Nous sommes une œuvre organique, vivante et merveilleuse, mais hélas, nous restons totalement inconscients de tout ce qui se trouve en nous. Nous ne comprenons pas cette merveille que nous sommes tous. C’est-à-dire que nous n’avons aucune idée de comment et pourquoi nous fonctionnons ainsi. Tant que nous resterons inconscients de toutes notre manière de vivre, nous resterons alors seulement utiles pour le système, puisqu’il c’est exactement comment nous fonctionnons.

C’est le système qui nous a façonné de manière industrielle, il n’a eu de but que de nous utiliser tout le long de notre vie pour son bon fonctionnement. Tout est fait pour que nous soyons sans cesse, les rouages de la mécanique inconsciente d’asservissement de nos êtres.

Comme nous ne fonctionnons plus finalement pour nous, mais uniquement pour le système, nous sommes ainsi tous devenus un rouage de la mécanique extrême de cette réalité atrophiée qui nous fait sans cesse tourner en rond. Tant que nous tournerons dans le vide sans jamais comprendre ni pourquoi ni comment, nous ne pourrons arrêter ce mouvement qui nous tourne la tête. À cause de son mouvement sans fin, nous perdons sans cesse tous nos repères tout en nous évidant de notre forme afin de créer toutes les voies qui récupèrent notre énergie.

Toute notre vie, on nous apprit à devenir comme ça, à fonctionner d’une certaine manière, et c’est tout ce fonctionnement qui nous perd, car il nous leurre dans tout ce que nous croyons et donc dans tout ce que nous voulons faire. Tout ce que nous faisons va sans cesse à l’opposé de tout ce que nous sommes réellement. Pourtant, c’est cela qui nous ancre dans une réalité hors sol, puisque couper de son essence et donc dévier de sa voie. Comme tout ce que nous croyons ne peut se référer à quelque chose d’existant, alors toute notre vie est basée sur du virtuel et donc sur une falsification incessante que l’on ressasse intérieurement.

C’est seulement parce que l’on est rempli à ras bord de toute cette fausseté que cette fausseté prend vie. Tout vit à travers tout ce que l’on croit et ici, il n’y a même plus la place pour seulement des croyances puisque cette narration à outrance est répétée à l’extrême et devient alors, par la force des choses, l’expérience que l’on vit parce que c’est l’expérience que l’on écoute sans cesse.

Tout est faux, tout sonne faux dans ce monde et tant que l’on n’en prend pas conscience, on restera illusionné dans toute cette réalité falsifiée. C’est cette falsification qui nous bloque dans un univers paradoxal où comme tout est faux, tout ce que l’on fait, tout ce que l’on veut et donc tout ce que l’on croit est alimenté par le terreau même d’où provient toute de cette fausseté.

Ainsi, on est obligé de vivre dans ce faux tout en le prenant pour vrai, mais tout en nous empêchant de pouvoir comprendre toute cette tromperie parce que l’on ne peut pas croire cela possible. Tout est là pour occuper notre temps de tout ce qui nous illusionne et c’est pour cela que cela nous perd. Tout est là pour nous prendre toujours plus, tout ce que nous ignorons en nous de ce qui est le plus important. Ainsi, nous en n’avons aucunement conscience et pire, aucunement l’idée qu’il existe en nous quelque chose de si puissant que le monde entier c’est retourné contre nous pour nous le prendre sans cesse.

Tout est là pour nous remplir de tout ce qui nous bloque et nous plombe alors inexorablement à vivre une vie sans sens, sans émerveillement, sans joie ni bonheur d’être simplement là. Nous sommes tous terraformés, matrixés, paradoxalisés pour être malheureux, car à partir du moment, où nous le sommes, nous créons et alimentons toute la trame de ce mal-être planétaire.

Ainsi, nous ne pouvons exister qu’à travers le malheur, dans un temps totalement fictif où tout ce que l’on croit se retourne contre nous constamment. Toute cette émotion négative devient alors, l’aliment par excellence pour ce monde de furie. Plus on est malheureux et plus, on alimente tous ces êtres sombres et ténébreux qui se délectent de toute l’énergie qu’on leur donne.

Ainsi, sournoisement, ils continuent de nous susurrer tout ce qui nous rend mal, tout ce qui nous pousse à être bancal, sur le coté. Ils éteignent ainsi peu à peu notre vie, notre lumière, notre foi au monde, aux autres, et même à soi. Tout se passe dans la tête, là, au milieu de notre crâne, là où toutes nos pensées se déchainent. Ce chant mental devient alors, un requiem où ils chantonnent à l’infini toute une messe inversée où l’être est en voie d’être sacrifié. Sacrifié pour le malheur, pour le malin, pour mettre un monde dans lequel ils pourront, eux qui se cachent dans nos ombres, vivre en toute impunité.

Là, dans cette danse macabre, les êtres se perdent dans des mouvements incertains et ne voient, bien sûr, jamais ce qui se passe vraiment. Tous dansent sans cesse avec l’invisible et pourtant personne n’est jamais seul. Tous sont entourés d’êtres qui, cachés dans les plis et replis d’autres dimensions, illusionnent et les font tourner en tous sens afin de les perdre à jamais.

Tant que l’être écoutera ce requiem de malheur, il sera voué à tourner en rond, perdant à jamais toute l’énergie qu’il déploie et qu’il ne peut hélas, utilisé pour lui. C’est là tout le piège, perdre sans cesse son énergie et donc sa vie à tout ce qui le dépasse.

Regarde ton chant de malheur ! Affronte ce requiem en toi et voie enfin que le sacrifié, c’est toi ! Veux-tu servir d’offrande à ces êtres sombres et abyssaux ? Veux-tu être une divine nourriture aux banquets de tous ces êtres malfaisants ? Veux-tu être l’artisan de cette œuvre insensée et infernale ?

Tout cela, tu l’es déjà, et c’est seulement parce que tu en as pas conscience, que cela continue indéfiniment. Regarde ton malheur, il ne provient pas de toi, mais seulement de ce que tu acceptes en toi ! Vois-tu toute la différence qu’il y a quand tu comprends que c’est toi, qui acceptes sans cesse ton propre malheur parce que tu le laisses entrer dans ta demeure sacrée tout en le laissant alors éclore en ton monde ?

C’est toi qui consens même inconsciemment à ce monde de ténèbres ! tu es l’artisan de toute cette folie et tant que tu danseras avec toutes ces ombres, tu joueras le jeu de ton propre malheur puisqu’alors c’est tout ton malheur qui éclora dans ton monde. Arrête de t’écouter, car ce que tu écoutes ce n’est jamais toi, mais tout au contraire tout ce qui te perd dans leur monde d’ombre.

Ta vision en ton monde est leur vision puisque finalement, c’est le programme et la trame de ce qui éclot dans ton monde. Tout ce que tu vis extérieurement provient de ta vision qui est comme une graine sacrée. Car sa crée en toi, ta propre expérience à venir et donc les marches et le chemin qui t’y amène.

Apprend à ne plus voir comme tu as toujours vu ! Apprend à ne plus écouter tout ce que l’on te dit et cherche à comprendre comment le sacré en toi peut générer tant de désordre. Tant que ce désordre te tourmentera, tu ne pourras t’ouvrir à une vision ordonnée ! À une vision qui ne sera plus ancrée dans le chaos, mais dans la lumière de ta propre compréhension.

Comprends que comme tout est fait pour ne jamais voir ce qui se passe, tout est là pour rendre tout insensé. Sans sens, il n’y a pas de sens à chercher et donc pas de sens à trouver pour sortir de ce chaos ambiant. Ce chaos provient du mental, de l’ego et donc de toutes tes pensées qui t’assiègent à danser seul avec des démons dont tu n’as aucune conscience.

Ne danse plus ! N’écoute plus ce requiem, si tu veux ne pas être sacrifié sur l’hôtel de cette folie planétaire. Ne solidifie plus tout ce que tu reçois, car c’est cela même qui t’enchante dans un rêve aux couleurs de cauchemar. N’écoute plus ses chants funèbres parce que la mort en est leur reine. Découvre l’ombre en toi qui te piège et apprend à voir ce qui se passe pour ne plus jamais laisser en ta demeure sacrée rentrer toutes les histoires et toutes les visions de l’enfer qui gangrène ton monde.

Ceci est la voie du guerrier ou de la guerrière de lumière, car tant qu’il n’affrontera pas toutes ses ombres en lui, le monde autour de lui ne sera que guerre et chaos sans qu’il puisse faire quoi que ce soit. Son pouvoir total est en lui et pour cela, il doit se retourner et voir tout ce qui le piège sans cesse en lui. Sans ça, il continuera d’errer dans les ombres fécondes du monde du dehors, ignorant sa puissance puisqu’il ne pourra découvrir le feu divin qu’il cache derrière toutes les ombres qu’il nourrit sans cesse inconsciemment et qui se projettent dans le monde du dehors.

La seule guerre réelle qui existe est en toi ! Là est le combat sempiternel qui flamboie sans cesse en toi. Ne cherche plus d’excuses ou de moyens pour ne pas affronter en toi ton véritable combat, car ils proviennent de toutes ces ombres en toi qui ne veulent jamais que tu t’y tournes enfin, pour les révéler à ta propre conscience. Plus elles sont dans l’ombre et plus, elles ont du pouvoir sur toi. Comprend que leur seul pouvoir provient seulement de toute leur occultation.

Prend conscience de ta puissance, mais comprend qu’en l’état, tu es impuissant puisque toute ta vie a été programmée pour que tu donnes toute ta puissance à ce que tu crois. Ce que tu crois est ce qui te perd et ce qui te perd utilisent ce que tu crois pour te perdre encore plus. Ceci est sans fin, si ce n’est en vue de ta propre fin, et c’est cela que tu dois comprendre, car ainsi ce combat devient vital pour toi et ta propre vie.

C’est ça que tu dois affronter parce que tant que tu ne le fais pas, tout est contre toi, puisque tout ce que tu crois est le piège qui sans cesse se renferme doucement et surement sur toute ta vie. Tout est fait pour ne jamais voir ce qui se passe en toi comme dans ta vie, et pourtant, c’est quand tu vois enfin tout ce qui t’arrive que tu commences à comprendre ce qui est et donc ce qui te manipule à l’extrême.

C’est à toi, alors, d’arpenter ton chemin intérieur et de découvrir toute la structure psychologique, mentale et émotionnelle qui t’enferme dans cet enfer permanent. Tu as tout pouvoir, mais ce pouvoir, tu devras le reprendre pas après pas en toi, dans tout ce qui t’y en empêche encore. En toi, tu devras affronter toutes tes ombres, et donc toutes tes peurs, pour pouvoir commencer à remonter au flux authentique de ton être éternel. Une fois ouvert à son mouvement naturel, tu pourras te laisser être et comprendre et voir le monde du haut de toute ton infinité.

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