Sous le ciel et l’art le soleil me parle

par Rémy

Comme tout un chacun je l’espère il m’arrive de lever la tête lorsque je marche dehors, de prendre une respiration et de regarder le ciel.

Comme beaucoup d’autres, en tout cas je l’espère, lorsque je regarde là-haut c’est souvent pour y chercher du beau ; jour ou nuit, sous les étoiles nombreuses ou sous l’étoile unique, quelque soit la météo, mes yeux visent le ciel et le scrute en quête de merveilleux.

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Et le ciel n’est jamais trop avare de ces phénomènes atmosphériques qui réjouissent la vue et l’âme par le feu des couleurs, la forme des nuages ou la nuance si spéciale de la lumière. Et parfois le ciel est juste bleu, bleu comme sur un dessin d’enfant, lisse et plat, ennuyeux. Mais quand ce n’est pas le cas et que les cieux se parent de ce que j’apparente à du beau, je ne peux m’empêcher de penser à deux choses, les hommes préhistoriques et les peintres.

Dans le premier des cas, je pense à ces hommes qui confrontaient à l’inattendu spectacle du ciel sans avoir les clefs pour le décrypter étaient confrontés à l’irruption irréfléchie du beau et cette perspective de savoir l’homme surpris en son for intérieur par une beauté qu’il ne pouvait pas nommer me donne un doux frisson.

Lorsque je pense aux peintres, je pense à l’art de leur regard, ce regard qui a su plonger dans l’éphémère de ce réel et y tremper leurs pinceaux. Il serait prétentieux d’affirmer que regarder le ciel m’aide à comprendre les uns et les autres, mais lorsque je suis surpris, ému ou simplement porté par la beauté d’un ciel, je me sens un plus proche d’eux ; les découvreurs des merveilles et ceux qui plus tard ont su les transcender.

Source: http://les-arts-debauches.over-blog.com/

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