par Steeve Beckow

Nous sommes en train de voir nos problèmes les plus profonds être soulevés par les nouvelles de catastrophes, d’attentats à la bombe, etc.

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Nos peurs remontent à la surface, sont vécues et, dans cette atmosphère raréfiée, sont abandonnées plutôt que d’être dynamisées et repoussées vers le bas.

En même temps, les mêmes énergies qui facilitent la libération de nos problèmes élèvent aussi chaque cellule de notre corps, avec d’autres changements conséquents.

L’effet net de tout cela est de déconstruire le moi égotique que nous avons travaillé à construire au cours de tant de vies.

Notre image, notre regard, nos gestes, notre ton, tout ce qui nous concerne et la façon dont nous nous habillons, ce que nous possédons, qui nous épousons, etc. font partie de notre moi égotique et nous voilà en train de détruire tout l’édifice. Dans la benne à ordures, il y a probablement le travail de toute une vie.

C’est là que va aussi “le péché originel”, car ce qui nous reste, c’est “l’innocence originelle”.

Nous sommes revenus à notre Soi naturellement innocent. “Sahaja” comme dans Sahaja Samadhi – qui est Ascension – et qui signifie “naturel”.

Lao Tzu nous invite à “toucher le vide ultime”. (1) Il n’y a pas de moi construit. Et nous le faisons en lâchant prise.

Ajahn Sumedho a rendu le bouddhisme facile pour nous tous en faisant bouillir ce que nous devions faire en deux mots :

“Je vous simplifie la tâche, pour vous éviter d’être pris dans d’incroyables souffrances. Il n’y a rien de plus triste que d’avoir à assister à des conférences bouddhistes internationales !

“Certains d’entre vous pourraient avoir le désir de devenir le Bouddha de l’époque, Maitreya, rayonnant l’amour à travers le monde. Sois juste un ver de terre qui ne connaît que deux mots : “Lâche, lâche” (2)

C’est ce que nous faisons – abandonner le moi égotique – l’image de nous-mêmes que nous avons et que nous projetons pour l’approbation et l’acceptation des autres.

Nous nous déclarons prêts et disposés à nous tenir ici sans rien ou sans agir, sans notre “racket” et sans nos chiffres. Juste nous, organiques et crus. C’est effrayant, mais aussi très libérateur.

Références:

(1) Lao Tzu, The Way of Life. The Tao Te Ching. trans. R.B. Blakney. New York, etc.: Avon, 1975, verse 16, 68.

(2) Ajahn Sumedho, Cittaviveka. Teachings from the Silent Mind. (Hemel Hempstead: Amaravati Publications, 1992; c1984, 44.

Source: http://goldenageofgaia.com/

Traduction la Presse Galactique

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