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INTRODUCTION

Inlassable globe-trotter, Enrique Barrios a vécu en août 1985 une apparition d’OVNI S qui l’a profondément marqué et inspiré pour écrire le récit de cet enfant de « l’ère de verseau » et exprime les idéaux d’une nouvelle génération qui comprennent la joie, la simplicité, l’ optimisme, et la pureté de la vraie spiritualité.

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Enrique Barrios nous parle passionnément de sauver la planète à travers le dialogue entre les deux personnages principaux aux cœurs d’ enfants : AMI et Pedrito.

La loi fondamentale de l’univers est l’amour et la Terre n’est qu’un seul pays. AMI parle de tout cela : union, paix, étoiles et amour.


AMI, l’enfant des étoiles

À dix ans, il est difficile d’écrire un livre. À cet âge, on ne comprend pas grand chose à la littérature … Et elle ne nous intéresse pas particulièrement. Mais je dois le faire parce que AMI m’a dit que si je voulais le revoir, je devais relater dans un livre tout ce qu’il m’avait fait vivre à ses côtés. Il m’a prévenu que très peu d’adultes me comprendraient, parce qu’eux, ils ne croient pas au merveilleux, ils admettent plus facilement ce qui est horrible. Pour m’éviter des problèmes, il m’a recommandé de dire que ce livre est un récit fantaisiste, une histoire pour enfants. Je vais suivre son conseil.

CECI EST UN CONTE

Offert part Venerabilis Opus.org

Dédié à préserver le riche patrimoine culturel et spirituel de l’humanité.


Chapitre 1: Première rencontre

Tout débuta un après-midi de l’été dernier dans une station balnéaire de la côte où ma grand-mère et moi allions presque chaque été.

Cette année-là, ma grand-mère avait loué une petite maison de bois tout près de la mer en bordure du sentier qui menait à la plage. Dans la cour arrière, les grands pins, les boldos, nous fournissaient de l’ombre et nous sentions la bonne brise même lorsque le soleil était ardent. Devant la maison, les plates-bandes de fleurs charmaient de leurs couleurs.

La saison tirait à sa fin et nous restions presque seuls à la mer car les estivants étaient maintenant retournés chez eux. Ma grand-mère aimait se rendre à la mer dès les premiers jours de mars. Elle disait que c’était plus tranquille et moins dispendieux.

Le jour commençait à tomber et la plage était déserte. J’étais déjà installé sur une haute roche. C’est de là, sur mon observatoire, dans un coin plutôt retiré et tranquille, que j’aimais contempler la mer à cette période de la journée. Je pouvais observer tout à mon aise : les oiseaux qui piaillaient et les vagues qui venaient se briser sur la plage déserte. Soudainement, je vis dans le ciel une lumière rouge, juste au-dessus de moi. Je crus que c’était un feu de Bengale ou une fusée comme celles qu’on lance à l’occasion du Nouvel An. La chose descendait en changeant de couleurs et en lançant des étincelles. Lorsqu’elle fut

assez basse, je compris que ce n’était ni un feu de Bengale ni une fusée, car elle allait toujours en s’agrandissant. Elle en vint à avoir la taille d’un petit avion et même plus. Là, devant moi, cette chose tomba à la mer à une cinquantaine de mètres du rivage, sans émettre aucun son. Croyant être témoin d’un désastre aérien, je cherchais du regard un parachutiste dans les airs. Il n’y en avait pas. Rien ne perturbait ni le silence, ni la tranquillité de la plage. J’avais très peur et je voulais courir à toute vitesse pour tout raconter à ma grand-mère, mais j’attendis un peu pour voir si j’apercevrais encore autre chose. Juste au moment où j’allais partir, j’aperçus une forme blanche qui flottait à l’endroit où était tombée la chose, en avion peut-être. C’était quelqu’un qui venait à la nage vers les rochers. Croyant qu’il s’agissait du pilote qui avait survécu à l’accident, j’attendis qu’il se rapproche afin de l’aider dans la mesure du possible.

Comme il nageait avec souplesse, je compris qu’il n’était pas blessé. Lorsqu’il fut plus près, quelle ne fut pas ma surprise de constater que c’était un enfant ! Il s’approcha du rocher et avant d’y monter il me regarda avec un air sympathique. Je crus qu’il était heureux d’avoir la vie sauve. Comme la situation ne paraissait pas dramatique pour lui, mes inquiétudes se dispersèrent. Cependant je fus définitivement rassuré lorsqu’arrivé près de moi et après s’être secoué, il me sourit. Son visage était celui d’un enfant et reflétait la bonté et la bienveillance. Il s’assit sur le rocher, soupira avec résignation et se mit à regarder les étoiles qui commençaient à scintiller dans le ciel. Il avait à peu près mon âge, était un peu plus mince et un peu plus petit. Il était vêtu d’une combinaison blanche comme celle des pilotes. Elle devait être de plastique car elle n’était pas trempée. Elle se terminait par une paire de bottes blanches aux semelles épaisses. Un emblème doré ornait sa poitrine : un cœur ailé à l’intérieur d’un cercle. Une belle grosse boucle ornait le centre de sa ceinture dorée. On pouvait y voir suspendus de chaque côté, des genres de petites radios portatives.

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Je m’assis à côté de lui et nous demeurâmes silencieux un bon moment. Comme il ne parlait pas, je lui demandai finalement ce qui était arrivé.

– Atterrissage forcé, répondit-il en riant. Je trouvais sympathique cet enfant aux grands yeux doux. Son accent étrange me fit supposer qu’il était venu en avion d’un autre pays. Étant donné qu’il n’était qu’un enfant, j’en conclus qu’il ne pouvait être le pilote car les pilotes sont de grandes personnes. Je lui demandai donc : – Qu’est-il arrivé au pilote ? – Rien. Je suis assis à côté de toi. – Ah J’étais vraiment émerveillé. Cet enfant était un champion. Il avait mon âge et déjà il pilotait un avion ! Ses parents devaient certainement être riches. La nuit tombait et j’avais froid. Il s’en rendit compte car il me demanda : – Tu as froid ? – Oui – Il ne fait pas froid, me dit-il, souriant. – C’est vrai. Je sentis que réellement il ne faisait pas froid. Après quelques instants je lui demandai :

– Que vas-tu faire ? – Accomplir ma mission, me répondit-il sans cesser de regarder le ciel. J’avais l’impression d’avoir devant moi un enfant important, pas un simple écolier en vacances comme moi. Il avait une mission ! Peut-être même une mission secrète…je n’osais pas lui demander de quoi il s’agissait.

– N’es-tu pas désolé d’avoir perdu ton avion ? – Il n’est pas perdu. Sa réponse me laissa perplexe.

– Il n’est pas perdu ? Il n’est pas complètement détruit ? – Non. – Est-ce qu’on peut le sortir de l’eau pour le réparer…ou est-ce impossible ? – Oh oui, il peut être sorti de l’eau. Il me regarda amicalement et ajouta :

– Comment t’appelles-tu ? – Pedro. Quelque chose commençait à m’agacer. Il ne répondait pas vraiment aux questions que je lui posais, et cela me déplaisait. À mon avis, il se rendit compte de ma contrariété et cela l’amusa.

– Ne te fâche pas Pedro, ne te fâche pas…quel âge as-tu ? – Dix ans…presque…et toi ? Il se mit à rire doucement ; c’était comme le rire d’un petit enfant qu’on chatouille. Je croyais qu’il voulait m’en imposer parce qu’il était pilote d’avion et que moi, je ne l’étais pas. Cela aussi me déplut. Cependant, je dois bien avouer que je le trouvais sympathique et agréable, je ne pouvais pas vraiment me fâcher contre lui.

– Je suis plus âgé que tu peux le croire, répondit-il en souriant. Il sortit de sa ceinture un appareil qui ressemblait à une radio à piles, une sorte de calculatrice de poche. Il le mit en marche et des signaux lumineux, inconnus pour moi, apparurent. Il fit certains calculs et en voyant la réponse, me dit en riant : Non, non … si je te le disais tu ne me croirais pas. C’était maintenant la nuit et une magnifique pleine lune illuminait toute la plage. Je regardais soigneusement son visage, il ne pouvait avoir plus de huit ans ? Cependant, il était pilote d’avion… Serait-il plus âgé ? Serait-il nain ?

– Crois-tu aux extraterrestres ? me demanda-t-il à l’improviste. J’attendis un bon moment avant de répondre. Il me regardait avec des yeux pleins de lumière. On aurait dit que les étoiles de la nuit se reflétaient dans ses pupilles. Il paraissait trop mignon pour être réel. Je me rappelais de l’avion en flammes, son apparition, sa calculatrice avec des signes étranges, son accent, son uniforme. De plus, c’était un enfant…et les enfants ne pilotent pas les avions.

– Es-tu un extraterrestre ? demandai-je craintivement. – Et si je l’étais…cela te ferait peur ? C’est à ce moment que je compris qu’il venait d’un autre monde. J’eus un peu peur…mais son regard était rempli de bonté.

– Es-tu méchant ? demandai-je timidement. Ma question l’amusa beaucoup.

– Tu es peut-être plus méchant que moi. – Pourquoi ? – Parce que tu es un Terrien. – Es-tu vraiment un extraterrestre ? – N’aie pas peur, dit-il en souriant pour me rassurer. Il pointa la main en direction des étoiles en disant :

– Cet univers est rempli de vie. Des millions et des millions de planètes sont habitées. Il y a beaucoup de bonnes gens là-bas, en haut. Ces paroles produisirent un effet étrange sur moi. Lorsqu’il disait ces choses, je pouvais « voir » des millions de mondes habités par des gens qui sont bons. Ma peur disparut. Je décidai alors d’accepter sans m’inquiéter le fait qu’il était un être d’une autre planète. Il semblait amical et inoffensif.

– Pourquoi dis-tu que nous sommes méchants nous les Terriens ? Tout en continuant à regarder le ciel, il dit :

– Comme le firmament est beau, vu de la Terre ! Cette atmosphère lui donne un éclat…une couleur … Encore une fois, il n’avait pas répondu à ma question. Je me sentis offusqué de nouveau, par contre, je ne voulais pas qu’il me croie méchant car je ne le suis pas. Au contraire, à cette époque je rêvais que lorsque je serai grand, je deviendrai explorateur et que je chasserai les méchants dans mes moments libre…

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– Là-bas…dans les Pléiades…il y a une civilisation merveilleuse… – Nous ne sommes pas tous méchants ici. – Regarde cette étoile…elle était ainsi il y a un million d’années…maintenant elle n’existe plus.

– J’ai dit que nous ne sommes pas tous méchants ici. Pourquoi dis-tu que tous les terriens sont méchants ?

– Je n’ai pas dit cela, répondit-il sans cesser de contempler le ciel. Son regard brillait. C’est un miracle.

– Oui, tu l’as dit ! Comme j’avais élevé la voix, j’avais réussi à le sortir de sa rêverie. Il me faisait penser à une de mes cousines lorsqu’elle regarde la photo de son chanteur préféré ; elle est folle de lui. Il me regarda avec attention, mais il ne semblait pas fâché contre moi.

– J’ai voulu dire que les terriens semblent être moins bons que les habitants de certains autres mondes de l’espace.

– Tu vois ! Tu dis que nous sommes les êtres les plus pervers de l’univers. Il commença à rire et me caressa les cheveux en disant :

– Je ne veux pas dire cela non plus. Je retirai ma tête, cela m’agaçait encore plus. Je n’aime pas qu’on me prenne pour un idiot car je ne le suis pas. Je suis un des premiers de ma classe. De plus, j’aurai bientôt dix ans.

– Si cette planète est si méchante, que fais-tu ici ? – As-tu vu comment la Lune se reflète dans la mer ? Il continuait à ne pas s’occuper de moi et à changer de sujet de conversation.

– Es-tu venu pour me dire de regarder le reflet de la Lune ? – Peut-être…te rends-tu compte que nous flottons dans l’univers ? Lorsqu’il me dit cela, la vérité m’apparut : cet enfant était fou. Bien sûr ! Il se croyait un extraterrestre, c’est la raison pour laquelle il parlait de choses tellement étranges. Je voulus rentrer à la maison, je me sentis de nouveau contrarié d’avoir cru ces histoires fantastiques. Il s’était payé ma tête…un extraterrestre…et je l’avais cru. J’étais furieux contre moi-même, non seulement contre moi-même mais aussi contre lui. J’avais envie de lui donner un bon coup de point sur le nez.

– Pourquoi ? Est-il si vilain mon nez ? J’en avais la chair de poule. Il semblait qu’il avait lu dans mes pensées. Je le regardais. Il souriait, victorieux.

Je refusais de capituler. Je voulais croire que c’était purement un hasard, une coïncidence entre ce que j’avais pensé et ce qu’il avait dit. Je ne lui ai pas laissé voir ma surprise, c’était peut-être la vérité, mais il me fallait que je vérifie…peut-être était-il vraiment un être d’un autre monde, un extraterrestre qui pouvait deviner les pensées… Je décidai donc de lui faire passer un test. Je pensai intensément à un gâteau d’anniversaire et je lui dis : – A quoi est-ce que je pense maintenant ?

– N’es-tu pas satisfait des preuves que tu as déjà ? Je n’étais pas disposé à céder d’un millimètre.

– Quelles preuves ? Il étira ses jambes et appuya ses coudes sur le rocher.

– Regarde Pedro… Il y a d’autres sortes de réalités, d’autres mondes plus subtils, avec des portes subtiles pour les intelligences subtiles.

– Que signifie “subtil” ? – Avec combien de chandelles ? dit-il en souriant. Ce fut comme un coup à l’estomac. J’en eus le souffle coupé. Je me sentais idiot et maladroit. Je le priais de m’excuser, mais il continuait à rire sans s’occuper de moi. Je pris alors la résolution de ne plus douter de lui.

Suite demain – chapitre 2

Partagé par la Presse Galactique

 

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