Par Régis Raphaël Violette

Voilà une éternité éphémère que l’on se retrouve dans ce miroir à essayer de comprendre le pourquoi et le comment.

Pourtant, lorsque l’on se voit à travers un miroir, on perçoit le reflet de ce qui sert d’ancrage à ce rêve , c’est-à-dire ce qui fait office de réalité éphémère.

Alors à travers ce miroir, on perçoit l’image de ce que l’on pense, croit et prétend être réel, alors que la vérité absolue ne se trouve pas dans le reflet du miroir et ce qui en est reflété.

On peut facilement comprendre que tout ce qui a été, ce qui est et ce qui vient, n’est qu’une projection éphémère sur le grand écran de l’éternel présent. On peut penser, croire et prétendre que ce qui a été, se trouve être une manifestation éphémère, comme il en est pour ce qui est et ce qui vient.

On se trouve être la cause de ce qui est manifesté sur le grand écran de l’éternel présent, l’effet de cette cause représente l’instant présent, ce qui est perçu comme étant la réalité. Alors que tout ce qui a été, ce qui est et ce qui vient, représente le même espace temps, l’instant présent.

En fait, on se trouve être à la fois la cause et ce qui est reflété sur le grand écran de l’éternel présent en est l’effet. C’est-à-dire ce qui est perçu en tant que réalité illusoire.

Tant qu’il y a une cause à être sur le grand écran de l’éternel présent, l’effet est à l’image de ce que l’on croit être. En réalité, Il n’y a ni cause ni effet, c’est-à-dire ce qui est perçu comme étant réel n’est qu’un rêve éphémère, pour la simple raison qu’il y a identification, et ce qui est manifesté sur le grand écran de l’éternel présent en est la conséquence.

Pas évident de comprendre que l’on n’est rien de ce qui est éphémère, cette projection illusoire sur le grand écran de l’éternel présent. Lorsque l’on s’identifie à cette forme humaine, on se retrouve face à ce miroir, ce qui est manifesté sur le grand écran de l’éternel présent, reflétant toute cette identification éphémère, vivant cette diversité, à essayer de comprendre le pourquoi et le comment.

Il suffit de se regarder dans cette forme humaine, face à toute cette diversité, qui gravite autour de ce que l’on pense, croit et prétend être, ce qui fait de chacun, l’être de cet ici et maintenant. Qu’importe comment on fait face à ce monde, il est ce miroir qui reflète cette réalité éphémère.

Pourquoi ne sommes-nous pas en mesure de voir notre véritable nature divine ? De toute éternité, on ne peut pas voir ce qui n’a pas de commencement ni de fin, pour la simple raison que l’on est cette présence éternelle, la source et le cœur de l’amour absolu.

Ce qui fait office de réalité éphémère sur le grand écran de l’éternel présent, n’est rien d’autre que cet ici et maintenant, une projection illusoire sur le grand écran de l’éternel présent, le reflet de ce que l’on pense, croit et prétend être. Il n’y a jamais eu de ce qui a été, de ce qui est et de ce qui vient, puisque tout est illusoire, le même espace temps, une projection éphémère.

Pourquoi en est-il ainsi ? La raison est fort simple, c’est que l’on pense, croit et prétend être, ce qui est manifesté sur le grand écran de l’éternel présent en est le reflet, sans se rendre compte que tout est illusoire, un rêve éphémère, un simulacre.

On arrive en ce monde avec rien et on repart avec rien. Pourquoi en est-il ainsi ? C’est que tout est illusoire, que la véritable réalité se trouve être dans le silence, dans ce qui n’a ni commencement ni de fin, qui est de toute éternité cette présence éternelle, la source et le cœur de l’amour absolu.

Si en cet instant, on n’est pas en paix, quoi que l’on puisse vivre à travers cette forme humaine, tout est illusoire, rien n’est réel. Une projection éphémère de ce que l’on pense, croit et prétend être, quelle que soit la vie, la réalité, la dimension ou autre, tout est semblable à un miroir, reflétant ce qui n’est qu’un rêve éphémère.

De plus en plus d’êtres prennent connaissance de ce simulacre, de ce miroir qui ne fait que révéler l’enfermement, de ce qui fait office de réalité. Cela devient d’une telle évidence de constater le ridicule en toute chose. Ce n’est pas que l’on croit plus à ce monde, c’est que l’on n’adhère plus à quoi ou à qui que ce soit qui vient de ce monde, de ce qui est manifesté sur le grand écran de l’éternel présent.

En fait, on n’adhère plus à rien, comme si tout devient caduque, qu’il n’y a plus rien qui attire notre attention. C’est dans le silence que l’on est bien libre de toute histoire et identification à ce qui n’est qu’un rêve éphémère. Cela ne veut pas dire que l’on ne ressent plus rien, tant qu’il reste cette forme humaine, c’est le dernier rempart à ce qui nous maintient dans le rêve.

Et voilà pourquoi, il y a tout ce remue-ménage, à l’intérieur comme à l’extérieur, de ce que l’on a pu être dans ce qui a été, ce qui est et ce qui vient, dans ce rêve éphémère. C’est-à-dire qu’il n’y a jamais eu de passé, ni de présent ni de futur, tout est illusoire, le même espace temps. Le reflet de ce qui fait office de réalité.

La fin du rêve éphémère, de ce simulacre, la dissolution de l’être, pour être ce qui est de toute éternité, cette présence éternelle, la source et le cœur de l’amour absolu. Voilà notre véritable nature divine, qui n’a ni commencement ni de fin.

Ne cherchez pas la cause, ni l’effet, ni ce qui a été, ce qui est et ce qui vient, rien n’est réel, il n’y a plus de pourquoi, ni de comment, ni bien, ni mal, ni ombre, ni lumière, ni victime, ni coupable, ni haine, ni amour.

Ce qui est de toute éternité, c’est ce que l’on est, la présence éternelle, la source et le cœur de l’amour absolu.

Sans cause, sans effet et sans miroir, que le silence du cœur de l’amour absolu, cette présence éternelle.

Régis Raphaël Violette

Source : justeetre.blogspot.com

 

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