Par Kate Spreckley
Cette semaine en particulier, j’ai observé à travers un certain nombre de situations différentes comment ceux qui sont sur le chemin spirituel ne savent pas comment faire ou résistent à faire le travail nécessaire pour que la guérison se produise.
Un autre homme que je connais s’est suicidé cette semaine. Un client pense que je ne suis pas aimable et que je porte des jugements, et un membre de la famille réagit négativement parce que je ne veux pas m’engager dans une ancienne dynamique. Tout cela me perturbe et me confronte, alors que je fais toujours de mon mieux pour être authentique et pour rendre service de la meilleure façon possible.
Ce qui a fait surface en moi au fil de la semaine et de l’intensification des leçons sur les limites, c’est mon vieux schéma qui consiste à faire passer les autres en premier et ma peur de blesser et de faire souffrir. J’ai travaillé dur pour me libérer de ces vieux schémas et les surmonter. Le fait qu’ils existent encore est frustrant mais, heureusement, je suis suffisamment consciente pour reconnaître que les racines sont ce qui remonte à la surface pour être vues, reconnues, enlevées et remplacées par des comportements et des actions plus appropriés et plus pertinents.
Je me rends compte que tout le monde n’est pas comme moi et n’est pas prêt à affronter les ombres, à voir les parties les plus sombres de soi-même et à faire le travail nécessaire pour changer et se transformer. Ce qui me pousse à faire ce travail, c’est le désir d’être la meilleure version possible de moi-même afin de pouvoir être au service du Divin et d’apporter ce qui est nécessaire à chaque instant. C’est un travail en cours et il faudra peut-être toute une vie pour y parvenir, mais je m’y engage. Par conséquent, je ne souffre pas facilement les imbéciles.
Lors de mes séances de guérison avec mes clients, il est essentiel que l’autre personne soit capable et désireuse d’entrer dans l’espace de guérison avec moi. On croit souvent à tort qu’en tant que “guérisseur”, je vais m’avancer dans leur espace et, comme par magie, faire disparaître les problèmes, les traumatismes et les défis auxquels ils sont confrontés. Cela est impossible sans la participation active de l’individu.
Je peux partager ma vision et ma clarté, mon soutien et mes encouragements, mais je ne peux pas faire le travail à sa place. Je peux aider à mettre en évidence les comportements, les peurs et les croyances qui bloquent consciemment ou inconsciemment la guérison, mais je ne peux pas changer les habitudes de pensée et de comportement d’une personne. Je peux supprimer l’énergie qui les sous-tend, mais c’est à vous de faire le travail pour les changer activement en vous et dans votre vie. Il y a des moments où cette approche est confrontante, surtout pour ceux qui sont coincés dans un espace de victime et qui ont oublié que ce qui se passe dans la vie leur sert d’une certaine manière… On ne nous fait pas ça, on le fait pour nous.
Alors, que signifie réellement faire le travail ?
Faire le travail, c’est faire l’effort de se comprendre véritablement, de comprendre son cœur, son esprit et son âme. C’est l’effort que nous faisons pour comprendre nos pensées et nos réflexions, nos réactions et nos comportements. Il s’agit de se pencher sur les traumatismes et les blessures que nous avons subis et de voir comment et pourquoi notre passé affecte nos pensées et nos comportements. Cela signifie cultiver la conscience de soi et développer la capacité de répondre à tout avec conscience et attention, ce qui exige que nous nous regardions honnêtement. Cela signifie faire l’inventaire de ce que nous sommes, de ce que nous voulons être et des espaces intermédiaires. Il faut du courage, de la patience et de la compassion pour se regarder en face et en dedans.
Les concepts et les conseils que nous trouvons en ligne, sur les médias sociaux et dans les millions de livres de développement personnel sont souvent intellectualisés plutôt que mis en pratique. C’est une chose de savoir quelque chose, c’est une chose complètement différente de le pratiquer activement dans nos vies. Savoir quelque chose sans l’activer signifie que nous évitons de traiter et d’intégrer la connaissance. Nous restons éloignés de la sagesse et déconnectés des vérités souvent douloureuses qui doivent être explorées et acceptées pour que la guérison se produise.
Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment de notre évolution collective où la conscience de soi et la compréhension sont vitales. Si nous voulons naviguer dans l’effritement et la dissolution du monde, nous devons nous connaître vraiment et profondément. Le monde tel que nous le connaissons promet de devenir de plus en plus instable, imprévisible et déroutant. Le monde tel qu’il est actuellement ne peut plus durer. Nous détruisons notre monde naturel, nous empoisonnons les eaux, la terre et l’air et, par conséquent, nous détruisons l’environnement même qui nous soutient. Pourquoi ? Parce que nous sommes déconnectés. Déconnectés de nous-mêmes, déconnectés les uns des autres et déconnectés de la Terre. Tout cela peut changer en un instant si nous sommes prêts, individuellement et collectivement, à trouver le courage et à fournir les efforts nécessaires pour faire le travail et guérir.
En cette période d’équinoxe, prenez un moment pour voir, reconnaître et accepter votre propre déséquilibre et la responsabilité que vous avez de le réparer. Voyez où vous continuez à justifier ou à expliquer les raisons pour lesquelles vous êtes capable de faire le travail nécessaire à votre guérison. Observez toute résistance que vous avez à assumer la pleine responsabilité de vous-même, de vos réactions, de vos comportements et de vos actions. Sois prêt à faire face à la vérité et à t’engager à guérir et à changer. Votre âme et ce monde ont besoin que vous soyez éveillé, conscient et vivant.
English version : https://spirit-pathways.com/
Traduit et partagé par la Presse Galactique
