Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron   

Porter la vision n’est pas vague. Porter la vision implique la pleine présence, et la pleine présence passe par la pleine présence au corps.

Vous le savez, la Terre s’ouvre. L’humanité a ainsi une opportunité de placer son quotidien sur un autre registre. Toujours plus l’entendent. Qui choisit de l’appliquer ?

Voyez la beauté de ce qui semble être l’évolution pour l’humanité. Tout d’abord des concepts sont amenés, qui flottent dans la conscience collective et que l’humanité intègre, les laissant souvent dans l’état de concept. Et puis sont ramenés les modes concrets pour actualiser ces concepts.

La science nouvelle souvent participe à cela. La physique quantique a montré l’au-delà de l’espace et du temps. Elle a même permis de nier le temps car le temps, vous le savez, n’est qu’une illusion. Le frère Saint-Germain l’a dit, n’est-ce pas ? Les quatre grandes illusions. Le temps est une illusion. L’espace est une illusion. Le déterminisme est une illusion. La souffrance est une illusion. Et voilà que sont ramenés les modes pratiques pour établir son quotidien hors des grandes illusions.

La pensée est créatrice. La parole est créatrice. Transformer la pensée en vision lui donne la puissance, tout du moins lorsque l’on a compris ce qu’est une vision. Une vision n’est pas une image vague. Une vision est une image nourrie par l’intensité de l’attention. L’image doit être claire dans tous ses détails. Et l’attention vient nourrir la vision. La vision n’est pas cultivée dans un espace de temps, cinq minutes peut-être. On choisit la vision, on l’élabore et on la nourrit, non dans une période de temps. On la nourrit maintenant, et maintenant est l’au-delà du temps. Et la vision, suffisamment nourrie par l’intensité de l’attention, est précipitée en réalité physique, naturellement.

Tel peut être le nouveau mode de fonctionnement pour l’humanité, tout du moins si l’humanité accepte de réapprendre l’intense. Ne plus se contenter d’énergies dispersées et de donner vaguement un peu d’attention à quelque intention. Déterminer son intention et la nourrir de la plénitude de l’attention. La nourrir maintenant. Et maintenant, vous le savez, est éternel. Cela veut dire que si par exemple la vision est la réalisation de la Terre de paix, la vision est portée et nourrie de la plénitude de l’attention maintenant. Maintenant n’est pas coincé entre avant et après. Maintenant repose sur l’éternel. Ainsi l’on ne se soucie pas si la vision est portée deux fois, cinq fois, cinq cents, cinq mille… Elle est la vision que le cœur chérit. Et l’Être que Je Suis sait que la pensée est créatrice, que la vision est graine et que la graine ne peut qu’invariablement produire des fruits.

Voyez la beauté, beaucoup le sentent, la Terre s’ouvre, non plus parce que certains brassent des concepts de façon mentale, mais parce que les outils sont redonnés pour que la pensée devienne vision et que la vision naturellement se précipite en réalité concrète.

Cela peut signifier l’oubli du dur labeur, remplacé par le jaillissement dynamique de la vision nourrie de la plénitude de l’attention qui naturellement produit ses fruits. Encore faut-il que le cadre soit bien établi. La base est la pleine présence au corps. La base est également l’infinie gratitude car l’on ne peut que remercier parce qu’inévitablement, l’intention ne peut que donner ses fruits. Remercier parce qu’inévitablement l’intention ne peut que produire ses fruits.

Cela implique une révolution dans le fonctionnement. Alors que l’humanité, par addiction aux apparences passées, doute, « est-ce que cela va réussir ? », « est-ce que cela va se réaliser ? », l’invitation maintenant est de remercier dans la certitude car telle est la loi, la pensée crée. Encore faut-il retrouver l’art de la pensée juste. La pensée juste est la vision, la vision claire de l’aspiration, de l’intention, la vision nourrie de la pleine présence, la pleine présence résultant d’une hygiène de vie impeccable. Dynamiser la structure physique, lui offrir le repos dont elle a besoin et le dynamisme dont elle a besoin. Et le savez-vous, la structure physique a besoin de grand dynamisme.

Retrouver ces circonstances de vie qui favorisent le dynamisme, ramenant le corps à un fonctionnement adéquat, le nourrissant de façon adéquate, l’entraînant de façon adéquate, le nourrissant de pensées pures et d’eau pure, de pensées pures.

Pour retrouver l’art de la pensée créatrice, il est impératif de quitter non seulement les doutes mais toutes ces pensées parasites ou négatives. Cela demande la vigilance de l’amour qui choisit de réentraîner son mode de fonctionnement pour ne parler que du lumineux, du simple et du bon. Ne penser qu’au lumineux, au simple et au bon.

Et si quelque habitude ou quelque addiction fait revenir toujours à d’anciens modes, vous savez, ce qui est nommé ces pensées boucles, ces pensées qui reviennent encore et toujours le matin peut-être, ou le soir, parce que nos ancêtres ont pensé comme cela, parce que l’humanité pense comme cela, oubliant qu’il est un mode de réalité dans lequel les ancêtres et le collectif de l’humanité n’existent pas car il n’est que le Un, l’Être unique et merveilleux qui se réinvente et se recrée éternellement. Actualiser cela fait partie de l’ouverture.

Et l’ouverture n’a rien de passif ni même rien d’acquis. Les outils sont donnés. L’énergie est présente comme un vent qui enfle les voiles et pousse le navire. Encore faut-il qu’il y ait quelqu’un au gouvernail, et que ce quelqu’un soit pleinement présent et pleinement participant. C’est cela la beauté de l’ouverture, passer de victime à participant de la création de son propre bonheur.

Peut-être que l’on pouvait justifier dans cet apparent passé, que l’on ne pouvait s’empêcher de retourner aux mêmes modes de fonctionnement. Cela est l’humanité animale. Il est une autre humanité, sacrée. L’ouverture permet d’actualiser cette humanité sacrée.

Vivre chaque journée comme un tout. Etablir la claire vision, la claire intention, l’intention de vie. Et tous les détails du quotidien ne peuvent que s’harmoniser à cette intention de vie…

Ne rien laisser interférer avec cela. Et même si les apparences semblent encore montrer quelque laps de temps entre l’intention et sa réalisation, la vision reste nourrie de la gratitude car elle est déjà réalisée. Cette gratitude est accompagnée d’une hygiène totale dans le mode de pensée, d’action, de relation avec son corps, de relation avec les autres, de relation avec la Terre et le cosmos. Initier la clarté de ses relations par l’attention offerte à elles.

Ainsi ceux qui choisissent les modes d’ouverture et qui portent la vision de la paix et de l’harmonie sur la Terre, ne nourrissent plus que la paix et l’harmonie sur la Terre, en offrant la plénitude de l’attention à cela, en ne regardant que cela, en ne parlant que de cela, en incarnant cela, choisissant de mettre chaque détail de son quotidien au diapason de la paix et de l’harmonie.

Retrouver l’innocence s’accompagne de retrouver la puissance. Retrouver l’innocence a pour base la pleine présence…

L’humanité sacrée est prête à émerger. La laisser émerger c’est offrande au Divin, non par des concepts cela est révolu en l’incarnant.

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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