À la suite d’un cataclysme inconnu, dont la plupart pensent qu’il s’est produit aux alentours du XVIe ou du XVIIe siècle, cette culture tartare mondiale a été totalement détruite et effacée de l’histoire. Seuls des artefacts prétendument déplacés et des ruines anormales enfouies sous terre ou réaffectées à des bâtiments plus récents témoignent de sa magnificence oubliée.
Les spécialistes du courant dominant nient cette version du passé qu’ils qualifient de pseudo-histoire, mais les lacunes dans les connaissances historiques ouvrent la voie à une enquête plus ouverte. Derrière le mythe probable, la notion d’une société antédiluvienne perdue fait appel à l’imagination en tant qu’exemple moral. La découverte de ses connaissances oubliées pourrait révéler un potentiel caché dans l’histoire de l’humanité. Quels enseignements fondamentaux cette légende moderne pourrait-elle apporter ?
La prolifération apparente de l’architecture romane à travers l’Europe, l’Asie et les Amériques au cours des derniers siècles est historiquement curieuse compte tenu de l’époque. Les nombreux cas documentés où ces édifices ont été enterrés, submergés ou dissimulés derrière des façades plus récentes sont peut-être encore plus déconcertants. Pour les adeptes d’une théorie obscure connue sous le nom de Tartarie, ces mystères signifient la présence d’une civilisation mondiale avancée, antérieure à notre histoire enregistrée, qui a été délibérément détruite et supprimée, ses monuments et ses réalisations étant attribués à des cultures plus récentes.
Le courant académique dominant rejette la Tartarie comme étant, au mieux, une théorie de la conspiration sans fondement et, au pire, une pseudo-histoire dangereusement nationaliste. Pourtant, les preuves cryptiques rassemblées par les défenseurs de cette théorie révèlent des failles dans le récit historique accepté, juste assez plausibles pour captiver l’imagination du public. Derrière cette fiction probable se cache une intrigante impulsion à cultiver des contre-récits qui remettent en question l’historiographie rigide et envisagent des antécédents spirituels et technologiques plus développés que notre propre civilisation imparfaite.
Les aqueducs romains souterrains et les structures médiévales enfouies sous la ville de Florence, en Italie, datant de plusieurs siècles avant la Renaissance, suggèrent la présence d’une ancienne civilisation perdue dont l’architecture avancée a été enterrée par la suite (Dmith, 2021).
L’église wisgothique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, qui semble imiter l’architecture romaine du 4e siècle bien qu’elle ait été construite au 11e siècle, ce qui implique des calendriers de construction décalés ou une diffusion culturelle à partir d’une source cachée (Jarus, 2014).
L’ancienne forteresse Sacsayhuaman, située près de Cusco, au Pérou, est constituée de pierres mégalithiques complexes dont la précision de la taille de la pierre est supposée être antérieure aux compétences des Incas, ce qui indique une culture précurseur plus avancée (Dmith, 2021).
La cathédrale romane de Mdina, à Malte, semble avoir été construite des siècles avant la période médiévale de l’histoire maltaise, ce qui constitue une anomalie chronologique indiquant une influence culturelle européenne plus ancienne (Jarus, 2014).
Le temple de Brihadeeswarar à Tanjavur, en Inde, présente des pierres sculptées et des motifs architecturaux reflétant les influences romaines européennes des siècles avant le contact, défiant ainsi les calendriers habituels de diffusion interculturelle (Dmith, 2021).
Les défenseurs de cette thèse soutiennent que l’architecture de style romain que l’on trouve sur ces sites médiévaux dans le monde entier implique la présence d’une culture romaine aujourd’hui oubliée, antérieure à la Renaissance ou au début du Moyen-Âge, époque à laquelle de tels motifs sont censés avoir vu le jour (Dmith, 2021 ; Jarus 2014). La présence de techniques de construction romaines dans ces exemples, datée de manière imprécise, constitue une preuve essentielle à l’appui des théories d’une civilisation tartare disparue.
À suivre…
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Extrait traduit et partagé par la Presse Galactique
