Laurent Levy

[widget id=”custom_html-12″]

Acceptation Vs Oui/Non

Quand tout est vu comme une possibilité, un possible parmi tant d’autres, alors nous ne sommes plus les mêmes. Nous ne sommes plus des personnes sur un chemin de réalisation de soi.

Au contraire, nous reconnaissons qu’être sur un chemin est une idée, un possible que nous avons validé ou choisi. S’il ne nous met pas en joie, on peut aussi facilement le dé-choisir, lui dire non, et abandonner ainsi le monde et l’identité qui viennent avec cette création.

L’ancien conseil d’accepter son expérience plutôt que de la juger est aujourd’hui amélioré par la reconnaissance que cette expérience n’est pas une vérité en soi; elle est un possible parmi tant d’autres.

Alors il devient évident que nous n’allons accepter , ou ne dire oui, qu’aux possibles qui nous mettent en joie.

Nous allons refuser les possibles qui ne nous le font plus.

Ayant respiré cette façon de vivre, nous comprenons que les possibles sont non seulement des lignes directrices, mais aussi tous les événements qui peuplent ces lignes. Ainsi, quand nous disons oui à une ligne, nous disons oui à ses événements. Et quand nous disons oui à un événement, nous disons oui à sa ligne.

De même, quand nous préférons refuser une situation, qu’elle ne correspond plus à notre choix de joie, nous disons non à la ligne sur laquelle cette situation se produit.

La ligne, ou l’idée directrice n’est pas plus importante que la situation ou l’événement. L’une comme l’autre est vue comme un possible, une proposition, une invitation à prendre ou à laisser.

 

Cette douleur vécue, cette série de pensées négatives, cette manifestation lente de nos désirs, etc. peuvent être rejetées immédiatement. Elles ne correspondent plus à notre envie de réalité. Ainsi, elles disparaissent, car elles ne sont plus désirées.

Il faudrait faire un autre post (voire un livre 🙂 ) sur le fait tout aussi joyeux qu’il n’y a pas de passé qui fasse loi ou poids sur notre expérience. Quand tout est vu comme possible, tout est libre de passé, d’histoire ou de poids. Tout est invitation nouvelle à prendre ou à laisser.

Il n’y a pas de “conséquences” dont il faudrait se méfier, n’est-ce pas, à effacer un passé qui n’existe pas vraiment.

Ainsi, la voie devient libre pour refuser gaiement et naturellement les choses qui ne nous conviennent pas, ne plus les créer, et au contraire joyeusement accueillir ce que nous aimons, ce qui nous fait plaisir.

Ceux-ci sont encore de pauvres mots sur ce qui se passe naturellement, par et depuis le corps.

Source: https://www.laurent-e-levy.com/

[widget id=”custom_html-12″]


la-PG

La PG quotidiene est sur Telegram, VK & Facebook