Arrivé dans une impasse dans sa vie, professionnellement, dans les relations ou encore dans des situations financières ou matérielles, la vie nous montre qu’il n’est plus possible de continuer ainsi.

Donc même si nous voulons continuer dans les mêmes modes de fonctionnement, dans les mêmes lieux, avec les mêmes personnes, les mêmes activités, etc., selon le domaine concerné, plus rien ne fonctionne et nous allons à chaque fois, dans toutes les situations, droit dans le mur.

Pourquoi nous infliger ça ?

Parce que nous n’avons pas su nous écouter avant, comprendre les indicateurs qui nous montraient que la direction que nous prenions nous amenait dans une voie sans issue.

Que faire face au mur?

S’arrêter et faire le point, changer de perspective, regarder dans une nouvelle direction, faire des choix inédits, s’ouvrir à de nouveaux élans, faire le deuil des choix qui nous ont conduit dans cette impasse.

Concrètement ?

Chaque cas est propre aux mémoires, au vécu et au mode de fonctionnement de chacun, il n’y a donc pas de recette miracle. Il y a cependant une boussole à l’intérieur, jusqu’ici restée silencieuse, sous l’intensité des bruits de notre ego perturbé et désorienté.

Cette boussole indique notre Nord, c’est à dire l’axe d’alignement entre notre corps, âme et esprit, notre verticalité.

Ainsi sa manifestation ne fait pas de bruit, elle permet en revanche une grande circulation d’énergie, qui nous fait ressentir de la joie, de nouvelles inspirations, des désirs profonds d’être au service de plus grand que Soi et conduit ainsi au drainage des énergies stagnantes et lourdes, qui bloquaient un peu l’indicateur de direction.

Ainsi les réponses ou indices nous conduisant dans une nouvelle direction, arrivent au fur et à mesure du drainage, par des signes qui se répètent, des situations inattendues, des rêves, des nouvelles envies, des changements de comportements, des décisions inédites et tel un amnésique qui retrouve la mémoire, tous ces indices ouvrent chaque jour un peu plus le canal qui nous remet dans l’axe de notre Nord.

Avant que le nouveau arrive, l’ancien qui prenait toute la place, malgré son incapacité de nous rendre heureux, a besoin d’être accepté pour ce qu’il est. En d’autres termes le deuil est nécessaire, pour se permettre d’accueillir un nouveau bébé (projet/élan, etc.).

Un deuil est un processus de transcendance et toutes ses étapes sont importantes à traverser pour que l’alchimie s’accomplisse dans son intégralité. Personne d’autre ne peut le faire à notre place et aucun thérapeute ne peut vivre cela pour nous ou nous mâcher le travail.

Il y a des aides sur notre route, et les thérapeutes sont des outils qui utilisent des outils, qui nous accompagnent sur notre chemin, si nous entamons ce processus intérieurement.

Tout comme l’infinité de connaissances qui sont mis à notre disposition, si nous nous ouvrons à elles par le choix de l’expérience et non du mental. Car la connaissance ne peut s’ancrer que si nous lui donnons corps dans la matière.

Aussi décourageant que cela puisse être quand nous sortons du déni et que la colère, puis le marchandage, puis la dépression qui nous font ressentir des émotions désagréables, c’est seulement lors de l’acceptation qu’enfin nous lâchons prise et qu’apparaît la possibilité de croire en sa capacité d’être heureux, sans l’objet du deuil.

Cela demande du courage et de la persévérance en la Foi de se croire capable de traverser cela.

Et alors, une fois l’acceptation accomplie, les miracles arrivent car l’Univers ou notre plan Supérieur, nous renvoie, selon les lois divines, ce que nous lui avons demandé. Et les situations qui nous mettaient dans l’impasse laissent place à des nouveaux choix qui nous réalignent avec notre être supérieur.

Nous en sommes tous capables, la clef est d’y croire!

Souvenons-nous de Peter Pan qui une fois adulte a cessé de croire aux fées et a cessé de projeter son imagination pour en faire sa réalité, comme voler dans les airs, jouer avec les élémentaux et les enfants et ainsi rester toujours jeune.

Ce qui lui a permis de sauver ses enfants du vilain tyran le capitaine crochet, c’est de décider d’y croire : « j’y crois, j’y crois! ». Et la persévérance lui a ramené sa capacité de vivre ses rêves.

Nous sommes maître à bord de notre navire, mais nous sommes des milliards et des milliards d’êtres à naviguer sur la même mer. Alors courage à ceux qui croient sombrer seuls alors que les vents les aident à regonfler la voile pour les pousser dans la bonne direction.

Je cite ainsi la phrase de William Arthur Wand :

« Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. »

Belle route à nous tous!

Merci, Merci, Merci

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