Par Philippe François
De la fin de l’éphémère en vérité, puisque le temps est illusion, il n’existe pas. C’est en fait un espace d’enfermement.
Quand on bascule sur la conscience d’éternité, le temps n’existe plus, on peut passer des heures en éternité dans sa vie quotidienne et avoir eu l’impression que cela a duré 10 minutes.
En état d’Éternité, le temps n’a plus aucun sens, ni aucune prise sur la Conscience, et c’est dans ces états et dans ces moments, que l’on trouve la puissance de la Lumière et la Vérité de l’Amour, pour mener à bien son chemin.
C’est la fin du temps et le début du laisser vivre, ce qui est à vivre, la magie de l’instant des cœurs purs, celle de laisser la Lumière nous imprégner, se déployer pour vivre la grande communion.
Dans ces instants particuliers, la Conscience va, en quelque sorte, s’extraire du cadre temporel, c’est-à-dire que tout va se dérouler comme au ralenti. Tout va échapper, en quelque sorte, à ce qu’on appelle la logique, le déroulement habituel du temps.
Quelque chose ne se déroule plus comme habituellement.
Il y a distorsion totale du déroulement habituel de la vie en incarnation, et ce vécu d’éternité à ce moment-là, altère totalement, les signaux habituels de la vie, l’identité, le temps, l’espace.
Ce qui explique, ce sentiment que le temps s’est arrêté, que l’espace s’est dilué et que la Conscience est, réellement, projetée vers d’autres espaces vierges de toute beauté, c’est un mécanisme de sortie du temps et de disparition de la conscience.
Ce sont les moments où le temps se dilate, où le temps n’existe plus.
C’est le moment où il semble que quelque chose que nous pensions avoir vécu, pendant une minute, s’est déroulée durant une heure, et vis versa, ou quelque chose que nous avons vécu pendant une heure, et nous nous apercevons que, seulement une minute s’est passée.
Tout semble se dérouler avec plus de Présence. Le temps ne s’écoule pas et ne se déroule pas selon le même timing et la même rapidité.
Il y a une altération, une déformation, du temps tel qu’il pouvait être vécu, auparavant, par la personnalité.
Que celui-ci s’accélère ou se ralentisse, il n’est plus le même, c’est un fait pour ceux qui le vivent.
C’est une forme de découplage de l’âme qui se détourne de la personnalité pour se tourner vers l’Esprit et ses mondes, et espaces d’éternité.
Processus d’intégration aux mondes de l’Unité, de passage.
Alors « tout est accompli ».
C’est le temps de l’Illusion qui touche à sa fin.
C’est le temps de l’Éternité qui naît.
Cette fin n’est pas une fin.
C’est la fin, simplement, de l’Illusion.
C’est la fin des chimères.
C’est la fin de l’enfermement.
C’est la fin de la souffrance.
C’est la fin de l’oppression.
C’est la fin de la mort.
Et le début de la vraie vie.
Source : philippefrancois.com
