par Ozalee,

Apnée. Tandis que le vent se lève, à moins qu’il ne s’élève. La respiration est coupée. Le souffle est court. Après quoi cours-tu ? Et l’attente est manifeste dans chacun des battements de ton coeur. L’attente d’un emploi meilleur. D’une situation meilleure. D’un moment meilleur.

Satanée comparaison. Satanés jugements. Pourquoi t’acharnes-tu sur toi ? Pourquoi ne parviens-tu pas à redresser le torse – respirer – au lieu de te recroqueviller ? Il n’est plus le temps d’être dans ta grotte, plus le temps de combattre tes ombres, plus le temps de te croire inadapté.

Silence. Des profondeurs de l’océan nous parvient un chant. Il t’attire et tu n’oses pourtant pas y croire. Illusions. Plait-il ? N’est-ce pas toi qui tente de ne pas vivre, et cela de toutes tes forces ? N’est-ce pas toi qui a peur – même encore un petit peu – d’espérer un monde meilleur qui te sauverait de tous tes choix ?

Le guerrier te montre le chemin quand il abandonne ses armes pour porter une toge. Celle du gardien. Celui qui te rappelle que toi comme ceux qui t’entourent, possédez un trésor. Celui d’ouvrir votre regard sur le monde, d’aller au-delà des déceptions (ou crainte d’être déçu) et changer ton rapport au monde.

Tu peux décider aujourd’hui d’être heureux, ou tu peux décider qu’il te reste à creuser, à comprendre, à équilibrer et que sais-je encore.

Si je te disais que la puissance du Sagittaire réside avant tout dans son potentiel de rassemblement ? Rassembler ce qui est épars en toi. Rassembler ce qui te paraît séparer. Rassembler ce moment présent à ce futur que tu imagines différent. En embrassant le présent, on se réunit en nous-même.

C’est cette quête qui t’est ici proposée : réunir l’infini en toi-même. Réunir ce qui est invisible avec ce qui est concret.

C’est une oeuvre qui te demande d’oser ta vulnérabilité au-delà du jugement des autres. C’est un chemin qui te demande de croire sans preuve. De t’ouvrir sans garantie. De contacter, au final, ta foi et d’insuffler un nouveau souffle dans tous les aspects de ton existence.

Quelle croyance te maintient encore loin de toi-même ?
Quelle croyance t’amène à rester dans ton coin, à ressasser, au lieu de t’ouvrir et créer ? Devenir le guide de ton propre chemin. Tendre vers non pas ce meilleur en toi, mais bel et bien l’unité qui veille toujours sur toi.