Question :

Pourriez-vous nous dire quelques mots sur l’argent, le type d’énergie qui se manifeste à travers lui, son rôle dans l’âge qui vient, son rôle dans notre vie ?

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Réponse de Pastor :

En fait, on me demande de parler d’une chose qui n’existe pas. Pour que je puisse parler d’une chose, il faut que cette chose soit réelle, et que cette réalité soit reproduite dans le sein même des énergies cosmiques.

Or sur la terre circulent des énergies qui n’ont aucune contrepartie cosmique.
Si on essaie d’imaginer que l’argent est amour, dans le cas où l’argent est vécu et représente une contrepartie d’amour, l’amour ne résonne pas de cette manière dans le cosmos. Même si on essaie d’imaginer que l’argent est un principe énergétique, bien que cela ne soit pas une idée fausse, cela n’a aucune réalité cosmique, puisque l’énergie est un véritable feu, donc une fréquence et non pas un moyen.

Il faut donc faire la différence entre les lois qui vivent en tant que réalité dans l’univers, le cosmos, et qui maintiennent la vie, l’atome, la cellule, et les lois qui sont tout simplement des institutions, qui ne vivent pas plus longtemps que le système social, soit la vie d’échange que les hommes entretiennent entre eux, un peu comme ils entretiennent le pouvoir de la parole et de la communication.

La communication, la langue, qu’elle soit française, anglaise, latine ou autre, n’a aucune réalité dans le cosmos, aucune résonance.
Plus on monte dans les degrés de la vie cosmique, plus on rencontre la parole, ou le pouvoir du son, en tant que télépathie, en tant qu’idée. Il y a une résonance, comme il existe une résonance dans les mots, mais il n’y a pas extériorisation par un organe. Ce qui fait que la parole n’est en fait qu’une extériorisation d’une institution vécue sur le plan de la terre, et non pas sur un plan cosmique.

Sur un plan cosmique, c’est le verbe ou l’idée qui existent. Mais l’idée tombant dans la matière devient une parole et ainsi, toute idée qui tombe dans la matière ou qui se confronte à un système, devient quelque chose qui n’est pas ou qui n’est plus. C’est là la grande déformation du miroir. Un peu comme un grand oiseau dont la vie se trouverait dans l’immensité du ciel, et à cause de la force d’attraction de la terre, il se trouverait précipité dans le fond de la mer.

Pour l’individu qui vit à la surface de ces eaux, lorsqu’il va regarder en direction de la chose tombée, il ne verra que son reflet, et encore, un reflet perturbé par le mouvement de la vague qui est à la surface. Même s’il est à l’intérieur des eaux, ce sera un reflet perturbé par le mouvement des flux marins. Tout n’est que reflet dans votre société, et c’est pour cela que vous n’arrivez pas à la diriger et à négocier avec les valeurs sociales.

Alors comment négocier ces réalités sociales ?

C’est simple, il faut y aller tout simplement avec un cœur ouvert et honnête, et non pas chercher les complications. Autrement dit, ne pas mettre une valeur sur la chose, mais la considérer telle qu’elle est vécue dans son principe social et donc ne pas y rajouter un certain principe émotionnel, mental ou intellectuel. Vous me parlez de l’argent, et je vous ai dit qu’il n’avait aucune réalité, à part ce code institutionnel que vous lui avez donné depuis l’origine. Si j’ai semblé vous choquer, je vais m’en expliquer:

L’homme s’imagine que hors de l’argent il n’existe pas de pouvoir, même pas celui d’accomplir quoi que ce soit. C’est faux. Le véritable pouvoir, même celui d’accomplir ou de manifester, ne réside pas dans l’argent, le kilo d’or ou de pierres précieuses que l’homme possède. La manifestation et le pouvoir de manifestation n’appartiennent pas à ce trésor, ils appartiennent au rayonnement de l’être.
Vous allez me dire que ce rayonnement peut être limité dans la manifestation ou dans les circonstances, seulement s’il y a une certaine monnaie, ou s’il existe un certain pouvoir d’achat. Si l’on considère les cinq principes humains, oui c’est certain, mais si l’on considère le pouvoir du rayonnement c’est complètement faux.

À partir du moment où un rayonnement est suffisamment efficace pour véritablement fonctionner, tout ce qui est nécessaire arrive. Si c’est l’argent, il arrive. Si c’est une personne X ou Z, cette personne arrive. Si c’est un bateau ou un avion qu’il faut, le bateau ou l’avion arrive et pas par magie, mais par alchimie.

La nécessité, lorsqu’elle est vécue, programmée, lorsqu’elle est envoyée par un individu capable de ce rayonnement et qui fait de cette nécessité une graine, donc qui lui donne vie, lorsqu’elle se présente sur la scène du monde, elle n’est plus un besoin, mais en germant, elle attire son objet ou son moyen de manifestation.

Ainsi la nécessité n’est plus vécue comme un besoin ou un handicap, comme vous le vivez quotidiennement. Vous vivez vos nécessités comme des handicaps.
Vous avez besoin de manger, c’est un handicap, parce que pour cela il va falloir gagner de l’argent.
Vous avez besoin de vous chauffer, c’est un handicap, parce qu’il va falloir gagner de l’argent pour acheter du bois, du charbon ou du pétrole.
Vous avez besoin de vous déplacer, vous avez besoin d’un véhicule, c’est un handicap, parce qu’il va falloir de l’argent pour acheter ce véhicule et son carburant.
Les humains vivent donc tout comme un handicap, et ainsi, ils se chargent véritablement du handicap, au lieu de regarder la nécessité qui se présente. « Je dois me déplacer » Si ce déplacement est réellement un besoin sur le plan de son âme, soit dans l’activité même de sa destinée, automatiquement le déplacement va avoir lieu, et cette personne peut très bien croiser quelqu’un qui parte dans la même direction et va l’emmener.

Ce qui ne veut pas dire que la vie est une suite de miracles ou de mirages. Il faut faire la différence entre ce que l’on appelle miracle et les nécessités germées que j’essaie de vous expliquer maintenant. L’homme ne s’en rend pas compte et ne sait pas utiliser l’immense pouvoir dans la terre, soit le pouvoir de la mère, parce qu’il l’associe trop à quelque chose qui ressemble au pouvoir du maître. Quand l’homme aura compris ce qu’est la terre et qu’il l’aura identifiée à la mère, qu’il saura jouer avec son pouvoir, il ne sera plus jamais pauvre, il n’aura même plus besoin de cultiver la terre pour en tirer du fruit. Le fruit sortira de lui-même en toute saison.

Quel est ce pouvoir ?
Tout simplement celui de l’abondance.

D’où vient-il ?
Du simple fait, que la loi cosmique veut que chaque planète représente la mère de l’humanité.

Quel est le principe d’une mère ?

C’est d’avoir un sein, de fabriquer du lait et de le donner à son enfant pour le nourrir. C’est son principe immanent et intrinsèque. On ne peut pas renier ce principe-là, et ne pas le voir, c’est ne pas être initié aux lois mêmes de terre. Tout le monde veut être initié face à Dieu, tout le monde veut être initié face au père. Je ne renie pas le fait, car il est vrai. Mais il faut être aussi initié face à la mère et ça, c’est autre chose, c’est une partie cachée que l’homme ne comprend pas très bien. Même lorsqu’on lui parle de manière déformée par la religion, de la vierge Marie, de la mère cosmique, l’homme ne comprend pas ce que cela veut dire parce qu’il ne sait pas de qui on parle.

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De qui parle-t-on ?
On parle des forces nourricières de la terre. Regardez ce qui est écrit dans la Bible. Dans la Bible, au début, l’homme était considéré comme vivant dans un paradis, l’Éden, où tout lui était offert en abondance. Il vivait nu, il n’avait même pas froid. Cela veut dire que les saisons de l’hiver, de l’automne et du printemps n’existaient pas, seul l’été éternel existait. On ne parle même pas d’âge pour Adam et Ève, on ne les situe ni dans l’enfance, ni dans l’âge adulte, ni dans la vieillesse. On parle d’un homme et d’une femme. Ils étaient donc éternels. La forme elle-même pouvait se perpétuer éternellement.

La cellule a ce pouvoir, elle n’est pas limitée, même si elle a des cycles, des biorythmes et qu’elle vit une certaine mort, elle peut, malgré la mort, se renouveler et se perpétuer. Exactement comme après le sommeil, vous pouvez retrouver votre activité mentale. Pourtant vous êtes entrés dans le sommeil, et vous n’êtes pas morts pour autant.

À la fin d’une grande vie, donc à la fin d’un cycle, prenons par exemple cent ou cent vingt ans, et comme le cycle veut qu’une mort existe, donc un sommeil existe, la cellule est capable d’entrer dans une sorte de mort sans pour cela être obligée de retourner à la poussière, mais simplement dans une zone de régénération. Ainsi l’homme peut reprendre sa forme et repartir dans une autre vie, faire une sorte de renaissance, pourtant il conserve le même corps. Mais ça, c’est un détail et je ne veux pas m’y éterniser.

Reprenons Adam et Ève dans le jardin. La terre donnait tout à ce couple. Il n’avait pas besoin de travailler la terre, tous les fruits étaient là disponibles. Réfléchissez bien à cette allégorie. Pourquoi la terre est-elle devenue avare, et qu’elle n’a gardé ses fruits que pour les plus méritants, soit ceux qui travaillent ?

Si l’on se place dans le camp de ceux qui travaillent, de ceux qui pensent que tout est mérite, dans ce sens-là, ils participent à la vie de la matière inconsciente et ignorante, ils sont donc en état de chute. Ceux-là vont devoir travailler. Il est écrit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », mais tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, si tu fais partie de cette humanité qui a tué son frère, qui a tué son semblable spirituel, qui a tué son âme.

Dans le mythe d’Abel et Caïn, il ne s’agit pas simplement de deux frères qui s’entre-tuent et se pardonnent. Il s’agit d’une personnalité, qui pour ne plus entendre la voix mélodieuse de l’âme, trucide l’âme, l’étouffe, l’enterre. Depuis, il faut que la personnalité travaille la terre pour gagner son pain. Alors que, lorsque l’âme pouvait être à fleur de peau, pouvait être pleinement vivante sur la surface de la terre et dans son corps, l’âme n’avait qu’à se servir des fruits de la terre, mais si c’est la personnalité qui vit sur la terre, alors elle doit travailler.
La personnalité n’est en contact qu’avec la croûte terrestre, et non plus avec l’âme, avec le ventre de la terre, donc avec la mère.

Imaginons qu’un enfant désire ne voir en sa mère que la maîtresse de maison qui est fort sage, qui ne veut pas le forcer à l’amour, à l’obéissance, qui fait son lit, ne va pas le réveiller le matin avec un baiser sur le front, mais qui va simplement agiter la sonnette dans le couloir et dire : « Lève-toi, c’est l’heure. » Puis elle va descendre à la cuisine, préparer la nourriture et envoyer l’enfant à l’école, et tout ceci sans un mot.

Un jour l’enfant va se dire : « Chez moi il n’y a pas d’amour, ma mère ne m’aime pas. » Erreur. Ce n’est pas la mère qui n’aime pas son enfant, qui ne prend pas soin de son enfant, c’est l’enfant qui ne sait pas aimer la mère et qui ne sait pas voir dans la mère un foyer d’amour. Les hommes se comportent de la même manière avec la terre.

Si l’on commence à avoir un nouvel état d’esprit vis-à-vis de la terre et des forces nourricières de la terre, la société n’aura plus besoin de valeurs comme celles connues aujourd’hui, comme l’argent, comme la puissance.
On parle de l’argent et je le remets en cause, mais ce n’est pas la seule valeur dont il faut parler dans ce jeu d’échange. Il y a aussi la puissance. Tout le système social est basé sur la puissance. Il y a l’esclave ou l’ouvrier, l’employé, et il y a la hiérarchie et il y a enfin le chef. Toutes les sociétés sont composées de cette manière-là.

En fait, il n’y a aucun esprit communautaire et de synthèse, cela n’existe en aucun point de la terre. Il y a toujours des rapports de puissance entre celui qui est employé et celui qui dirige. Alors, étant donné que tout est rapport, dans la vie, dans les énergies qui composent l’âme sociale, tout devient aussi rapport de force, et c’est pour cela que des énergies comme l’argent et bien d’autres existent pour communiquer avec l’autre.

Regardez, sur une simple analyse relationnelle, vous ne pouvez communiquer entre individus que s’il y a un terrain de communication, un fil de communication. Il y a donc une sympathie et un avis commun, sinon les humains ne sont pas capables de communiquer. Puisque tout est rapport, alors il faut une matière, une substance pour ce rapport. Ce seront tantôt les idées, tantôt la politique, tantôt l’argent ou la puissance. Et c’est à cause de cette manie qu’ont les hommes de tout hiérarchiser, mais aussi de tout vivre sous un angle du rapport, que des valeurs comme l’argent sont nées dans un principe social…

La suite demain

Source: http://www.conscienceuniverselle.fr/

Partagé par la Presse Galactique

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