Seconde partie : PLACE A L’ABONDANCE

par Arwen de La Réault

À propos de la photo que j’ai prise pour illustrer le soleil pénétrant la ramure des arbres, je dois tout de suite m’empresser de préciser que les couleurs que l’on distingue sur les branches, (en forme de corolles de fleurs – violette au cœur jaune et parabole rose au cœur blanc), sont apparues à ma grande surprise, en mettant la photo sur écran. Chacun y reconnaîtra un symbole à sa convenance.

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A tous les marcheurs en Lumière,

J’ai le plaisir de vous retrouver pour la seconde partie de ce grand dossier partagé en trois, afin de vous entretenir ici, de ce que l’on appelle communément « l’abondance ».

L’on aura eu de cesse de vous répéter : « vous êtes le créateur de votre vie » ou encore « tant que l’on porte le blâme sur l’extérieur, on continue d’attirer à soi ce dont on se plaint » ou encore « toute situation extérieure ne fait que refléter votre état intérieur » ou encore « vous êtes à l’origine de tout ce que vous traversez » ou encore « vous êtes un aimant, vous expérimentez ce que, inconsciemment ou pas, vous invitez à venir vous impacter » etc…

On vous a également exhortés à « être Joie », à vous sentir en sécurité, à « respirer » et à expanser l’Amour, indépendamment des circonstances ou des états encore apparents sous vos yeux !

Vous avez compris maintenant que, seul l’homme pose les limites, en qualité de responsable et de créateur pour lui-même.

Donc, qui veut vivre dans l’Abondance devra élever sa fréquence pour se connecter au canal énergétique correspondant à l’Abondance sous toutes ses formes, là où toute ressource regorge et se dispense avec grâce et fluidité. 

Notre abondance ne saurait survenir pour répondre à un besoin dans la matière. Comme tout ce que nous SOMMES, elle EST, sans repère de temps ou de concept social.

Bien sûr on s’est empressé de vous formater selon des vues contraires à ce qui vient d’être expliqué. L’on vous a exhortés à penser, à réagir, à planifier votre vie sur la base de ce que vos sens vous indiquent et cela uniquement à l’aune de ce que vous percevez de la matière. Sans devoir vous interroger un instant si derrière cette matière bien tangible, il n’y aurait pas une autre réalité, un sens différent à ce celui qu’on vous a appris à développer : quelque chose qui n’aurait rien de comparable à votre monde « connu », quelque chose qui serait même à l’opposé de la difficulté et de la douleur, quelque chose de magique, de bon, de beau, d’apaisant, dont la Puissance dissoudrait en une fraction de seconde l’épaisseur et la cruauté de la densité. 

Toutefois, détenteur de sa liberté de choix, l’homme peut à tout moment, s’extraire de cette poisse mentale, aussitôt qu’il a saisi quels sont les principaux handicaps générateurs de constriction du Flux, en même temps que l’impact de nos fréquences et de nos expressions de celles-ci sur la matière…..

Par conséquent, sachant que ce n’est pas en semant du petit épeautre que vous obtiendrez des orchidées, il est plus qu’évident que ce n’est pas non plus en vous maintenant dans des états de stress, de doute, de désolation, d’instabilité ou d’insatisfaction, que vous obtiendrez la Paix intérieure, et encore moins ce qui en découle : le rayonnement et l’abondance en toute chose, interminablement !….

 

La peur du manque est un très grand frein à la survenue manifestée de cette abondance, pour ne pas dire le principal. Parce que l’Univers d’Amour qui nous Connaît et nous soutient, Sait que nous sommes des Créateurs, l’Océan de Lumière dans lequel nous sommes immergés en permanence, nous considère comme des créateurs. Il s’ensuit que nos pensées, nos croyances, nos actes sont suivis à la lettre, tels des « ordres ». Tout ce qui émane de nous est Energie, or, l’Energie est vivante, donc agissante….

Observez cela quelques instants, accueillez-le dans votre cœur, sans essayer de le décoder par le mental. Ressentez alors comme toutes vos peurs sont soutenues par les phrases et les attitudes que vous manifestez à longueur de journées. Elles pourraient se dissoudre en une fraction de seconde et recevoir la transmutation, si vous acceptiez de les remettre toutes entières à l’Unité, à la Grâce divine, à la Conscience christique qui vous habite….   

La peur d’échouer, la peur ne n’être pas assez compétent, ou bien la peur d’être empêché par quelque phénomène que l’humain croit toujours extérieur à lui et indépendant de sa volonté/responsabilité, est une autre forme puissante de blocage pour la réception de l’abondance. Abondance qui, répétons-le, ne concerne pas uniquement l’abondance matérielle et notamment en termes d’aisance financière.                                                                      

Un autre frein, moins évident celui-là, est relatif à la « peur » de la réussite elle-même. S’imaginer devenir abondant après avoir connu des années, voire des décennies de frustration et de pénurie, d’insuffisance dans un domaine ou un autre, peut sembler très déconcertant. Si la personne n’a pas procédé à un effacement profond de son passé émotionnel, elle se retrouve très vite confrontée à l’anxiété, du fait qu’un état plus favorable, lui semble être susceptible de lui échapper à terme.

Tant que la personne est disposée à le croire, son mental intervient automatiquement, afin de bien la rappeler à toutes les mémoires d’échec ou d’obstruction l’ayant blessée par le passé. Et cela, sans occulter le travail de sape des idées-reçues, appelant au dénigrement souvent instinctif du domaine convoité. Ce qui conduit à la culpabilité de désirer quelque chose que l’on a appris à mépriser ou à discréditer, souvent sur injonctions éducationnelles, religieuses ou philosophiques…  

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Et puis, existe un 4e très grand frein, c’est celui qui se situe dans l’inconscient : l’auto-sabotage inscrit dans les mémoires cellulaires. 

Il nous faut savoir que nous sommes toujours à la source de notre propre abondance et de toutes nos bénédictions, puisque notre Cœur est notre corne d’abondance ! Il ne faut jamais écouter le mental lorsqu’il croit nous aider en nous rappelant à l’obligation de nous auto-saboter, ainsi que nous lui avons appris à le faire quand nous étions enfants. 

Il ne faut surtout pas lutter non plus, car l’instant où nous commençons à contrer ces automatismes au lieu de les Aimer, est l’indice que nous obéissons à notre mental en lui abandonnant notre pouvoir et la Connaissance de qui nous sommes. 

Pour l’heure, le niveau de conscience de l’homme, autorise uniquement la découverte de technologies et de connaissances qui le détruisent. Quand l’être humain puise dans le creuset de son cerveau pour créer, au lieu de puiser dans celui de l’Univers d’Amour infini auquel il est, par nature, connecté en permanence, il ne reçoit que des réponses en provenance de ce qui est limité, obéissant aux programmations du cerveau. C’est-à-dire, l’auto-sabotage depuis l’infiniment petit en lui, jusqu’à l’infiniment grand dont il ignore représenter la parfaite configuration matérialisée, jusque dans le  moindre de ses atomes.

A force de rechercher et de vouloir expliquer les raisons qui nous séparent de l’Amour, nous ne faisons qu’affirmer notre séparation. Par conséquent, nous ne pouvons pas vivre dans la fluidité de l’abondance, car cette dernière ne repose pas sur des spéculations. Nous ne pouvons tenter d’atteindre à l’extérieur et par des éléments extérieurs, ce qui réside déjà à l’intérieur de nous. Notre abondance, dans tous les sens du terme, est le reflet de notre niveau de Conscience, notre signature vibratoire, le reflet de l’Amour et de la reconnaissance que nous avons pour nous-mêmes. Elle est le marqueur du degré de notre abandon au Flux, de notre Confiance en l’Unité ainsi que dans le soutien actif de toute la hiérarchie céleste, à l’Œuvre pour accomplir nos souhaits, à condition bien entendu, que nos souhaits ne résultent pas des conditionnements de bas étage.

C’est pourquoi il nous faut présentement passer par tous les déconditionnements à la peur qui nous colle à la peau. 

Et puisque pour beaucoup de personnes encore, le mot abondance se relie en priorité à la notion financière, assortie de toutes les faussetés qui sont véhiculées à son propos, j’aimerais communiquer quelques éléments correcteurs se rapportant à l’argent dans la vie humaine.  

 

RÔLE ET PLACE DE L’ARGENT DANS LA VIE HUMAINE

Intrinsèquement parlant, la richesse matérielle ne représente pas grand-chose. Elle permet quand même de s’élever au-dessus des nécessités de ce monde. Elle délie de tellement de fardeaux insupportables en son absence !

Or, avant tout autre chose, l’état de nos finances reflète et symbolise notre richesse intérieure. Cependant, il y a la richesse que l’on construit et celle que l’on attend.

Les gens matériellement aisés ont forcément été, conscients ou non, spirituellement ou pas, les créateurs de leur richesse. Tandis que les autres, attendent une richesse venue de l’extérieur, par celle d’autrui. 

La véritable richesse ne peut se construire que sur les bases de l’Amour. L’autre, celle que l’on attend (95% des cas) est faite de ruses, de calculs établis sur la peur, l’esprit de domination/exploitation, ou bien repose sur la passivité/asservissement (embrigadement économique à courte vue, salariat réducteur, dépendance aux prestations sociales et primes d’état, assistanat…)   

 

Avoir de l’argent, c’est rencontrer l’opportunité naturelle de réunir les fonds appropriés à l’édification d’une vie qui vous ressemble, en cohérence avec votre fréquence vibratoire. C’est s’autoriser à ne plus se limiter en quoi que ce soit. C’est favoriser les conditions qui permettent de réaliser les projets par lesquels on exprime qui l’on EST, afin d’œuvrer sur Terre ainsi que l’on a choisi de le faire. 

Avoir de l’argent ne signifie donc ni obtenir, ni atteindre un but, ni prendre une revanche sur un passé, ou quoi que ce soit de ce genre.

L’argent n’est pas le moyen qui permet de « faire », mais « d’Être », si toutefois l’individu s’y autorise (J’AI parce que JE SUIS). 

La richesse matérielle n’a pas à être quémandée, elle doit être rayonnée. Elle EST, présente et disponible pour chacun d’entre les hommes. Il appartient à chacun de savoir la manifester durablement après avoir saisi que l’argent, ainsi que toute matière, est d’abord une Energie. 

Comme n’importe quelle Energie, la matérialité procède de l’Amour universel dont la profusion en toute chose devient une réalité pour celui qui s’élève en esprit et en vibration. J’entends par là, celui qui s’est défait de l’attachement à ses programmations cellulaires, en même temps que de l’obligation instinctive d’obéir aux sommations inconscientes résultant des pactes de l’enfance par le biais desquels nous « chiffrons » notre valeur d’homme.

Chacun est à la juste place qu’il a choisi d’occuper.

Tout ce qui nous advient, opulence ou indigence, demeure l’apanage du Grand Œuvre (relatif à nos contrats d’Âme) et reste lié au degré de notre éveil de Conscience, capable en rehaussant son niveau, de modifier un Plan d’incarnation. Ne connaître aucune difficulté matérielle étant par ailleurs, inhérent à l’état naturel de l’Être évolué.

L’argent est la forme matérialisée de la plénitude. Tout être peut la manifester extérieurement comme résultant de sa conviction d’être en lien avec le Créateur en permanence.

Le détenteur de richesse financière n’a pas à se justifier auprès des instances terriennes, car rien ne procède du hasard ni des projections mentales. 

N’importe qui pourrait être comblé et n’avoir à souffrir d’aucune carence, si l’humain se libérait de sa programmation autodestructive de naissance, s’il s’aimait assez pour cela.

Nos lieux et conditions de vie nous représentent. Les personnes qui affirment le contraire sont des colporteurs de faux : ceux qui sont encore profondément enfouis dans la densité sombre de la matière, prisonniers des luttes interminables dont elle est constituée. 

Ces individus très attardés sur le chemin de l’Eveil ne peuvent, par conséquent, pas concevoir une version plus éclairée de la vie.

Certains d’entre eux dégringolent assez bas pour propager avec une certaine « bonne foi », les désinformations en provenance des égrégores d’énergies reptiliennes par lesquelles ils sont inconsciemment assujettis, afin de maintenir la Terre sous le joug du manque, de la déstabilisation et de l’obscurantisme. 

 

A l’échelle individuelle, l’état des finances correspond toujours à la représentation que l’on se fait de l’image et de l’estime de soi, de la place que l’on s’octroie en ce monde ! Autant de domaines que l’homme saborde à longueur de journées en raison de l’autosuggestion négativiste et instinctive dont il a sursaturé ses cellules en naissant, et dont la pratique du « socialement intégré », n’a aucune chance de l’exorciser.

Pour l’être éveillé, attirer l’argent en provenance de la Banque céleste, est aussi simple que pour l’humain lambda, le fait de retirer des espèces au distributeur de sa banque, lorsque son compte est approvisionné en conséquence. 

La seule condition, si condition il y a, consiste en ce qu’un individu (1) connaisse l’existence de ce « compte spécial » disponible, intarissable et pourvu à profusion dans l’Invisible, (2) qu’il sache que ce compte lui appartient de toute Eternité, de plein Droit universel, (3) qu’il ose y puiser à volonté les quantités à sa convenance. 

Bien évidemment, cet argent se matérialise très concrètement en transitant par les canaux financiers que connaît l’homme. 

Traditionnellement sur Terre, on obtient de l’argent par le canal du travail (une augmentation substantielle de salaire, une création d’entreprise etc.), par un héritage, une vente de biens, mais aussi par le canal des jeux d’argent. Dans ce dernier cas, le hasard ou la chance n’auront en rien participé, d’autant moins que ces deux mots sont autant abscons qu’ineptes, car ils n’existent pas dans les mondes de la Lumière.

L’Energie se sert indifféremment de tous les conduits existant dans la densité, afin d’acheminer l’abondance vers une vie humaine, proportionnellement à la hauteur vibratoire de l’individu qui appelle à recevoir l’aisance matérielle. Seul l’humain s’impose des critères de valeur, de quantité, de vraisemblance ou de droiture quant à la manière d’attirer à soi la fortune.

Les ressources financières, à l’instar de toutes autres formes d’abondance, adviennent comme une évidence, dès lors que l’être cesse de poser sur lui-même et sur la vie en général, un regard limité à l’aune de ses croyances, résultant des idées-reçues et de la rotation en boumerang du rapport préconçu de causes à effets, inconsciemment activé face à n’importe quel événement.

Il n’y a pas de mauvais argent, il n’y a parfois, que de détestables manières de s’en procurer ou de l’utiliser.

Toutefois, s’accorder avec ce qui précède, relève là encore, de la qualité du niveau d’élévation psychique et vibratoire de l’individu. 

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Les ¾ de la population planétaire déplorent la rudesse de la vie, le coût de l’investissement mental et émotionnel d’une « réussite » personnelle.

Ces mêmes personnes croient fermement entretenir une mauvaise relation à l’argent, voire un conflit. Le rapport que nous entretenons vis-à-vis de l’argent, est non seulement souvent le même que celui qu’avaient nos parents, mais encore est-il le reflet du conflit entretenu avec soi-même.

La vérité est que ces personnes alimentent le conflit avec elles seules. 

Leur véritable problématique se situe dans le combat qu’elles mènent depuis leur début de vie, et qu’elles n’ont toujours pas dépassé : la lutte pour l’autonomie dans la matière d’une part, et d’autre part, la lutte pour retrouver leur Essence, la Pleine Conscience.

Beaucoup rêvent de liberté, parce que tout le monde sait que, dans la densité 3D, il s’agit d’un leurre. Mais peu briguent l’autonomie, parce que le mot fait peur. 

Il signifie que l’on s’est affranchi des entraves de l’enfance et que l’on ose être soi-même, sans rendre de compte à qui que ce soit.

Ce qui parallèlement suppose que l’on sache gérer cette autonomie, que l’on se soit reconnu l’ambition qui lui est indexée, tout comme les facultés pour s’y spécifier.

Or, soit que l’enfant ait vécu sous l’emprise de parents réducteurs ne l’autorisant à aucune liberté de mouvements, soit qu’il ait rencontré des parents faibles ne lui apportant aucun modèle structurant, ni aucune forme d’éveil sécurisant, il manquera à l’être devenu adulte, un socle de stabilité fondamental, s’il espère voler léger de ses propres ailes. 

Pour les premiers, être autonome implique que l’on cesse de conférer du pouvoir à toute instance extérieure à soi, que l’on ne craigne plus les représailles, le désaveu, le désamour, si l’on s’écarte des lignes imposées. Cela signifie que l’on se déconditionne de l’obéissance aux injonctions du passé, que l’on ne soit plus soumis à vivre dans la relégation, que l’on n’apporte plus aucun crédit aux projections négatives portées contre soi.

Mais pour les personnes ayant vécu sous emprise, souvent cela veut dire mourir, parce que cela inclue la notion de solitude surtout si elle est vécue au sens d’isolement. 

Or, l’enfant issu d’une famille possessive et/ou autoritariste, éprouve plus que tout autre, le besoin de se sentir entouré, le besoin de croire qu’il a une place à gagner, puis à conserver dans le cœur et la vie d’autrui.

Être financièrement ou émotionnellement autonome, indiquerait que « l’enfant » peut grandir sans crainte, qu’il n’a plus besoin qu’on prenne soin de lui, que ses parents l’aiment et le respectent assez pour lui faire l’honneur de le savoir capable de se débrouiller sans eux.

De son côté, « l’enfant » aurait envie de grandir, non plus pour s’enfuir, mais pour expérimenter la vie avec enthousiasme et audace. Il ne se dévaloriserait plus et n’aurait donc plus peur d’échouer. De ce fait, il ne créerait plus l’échec. Il n’attirerait plus à lui le produit des croyances passées, sur le modèle personnel desquelles tout un chacun fonde une représentation arbitraire de ce que doit être sa propre vie. Ce en quoi par conséquent, il se condamne involontairement à réitérer des causes nuisibles, assorties de leurs effets déflagrateurs. 

 

Pour les seconds, être autonome est tout bonnement inenvisageable. 

Dans les deux cas, l’individu ignore qui il est. Toutefois, dans la seconde version, l’absence de pièces maîtresses est encore plus flagrante et dommageable.  Ce qui compromet davantage la reconstitution du puzzle.

Ici, l’on n’a pas suscité chez l’enfant, le goût de l’ambition. Avoir de l’ambition, c’est se donner du rêve. Pour qu’un enfant sache rêver, il faut qu’il se sente en sécurité. Mais il n’est aucune sécurité concevable dans ces familles où l’enfant s’enfonce dans le vide, chaque fois qu’il essaie de s’appuyer sur ses parents, sans rencontrer le moindre indice de verticalité consistante. 

Lorsqu’on a le sentiment de n’être « personne », on a la tentation de faire du saut à l’élastique, de se surexposer au danger, ou de devoir s’auto-agresser afin de se prouver qu’on ressent encore quelque chose, qu’on est en vie sans toutefois la mériter. Dans ce cas, les scarifications que l’on s’impose sont avant tout psychiques, et ces charges compulsives, ne s’assortissent jamais du principe de l’innocuité. 

 

« Il faut tout mettre en œuvre pour réduire les inégalités » disent les politiques !

Alors que les inégalités sont inhérentes à la nature humaine en 3D !

Pour avoir vu pousser sa funeste racine au pied de la croix christique, la notion d’égalité conduit en droite ligne à celle du sentiment d’injustice, de frustration et de jalousie. 

Les chrétiens ont toujours porté la damnation sur celui qui s’enrichit. Non seulement il est suspecté d’avoir malhonnêtement gagné sa fortune, mais encore lui prête-t-on le tort ou l’arrogance d’entretenir des accointances démoniaques.

Autrefois, les grandes fortunes n’obtenaient de vivre en paix avec le clergé qu’au prix de libéralités dispensées à son profit. L’Eglise oubliait alors de les blâmer pour hérésie.

Dans le cas contraire, il fallait dissimuler au mieux, ce que l’on nomme aujourd’hui les signes extérieurs de richesse. D’où l’aphorisme populaire : « pour vivre heureux, vivons cachés ». A la différence des protestants qui eux, croyaient que pour s’enrichir, il fallait nécessairement être béni de Dieu. C’est sans doute la raison pour laquelle les anglo-saxons ont toujours prospéré plus intelligemment et plus vite que les latins.

Le budget d’un être « éveillé » évolue graduellement, de façon à s’adapter à ses goûts tout en satisfaisant ses besoins. 

L’être humain « séparé » lui, évalue sa vie et la calcule selon le principe contraire, considérant comme on le lui a appris, qu’il doit prioritairement ajuster ses besoins, puis éventuellement ses goûts en fonction de son budget.

Inutile donc d’introduire sur ce thème un débat moral qui ne se justifie pas.

Tout discours réducteur à propos de l’argent, émane immanquablement de toutes petites cervelles, bloquées consciemment ou pas, dans la culture du manque. Au point d’en tirer parfois une certaine fierté, voire de l’orgueil, parce que cette attitude participe de la croyance millénaire et bien jésuite, selon laquelle l’homme doit gagner son pain à la sueur de son front, qu’il faut toujours tout mériter dans la difficulté et le sacrifice, ou bien que d’autres ont forcément davantage besoin que soi, ou encore qu’il faille se dépouiller pour témoigner d’un cœur pur !!! 

Autant d’enseignements bibliques intentionnellement déformés, pour être intégralement interprétés au premier degré de la lettre. Car, selon les textes sacrés, il ne s’agit pas de renoncement au matériel, pas plus que d’abnégation préconisée.

Le dépouillement dont il est question, concerne celui du fourmillement permanent des fausses croyances dans le mental humain.

       Photo Arwen de La Réault

 

Nous n’avons rien à faire pour obtenir, nous n’avons pas à demander, nous n’avons pas à construire, nous n’avons pas à prier, nous n’avons pas à créer à proprement parler… Mais aujourd’hui pour nous, créer veut dire : laisser, permettre que se révèle sans effort, dans le visible, ce qui existe déjà à profusion dans notre monde intérieur. Lorsqu’on a bien compris ce que notre habitacle de chair renferme de trésors infinis, de bénédictions à notre disposition constante, nous comprenons du même coup que nous n’avons plus à imaginer, nous n’avons plus à chercher des méthodes ou des manières sophistiquées pour dire ou faire les choses afin que notre félicité advienne…. Elle EST, de toutes façons ! 

Il ne nous reste plus qu’à la reconnaître et par Amour pour nous-mêmes, ne plus être un frein ou un obstacle, afin qu’Elle puisse émerger dans sa simple magnificence, depuis les profondeurs de la Création, jusqu’à la surface concrète de la matière ! Ce qui implique que nous sachions accueillir, nous autoriser à recevoir.

 

La Foi est votre garantie, c’est votre seule contribution requise. C’est l’équivalent des arrhes que vous déposez chez un commerçant en attendant que votre commande soit délivrée.

Lorsqu’il vous arrive d’avoir recours à cette manière de procéder pour conclure un achat, vous ressortez du magasin sans vous inquiéter : vous savez qu’à partir de l’instant où vous avez versé vos arrhes, l’objet de votre commande parviendra inévitablement, dans le respect des temps nécessaires qu’on vous aura fixés pour le réapprovisionnement. 

Avec les processus vibratoires des dimensions supérieures, c’est un peu le même schéma. Vous passez votre « commande » auprès des Instances célestes…. La Foi que vous maintenez avec la certitude que votre projet aboutit, correspond à vos arrhes, en attendant que la manifestation se présente à vos yeux.

L’on ne saurait transformer une quelconque situation à partir d’un lieu de résistance. Ce serait donner du pouvoir à ce qui n’est pas souhaité. 

La notion du manque est donc une absurdité. Autrefois, je disais aux personnes que j’accompagne : « manquer d’argent ou avoir peur d’en manquer, c’est comme être assis en permanence sur un coffre rempli d’or, sans savoir ce qu’il contient, et par conséquent, se demander (dans la position « du penseur » de Rodin), comme pouvoir finir le mois »….

Si l’on reconnaît que l’abondance n’est pas seulement liée à l’argent mais qu’elle comprend tout ce qui est nécessaire à notre bien-être dans tous les domaines, pour pouvoir accomplir notre mission sur Terre en conditions agréables, si l’on a bien saisi de quelle Instance divine nous dépendons tous, on peut aisément déduire que nous ne pouvons jamais en être séparés, peu importe ce que la matière démontre encore à nos yeux pour nous inciter à dépasser nos vieilles croyances. 

Autrement dit : la planche à billets, c’est vous, c’est chacun de nous !

Obtenir et faire croître l’abondance signifie que vous vous autorisez à puiser naturellement dans le réservoir divin pour matérialiser ce qui vous est nécessaire afin de réaliser l’expérience que vous avez choisie de vivre en conscience.

Plus nous sommes capables de nous affranchir de nos peurs, de nos doutes, des idées-reçues au cours de tous nos apprentissages, en fonction des modèles caricaturaux qui nous ont été imposés, et plus nous nous rapprochons du déversement de la manne céleste. Si, pour une raisons quelconque vous pensez que vos rêves ne sont pas réalisables, ou bien que d’un point de vue rationnel, le risque d’infaisabilité dans la matière est trop élevé, cela signifie que vous persistez à vouloir créer à partir d’une fréquence de limitation, de séparation, de jugement etc…, ce qui bien sûr, ferme la porte à tous les possibles.

Immédiatement alors, souvenez-vous que l’Océan d’Amour dans lequel nous sommes immergés en permanence, nous guide toujours précisément vers la réalisation de ce qu’il y a de mieux pour nous, même si l’humain ne le comprend pas ou ne l’imaginait pas telles que les circonstances se présentent à lui. Rappelez-vous que tout est le dessein du Créateur, que l’on ne peut choisir qu’entre deux énergies : la peur ou l’Amour. 

Si vous choisissez l’Amour, une armée d’Anges experts dans le domaine qui vous tient à cœur, se mobilisera instantanément pour vous conduire à juste fin, à condition que vous le leur demandiez et que vous vous laissiez guider docilement, hors de vos schémas d’attente et de vos projections linéaires…. Tous vos projets doivent naître d’une intention pure, pour une finalité visant à servir l’ensemble et non l’ego….

 

Restez dans l’Energie de l’Union sacrée, mes très chers frères et sœurs de la Terre ! Ne doutez plus de vous, ne vous abaissez plus, ne demandez rien selon des supplications mécaniques, tout en continuant à déplorer que ce que vous réclamez ne soit toujours pas là… L’Univers qui se tient à vos ordres, vous gratifierait de ce sur quoi vous vous concentrez, c’est-à-dire le manque !

Nous sommes tous aimés et soutenus au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir. Ne l’oubliez plus jamais !

Aller vers une dimension supérieure, c’est accepter de s’arracher consciemment à tous les codes et principes en vigueur dans les étages inférieurs. Alors rallumez le flambeau de vos cœurs, réaccordez-vous à votre filiation divine, et laissez tomber tout le reste. 

Vous êtes tous beaux, puissants, capables du miracle ascensionnel individuel parce que le Christ vivant est en chacun de vous, en chacun de nous.

Je vous remercie pour votre lecture attentive. Je vous attends pour la suite et la fin de ce dossier dans la 3e partie : le jour se lève

Amour et Paix sur vous tous,                                                                                                                    

ARWEN de LA REAULT

Partagé par la Presse Galactique

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