Étranger, ma coutume est d’honorer les hôtes et maintenant que la porte des enfers est totalement ouverte, j’honore les hôtes comme tous les parasites qui sont présents dans tout l’espace de notre réalité multidimensionnelle. Chacun a sa partition à jouer, chacun va apporter ce qu’il est venu vivre et chacun à donc sa place.

Sans jugement, dans l’acceptation à tout cet enfer enfin révélé à la vue de tous, l’occulte nous ouvre en grand ses portes. À travers la perception du tout Un de notre vie, j’honore toute chose comme tout être pour nous permettre tous de pouvoir expérimenter toutes ces réalités infinies.

Toi qui entres ici en toute conscience, dans cette réalité satanique révélée, abandonne tout espoir puisque c’est déjà fait ! Alors prends seulement conscience de tout ce qui se joue extérieurement comme intérieurement et n’oublie jamais que tout se passe toujours sur plusieurs niveaux.

Plus tu ouvres ta conscience à tous ces différents niveaux et plus, tu te permets d’entrevoir la trame majestueuse de la réalité source qui irrigue toutes les autres réalités. Ne t’enferme plus dans un seul niveau quand tous les autres niveaux permettent de te libérer de tout ce que tu vis.

Ici, dans ce royaume d’outre-tombe, persistent seulement les désirs ! Il n’y a plus de place pour l’espoir, il n’y a qu’exclusivement de la place pour les désirs sans fin. Tant que tu vivras de tes désirs infinis, l’espoir ne pourra plus germer en toi, car il n’y aura plus de place pour simplement le laisser s’y ouvrir.

Sans espoir dans ton monde, tu es perdu dans tout ce qui va te remplir à ras bord. En réalité, tous tes désirs te désinhibent déjà de ta réelle volonté et donc de ta puissance de vie. Tu ne le comprends pas encore, mais tu l’as perdu en même temps que tout l’espoir de pouvoir vivre différemment.

Tout se suit parfaitement, mais comme tu es poussé à désirer sans cesse, tu délaisses toute ton autonomie de conscience, toute ta souveraineté et donc toute ta volonté aux seuls désirs qui t’assiègent. Ce sont tes désirs qui te poussent à agir et donc ce sont eux finalement qui ont coopté ta volonté et donc toute ta puissance de vie.

Tu ne suis plus que tes propres désirs et pour cela, ils ont fini par prendre les rênes de ta vie. Tu n’es plus aux commandes, seuls tes désirs et donc tes croyances te poussent à agir. Il n’y a plus que de la place pour cela et donc, cela est devenu ton incarcération à outrance.

Tout ce que tu désires sont des histoires qui te commandent et qui te leurrent sans cesse à vouloir tout ce qui te perd et te remplit constamment. Tu deviens si lourd dans tout ton monde mental que tu te laisses couler énergétiquement à travers toutes les émotions négatives qui te désharmonisent de ta réalité essentielle afin que jamais plus, tu ne puisses la revoir.

En réalité, nous nous croyons toujours plus impuissants, car nous ne savons pas que ce sont ces images, ces histoires que l’on projette toujours sur le monde, sur autrui qui deviennent finalement nos propres bourreaux. Tant que ces histoires, ces images continueront d’opérer à travers nous, nous ne pourrons comprendre pourquoi nous vivons toute cette souffrance et donc toute cette impuissance.

Nous sommes seulement impuissants de pouvoir comprendre que tout ce que l’on vit à du sens et que tout est là pour nous permettre d’évoluer dans une compréhension toujours plus grande de soi. Tant que nous percevons la réalité à travers les lunettes du personnage et donc à travers le prisme déformé et falsifié du contexte qui a été transplanté en nous tous, nous ne verrons rien d’autre que du non-sens.

Le non-sens est la paroi réfléchissante de notre ignorance, mais il suffit de percevoir qu’il y a réellement un sens à tout ce que nous vivons et alors la paroi réfléchira concrètement tout ce que nous aurons besoin de percevoir de soi pour mieux comprendre notre réalité.

Tout dans notre vie est projection puisque nous sommes tous lumières. Nous ne pouvons que projeter sans cesse notre propre lumière sur tout ce qui existe puisque tout ce qui existe provient de notre lumière. Nous sommes un tout qui s’ignore, mais à travers notre ignorance, toute notre lumière sans cesse projette extérieurement tout ce que nous avons besoin de comprendre intérieurement.

Quand on arrive à comprendre cela, alors on perçoit clairement que toutes les images en nous, comme toutes les histoires en nous, se projette extérieurement sur le monde comme sur autrui. Si nous voyons cette unité de fond dans l’extérieur comme dans l’intérieur, alors cette unité permet d’apprendre à travers notre propre expérience tout ce que nous avons besoin de comprendre pour vivre réellement à hauteur de ce que nous sommes et plus dans tous les bas fond de ce que nous imaginons et qui nous leurrent constamment.

Ce sont toujours nos croyances qui nous contiennent jusqu’au moment où on les perçoit être ce qu’elles sont, soit juste des structures de croyances que l’on vivait à l’extérieur puisqu’on les projetait intérieurement. Quand on arrive à unifier l’extérieur de l’intérieur, alors l’expérience devient notre guide et notre maitre.

C’est la vie qui est réellement le maitre de notre vie, et tant que l’on n’aura pas réussi à sortir des schémas infernaux de notre mental qui induisent nos désirs sans fin, et qui font de nos désirs nos maitres, nous serons compléments pris au piège. Nous nous croyons diviser, fragmenter et donc impuissant face à notre propre monde. Nous sommes ainsi soumis à tous les chefs et les maitres de ce monde puisque finalement, nous n’avons plus de volonté propre et donc nous n’avons plus d’autorité en notre propre réalité puisque nous sommes tiraillés de toutes parts.

Cette autorité, nous l’avons finalement transférée intérieurement à tous nos désirs, comme aussi au besoin de chefs et de maitres extérieurs pour combler notre absence de souveraineté. Tous ces chefs autoproclamés seront là pour nous apprendre l’unique leçon, que nous avons besoin de reprendre notre propre autorité, sinon, cette autorité cooptée sera sans cesse utilisée contre nous.

Nous devons affronter cet enfer sur terre, mais seulement dans notre antre, car c’est là que tout se joue de nous. C’est là que nous nous laissons manœuvrer, à croire à toutes les histoires qui nous poussent dans des souffrances sans fin comme à des désirs sans faim. Nous sommes bien en enfer, mais cet enfer extérieur ne provient que de notre propre enfermement.

C’est cet enfermement que l’on doit affronter afin de pouvoir s’en libérer ensuite. Nous devons affronter ce qui nous enferme ! Ce sont toutes ces croyances qui nous poussent à ne jamais pouvoir vivre notre vie, puisqu’on ne fait que désirer, que penser et donc seulement imaginer ce que l’on pourrait faire, mais tout en nous empêchant de pouvoir expérimenter notre propre vie.

C’est ce flux de pensée dans lequel on se projette sans cesse qui nous enferme et qui nous empêche de pouvoir vivre notre vie. Dans cette manière de procéder, notre mental est devenu notre cage qui nous piège dans une réalité totalement illusoire. C’est cela l’enfer de ce monde et il est exclusivement en soi puisque dans notre tête.

Affronter l’enfer extérieur est là pour nous révéler, à travers tous les monstres extérieurs, notre propre monstruosité que nous alimentons constamment en nous-même. C’est ce processus de projection incessante qui nous barre la voie à notre expérience authentique de notre vie.

Quand on ne se projette plus et que l’on n’est plus interféré dans notre champ mental, alors on peut faire l’expérience de notre vie en étant ouvert et prêt pour en découvrir tout son sel, toute sa saveur et donc toute sa signifiance. L’expérience de notre vie est là pour nous permettre d’apprendre certaine chose afin que l’on puisse évoluer naturellement et donc en toute conscience.

Tout ce qui est fait dans cette réalité falsifiée sert seulement à nous en détourner. Son seul moyen possible est d’interféré notre expérience de tous les jours à travers de multiples voies qui nous en cachent l’accès. Toutes ces voix ne nous appartiennent pas et elles ne désirent qu’une chose : exister à travers nous.

Pour exister à travers nous, elles doivent absolument nous perdre, et donc d’une certaine manière nous mettre hors de nous-même afin de pouvoir peu à peu prendre notre place. Cette perte permet de récupérer toute notre énergie de vie et de manifester une réalité totalement falsifiée puisque sans cesse inversée dans laquelle des êtres immatures et sauvages œuvrent constamment pour leurs seuls plaisirs.

C’est cela qui te permettra de percevoir l’enfer de ce monde dans le but de ne plus jamais te laisser accrocher sur la trame illusoire de toutes ces toiles d’araignées. Tous ses fils sont des liens pour te retenir, et chaque lien est un désir en toi, un vouloir, une croyance, une envie, un rêve même qu’ils génèrent afin de te perdre dedans.

Regarde bien, mais surtout comprend que tous ses fils sont utilisés à travers l’étoffe du mental, et ainsi tes pensées, tes croyances sont contre toi, puisqu’elles sont la trame même de ton propre enfermement. Ton chant mental est ce qui inverse sans cesse tout ce que tu vis et tant que tu te baseras sur lui, tu seras pris au piège de l’illusoire besoin de vivre ce que tu vis.

« Tu n’as besoin de rien », te crie le centre de ton être, là où tout est vide, là où tout est rien ! Arrête l’interférence mentale, puisque tout ce qui prend vie ici sert le malin, le diabolique refrain qui t’entraine dans un monde où l’éphémère brille tellement que tout en toi voudra le désirer. Mais ce n’est qu’un piège puisque ce n’est même pas toi qui désires, mais seulement ce tout qui interfère en toi et qui te fait croire à tout et n’importe quoi.

« Tu n’as besoin de rien », te crie le centre de ton être et tant que tu croiras le contraire, tu te feras mener par le bout du nez. Tant que ces histoires, ces images continueront d’opérer à travers toi, tu ne pourras comprendre pourquoi tu vis toute cette souffrance puisque c’est le but de sa trame, de te faire souffrir, de te faire réagir et donc de te remplir de désirs incessants pour ne jamais pouvoir être serein, en paix, ouvert et donc vide.

Tant que tu seras avide du monde, le monde en toi t’emportera dans son enfer le plus terrifiant puisque tu ne verras que du feu. Ce seul feu qui ne te brule pas, mais qui t’entraine pourtant dans les bas-fonds de l’existence pour t’asservir à jamais. C’est cela l’enfer de ton monde, affronte-le afin de comprendre qu’est-ce qui te rend si avide de ce monde éphémère ?

Tant que tu ne comprendras pas cela, tu ne pourras pas être vide totalement et donc tu ne pourras pas recevoir le présent merveilleux que dépose l’authentique lumière dans la trame de toutes ces réalités sombres et ténébreuses. Ce que tu ne sais pas encore, c’est que la lumière a toujours été là, mais comme on nous détourne sans cesse le regard, nous ne pouvons plus le voir.

Apprend à ne plus te laisser détourner le regard et tu la verras éblouissante, alors seulement, elle éclairera de nouveau tout le chemin à suivre.
C’est seulement comme cela que tu pourras enfin traverser tout cet enfer sur terre !

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