par Ozalee

Je crois qu’il y a des sujets qui sont insaisissables. Comme le temps qui court et qu’on ne peut plus rattraper. Comme la vieillesse qui se creuse dans notre peau. Qu’on ne peut plus reconnaître. Il y a ces simplicités humaines qu’on aimerait voir disparaître d’un revers. Il y a ce que le collectif à créer, et que l’individu tente du mieux possible de nier. Et quand nier devient impossible, on tente de créer un nouveau monde. Mais les traces du passé semblent indélébiles. Est-ce ta vérité?

Je crois que l’obscurité n’a jamais été aussi noire que lorsque je ferme les yeux. Sur ma vie. Sur mes projets. Sur ce qui est important pour moi. Je crois que l’obscurité n’a jamais été aussi noire que lorsque je crois à mes histoires. Celles qui me font peur. Parce que basé uniquement sur mes peurs. Celles qui me déroutent. Simplement pour me ramener sur mon chemin. Et toi bel ami qui parcourt ces lignes. À quoi ressemblent tes histoires du moment? Qu’est-ce qui est vrai? Ou devrais-je dire: que veux-tu être vrai?

On ne parle pas ici de vanité. À se croire tout puissant, on en vient à devenir idiot. On ne parle pas ici d’ignorance. À croire tout savoir, on oublie la place de l’humain face à l’immensité du monde. Est-ce à dire que rien n’est grave? Non. Alors, pourquoi dire que tout est grave?

C’est dans l’immensité du chaudron de la création qu’a lieu le rendez-vous du soleil et de la lune. Ce chaudron que Pluton représente très bien, tapi depuis des années en Capricorne, il nous regarde nous agiter là où pourtant existe qu’une seule solution: l’immobilité. Non point l’immobilisme. L’immobilité. Pour mieux repartir. L’immobilité. Pour oser se regarder en face. Rien n’est fuyant actuellement. À part nos pensées. Elles nous fuient, nous traversent, nous obsèdent. Parce qu’on les retient. Parce qu’on croit que notre survie dépend de notre bien pensé. Et qu’en est-il d’être bien né? Rien à voir avec la richesse d’un foyer. Ou l’inconfort de ce dernier. Tout à voir avec cette conscience empreinte de lucidité: que fais-tu qui ne va pas? Que fais-tu qui t’empêche de croire en ton être?

En cette nouvelle lune, chacun va pouvoir s’aligner sur sa vérité et sa véritable vibration. C’est en faisant cela que les autres feront de même. Est-ce que cela fait peur? Bien sûr. Il n’y a qu’en traversant les gardiens que l’on change de plan. Il n’y a qu’en devenant nous-mêmes que nous commençons à vivre et non plus survivre.

À celui qui croit que le monde se meurt. Tu as raison.
À celui qui croit que tout est encore possible. Tu as raison.
Mais même à celui qui croirait l’inverse. La raison n’a rien à envier à la folie.

Décider d’être fou aujourd’hui est l’acte le plus juste. Non pas irresponsable. Mais fou. Fou de joie. Fou de rire. Fou de ce cœur qui bat et qui tient tout le monde debout alors que tout le monde l’ignore! S’il y a bien un fondamental qui a toujours été là et que cette lune nous rappelle, c’est qu’il existe mille et un chemins vers l’enfer, mais un seul vers soi-même: celui de se sentir digne d’amour. Digne d’être en vie. Et œuvrer avec la posture de celui qui n’est pas ici par hasard. Arrêtons de tergiverser, de nous perdre dans nos pensées ou nos émotions. La vie est mouvement. Elle est faite autant de changements que de deuil. Alors, cessons de vouloir nous attacher, pour oser vivre pleinement! Avec tous les risques que cela comporte.

Être soi c’est accepter d’être différent du voisin, différent de qui nous étions hier.
Ce n’est pas craindre son ombre quand on marche au soleil.
Et oser sa lumière quand la nuit vient à tomber.


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Ozalee

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