Canalisé par Agnès Bos-Masseron

Tu demandes comment offrir et dépasser les peurs.

La beauté et la tendresse que tu es te donnent la réponse. L’humanité a trop pris l’habitude d’entrer en référence avec elle-même à travers les masques et les déformations. Il est vrai, souvent les masques parlent et voilent l’autre voix, la voix du cœur, du bonheur, la voix de la tendresse. L’on peut à un certain niveau s’en sentir coupé, mais tu le sais, le rayon ne peut jamais être coupé du cœur du feu.

Tu réapprends à établir ta relation dans ces termes. Tu sais, les peurs peuvent être comme des bosquets dans un sous-bois. De l’autre côté du bosquet sont la plaine et le plein rayonnement du soleil, et tu sais que tu ne peux t’arrêter à aucun des bosquets. Tu marches simplement, tu traverses, tu traverses. Le but de ta marche n’est aucun des bosquets, c’est le soleil, n’est-ce pas ? Ne regarde que le soleil. Ainsi les bosquets sont là sur la route et bienvenue, pleinement acceptés, pleinement traversés. Et lorsque ainsi, tu traverses le sous-bois, tu sais que tu n’as pas vraiment d’intérêt à regarder chaque bosquet. Tu les perçois, tu les honores, tu les salues, tu marches et tu traverses.

Ton regard reste rivé sur l’autre côté du sous-bois et le soleil flamboyant. Tu ne le vois pas peut-être, mais tu sais, il est là. Il est ce que tu aimes. Il est ce vers quoi tu vas. Et parce que l’attention est comme un aimant, tu donnes ton attention au soleil que tu es. Ainsi, tu cesses de nourrir de ton attention les peurs. Elles sont là et bienvenue, et peu importe, car lorsque resplendit le soleil, toutes les ombres fondent naturellement. Il est épuisant de chercher à faire fondre l’ombre en ne regardant qu’elle. Il est naturel que l’ombre fonde lorsque le regard attire le soleil.

L’heure est venue pour l’humanité de changer de positionnement.

​Marie-Madeleine

Source : anandamath.org

 


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