par Samia Aissaoui 

La conscience se rappelle à elle-même sans cesse dans tous les chemins qu’elle s’offre au sein de l’expérience humaine.

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Les croyances, captées et glanées durant le vécu de chacun, deviennent dans le quotidien des automatismes inconscients qui dirigent l’existence. Mais tout cela n’est qu’un maillage de programmes éphémères qui se déroulent dans une réalité tangible si parfaite.

Ces mécanismes ancrés profondément dans le système de croyances, dans la mémoire de l’individu deviennent sécurisants. L’égo/mental, qui en est à l’origine, s’approprie l’ensemble du film vie se créant ainsi un personnage qui s’attache à ce qu’il croit comme étant la seule vérité. Il met une focalisation permanente sur les multiples mémoires du scénario, ne naviguant que dans ce qu’il connait, sait et comprend, rejetant tout ce qui lui est étranger et inconnu.

Le focus constant sur ces programmes devient des convictions ne laissant pas la place à l’incertitude et à la possibilité que tout cela est juste du conditionnement et de l’identification. Cependant, Tout ceci est issu de la conscience elle-même qui fait l’expérience inversée de se perdre dans le seul but de se reconnaître elle-même.

Ces données inversées fonctionnent en sens contraire, occultant à l’occasion la nature véritable que nous sommes. Ce qui donne une vision qui part de l’extérieur, quand tout est émis depuis toujours de l’intérieur. Les choses et les personnes sont vues pourtant comme étant séparées de ce que Je Suis, alors que tout est Un et déjà unifié.

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Cependant, la conscience est elle-même ce programme inversé. Tout est elle. Elle se fait croire qu’elle regarde le monde de l’extérieur quand en réalité elle est en permanence de l’intérieur. Elle s’invente des programmes pour faire l’exploration de la dualité quand tout est unité, tout en étant aussi la dualité. Elle se fait le jeu de croire qu’elle a besoin des autres pour exister, quand les autres et l’existence sont encore elle-même. Elle est en recherche d’équilibre quand elle est l’équilibre. Elle projette un personnage perdu quand elle est le personnage et la perte à la fois.

C’est cela le retournement de la conscience et la reconnaissance de Soi. Tout ramène à elle dans cette exploration et ce voyage perpétuels et en chaque instant.

Comme elle ne peut se définir, parce qu’elle est indéfinissable, elle se découvre dans tous les sujets de l’expérience de ce monde.

C’est là que la souffrance cesse, dès lors qu’il est réalisé que tout, absolument tout est son émanation. La résistance disparaît, lorsque cela est vu, alors elle s’accueille elle-même en découvrant qu’elle est l’accueil et la beauté dans tout ce qu’elle Est. Elle redevient amoureuse de ce qui jaillit d’elle-même sans exception. Elle ne peut plus se rejeter parce qu’elle est le macrocosme comme le microcosme.

Elle englobe la totalité et l’éternité à l’infini sans condition.

Source: http://samia-aissaoui.com/

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