par Patricia

Vous n’êtes là que pour un temps court, très court, à vous de le faire resplendir, pas pour briller en société, mais pour rendre hommage aux étoiles brillant au firmament. Que pouvez-vous envisager de mieux que de vous exposer aux vents légers ou impétueux de la vie qui s’exprime pour vous permettre enfin d’être l’être que vous êtes vraiment ? Alors, oui, parfois cela heurte et tremble, mais n’est-ce pas que cela vous fait sentir vivant, en tout cas cela vous interpelle et vient titiller ce point oublié de vos mémoires qui rappelle l’extase, la joie intense qui est vôtre lorsque fut posé le choix que vous avez fait pour cette vie. Mais la vie est douce et facile à celui qui s’adonne et s’abandonne complètement à ce flot continu qu’est la vie.

Pourquoi ces heurts et malheurs alors ? Ces constructions se font bien souvent par résistance au vent ardent de la vie qui vous pousse à y aller pleinement, alors que les arbres se laissent chanter et envoûter, vous vous résistez jusqu’à craquer. Vous souhaitez contrôler votre environnement, l’énergie, le manger, le boire, le voisin quel qu’il soit.. Vous avez plus de théories que de vie, plus de réglementations que d’actions réelles pour la vie, plus de loi que de foi en la vie, votre vie, celle que vous voyez en tout petite, parce que la Vie, elle, ne s’offusque pas de vos tracasseries mieux elle les aime, même lorsque que cela arrive de plein fouet, elle les absorbe tel un met raffiné.

Qu’elles parties de vous-mêmes êtes vous prêts à sacrifier pour mener à bien ce contrôle jusqu’à son objectif ? Et quelle est l’idée qui amène à cet objectif ? Combien de temps, de vos temps, des temps de chacun de vous, pensez-vous avoir à votre disposition pour mettre en place une telle aventure qui serait de contrôler la vie, lors même que vous vous refusez toujours à vous-mêmes de juste la vivre ? Vous vous croyez encore avoir le temps ? Mais le temps de quoi ? D’attendre ? De voir venir ? De voir où cela vous mène. ? Mais tout ce temps que vous passez à attendre les bonnes conjonctions, les vents favorables, le bon contrôle au bon moment… ce temps vous n’en disposez pas, pas plus que de votre vie, le temps étant inexistant et la vie infinie.

Alors ce temps, quoi que vous en fassiez, défile à une vitesse faramineuse, le temps que vous y réfléchissiez, votre temps est écoulé, il n’est plus et vous non plus.

Prenez le temps, un microcourt instant, pour vous asseoir droit dans votre vie et enfin vous vivre intensément sans restriction, car le temps file à toute vitesse loin de la petitesse parce que le temps, votre temps est très court. Et vous n’avez aucun pouvoir pour le retenir ne serait-ce qu’un seul bref instant parce que le temps est comme la vie, il s’écoule tel un flot continu pour se fondre dans l’infini. Qui de vous peut se prétendre de l’infini si même un court espace de temps vous effraie au point de ne pas le jouer avec intensité ? Si chaque action, ou position vous fait chavirer et manquer de vous noyer dans cette microsphère de petites réalisations, comment croyez-vous être en mesure d’attraper à bras le corps la plus petite des pulsations cosmiques ? Voyez-vous dans un peu plus de réel que vos paramètres temporels dont vous ne vous extirpez quasiment jamais, consciemment en tout cas.

Vous croyez avoir encore du temps pour tergiverser, vous emballer envers et contre ça et ci, le temps de faire tout ça vous ne voyez plus le temps précieux passé et vous êtes arrivés en fin de parcours, usés, désabusés, fatigués, tout contractés et tout abîmés. Vous vous mobilisez pour votre planète qui justement vous accueille un très court moment pour accorder matière à votre temps, vous souhaitant bonne et longue vie tout en continuant tranquillement sa pleine existence exaltante et exaltée. Plutôt que de vous préoccuper de la sphère qu’est votre Terre, peut-être pourriez-vous vous occuper de la nanosphère qu’est votre propre existence. Une fois que vous regarderez votre vie pour de vrai vous pourrez enfin voir que c’est là que vous êtes au cœur de l’action pour toutes sphères. La Terre n’est pas votre héritage vous n’êtes pas mêmes héritiers de vos vies qui s’écoulent sans, à peine, vous concerner.

Et en même temps que de beautés miroitantes dans cette inconscience d’existences et de consciences dans cette inconscience luminescente.

Vous n’avez que peu de temps à vous consacrer, ne pensez-vous pas que vous devriez être au point central de toute votre attention ? De combien de temps supposez vous avoir pour continuer de vous négliger de la sorte ? À quoi servent-elles toutes vos maladies si ce n’est qu’à retenir enfin votre pleine attention sur vous-mêmes ou plus de conscience sur vos propres existences ?

De la plus petite particule lumineuse et illuminée, vous êtes nés, n’est-il pas logique au-delà de toutes vos logiques de permettre à tout cela de rutiler et scintiller ? Une fleur vibre fleur passionnément de l’idée du bouton jusqu’à l’exposition florale finale et ne s’invente aucune histoire déroutante pour se tromper ou se perdre sur la route.

Vous êtes nés en bonté et par la générosité même de la vie que ne pouvez-vous vous accorder les mêmes grâces ? Qu’y a-t-il de plus enivrant que de briller jusqu’à en être émerveillé ? Qu’y a-t-il de plus merveilleux que d’illuminer jusqu’à en être enivré ? Quoi de mieux qu’une vie pour vivre ? Car le temps est illusoire, mais dans cette illusion temporelle, le temps court, votre temps est court, très court.

 

Canalisation reçue d’Êtres extasiés en pleine êtreté dans la voie lactée.

Source: https://ladouceurdemedusa.com/


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