par Ozalee

Qui suis-je? Je ne le sais plus vraiment depuis quelque temps. Le mental tente de se définir à travers des émotions qui sont devenues des comportements. Des tempéraments. Mais je n’apprécie plus ce que ces comportements m’amènent à vivre.
Alors j’ouvre mon regard. Je défocalise l’objectif pour voir plus grand. Voir ce qui m’entoure.

J’observe beaucoup, tu sais. Non pas analyser, mais observer. Voir comment chacun crée sa vie. Ou continue de la subir. Parfois c’est une soumission qui a le goût d’un besoin. Vital. Sans lui, je me défigure. Voilà ce que j’entends au-delà des mots, des choses que l’on dit pour se définir. Il n’y a rien de mal à cela. Il est naturel de se donner des cadres, même ceux qui donnent la sensation que l’on est plus libres que les autres, ou que notre nous du passé.

Personnellement, j’ai des émotions qui me traversent, qui veulent prendre possession de moi et parfois elles y arrivent. Mais je suis fatiguée vois-tu. Du jeu qui se joue en moi. Auquel je permets de prendre vie.

Le plus difficile reste à trouver ce que je veux. Ce que je veux vraiment. Ici je ne parle pas d’objectif, de projets. La vie est ainsi faite qu’elle est généreuse sur ce point de vue. Mais ce que je veux fondamentalement. Ce qui me met en vie.
Et vois-tu, contre toute attente, ce qui va me mettre en vie n’est pas d’avoir ci ou ça. Ni même de vivre ci ou ça. Mais des moments anodins. Que je juge anodins, mais qui m’échappent dans mon quotidien. Pour lesquels je ne sais plus prendre de temps.

Et au final, je t’exprime tout cela pour que tu te rendes compte toi aussi de ce qui t’est joyeux, mais auquel tu ne consacres pas de temps.

Avec une telle image, ce qu’il se produit également est que je ne sais pas dans quelle direction lever les voiles. Ma poitrine se soulève, le souffle m’envahit et la vérité apparaît. Crue. Il n’y a que l’instant qui nous relie à plus grand que nous. Cet instant qu’il est plus facile d’attraper quand on est libre de tout contact, de toute relation, de tout souvenir, de tout désir.

Je la trouve crue cette vérité. Parce qu’elle ne donne pas de but au mental. À dire vrai, elle donne la sensation que l’on peut tout lâcher et que les morts – les crises – qui nous attendent, ne seront rien face à l’alignement – entendez dans le présent – qui sera nôtre.

Voilà le plus bel apprentissage que me donne à voir l’énergie de la vierge en cette période. J’espère que tu le ressens aussi.

La foi est parfois à un choix. À un tournant de rue. Feras-tu ce choix?

Comme d’habitude, voici également la vidéo:

Auteur: Farah Sahbi – Ozalee


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