vous ne vous y laisserez pas prendre. Il n’y aura que le sage. Vous passez de l’identification au bavardage au sage en posant des questions telles que “Qui est blessé ? “Qui est en colère ?” et “Qui est en retard au bureau ?”. Ce qui vous ramène au sage, c’est toujours ceci : “Qui pose la question ?” Dès que vous vous posez cette question, vous rompez la transe et l’esprit se dissout. Seul l’esprit demeure, car l’esprit est le sage.

L’alchimie indigène. L’alchimie indigène se compose de quatre étapes : l’identification, la différenciation, l’intégration et la transcendance. L’identification. L’identification est la qualité du serpent, la différenciation celle du jaguar, l’intégration celle du colibri et la transcendance celle de l’aigle. Lorsqu’une Laika veut résoudre un problème, elle pratique l’alchimie indigène et s’élève ensuite à un niveau de perception plus élevé, où les solutions sont facilement accessibles. Nous sommes toujours en train de nous identifier à certaines choses, de nous différencier ou de nous intégrer à d’autres et de les transcender. Pour sortir de l’identification (en jaguar), il faut posséder la projection. Pour sortir de la différenciation (en colibri), il faut en faire une déclaration de voyage et se demander : “Que dois-je faire pour avancer ?” Le passage de l’intégration à la transcendance (aigle) consiste à voir des opportunités là où vous ne voyiez que des problèmes. L’alchimie indigène vous permet d’apprendre à l’intérieur de vous, plutôt qu’à travers vos enfants, vos parents, votre conjoint et vos collègues de travail.

Qu’avez-vous appris sur la Voie du Sage ?

Alberto Villoldo

English version : eraoflight.com

Traduit et partagé par la Presse Galactique

 

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