par Olivier Roland

Il y a des moments où nous sommes capables de nous imprégner de l’incroyable beauté de la vie, de sa préciosité, de l’impressionnante puissance du monde autour de nous.

C’est époustouflant, magnifique, profondément émouvant.

Cependant, la plupart du temps, nous oublions cela.

Nous passons nos journées comme si nous étions dans les vapes : nous consultons nos courriels et nos messages ; nous disons bonjour à nos semblables sans amour dans nos cœurs ; nous sautons d’une tâche à une autre, d’une distraction à une autre.

C’est comme si nous étions plongés dans un rêve ; pas tout à fait conscients de ce que la vie nous offre. Pas tout à fait conscient de l’immense beauté de la vie.

Comment perdons-nous de vue l’immense beauté de la vie ; de ce qui se trouve juste devant nous ?

C’est simple : nous nous acclimatons à notre vie. Nous nous habituons à notre monde. Il devient ce qu’il y a de « normal » pour nous, le bruit de fond que nous ignorons.

Quand nous voyons les choses tous les jours — la lumière du soleil, les arbres, le beau visage des gens — nous commençons à penser que nous connaissons déjà tout cela. C’est tout à fait normal à nos yeux, et cela devient même ennuyeux parfois. Rien de bien particulier.

Nous marchons et dépassons des fleurs d’un bleu profond, des feuilles d’un jaune éclatant, l’herbe fraîche et verte, nous voyons la lumière éclatante du soleil, mais nous ne remarquons même pas la présence de tout cela.

Nous prenons pour acquises des choses vraiment magiques : voler en avion, le miracle de l’électricité, la communication instantanée via Internet, le savoir illimité à notre portée, les êtres chers de notre vie, le chocolat.

Nous nous y sommes habitués, et donc nous marchons dans la vie comme dans un rêve.

Ce processus d’acclimatation est normal. Nous passons tous par là. Tout petits, nous trouvons de la joie et de l’émerveillement dans les choses que nous voyons tous les jours — avez-vous déjà vu un enfant courir après une bulle ou un papillon, ou rire de joie devant une balle qui rebondit ? Puis on s’y habitue, et on ignore tout cela au profit de nos téléphones.

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Je ne critique aucun d’entre nous — nous faisons tous cela, et c’est naturel. Cependant, il est bon de savoir que nous tenons notre monde pour acquis. Et ensuite, de prendre des mesures pour inverser cette tendance quand nous le pouvons.

Voici comment procéder :

Prenez l’habitude de regarder tout ce qui vous entoure avec des yeux d’enfant, de voir tout comme nouveau ; comme si vous n’aviez jamais vu cela auparavant. Voyez la magie de chaque journée.
Regardez autour de vous, plusieurs fois par jour, et trouvez de petites choses que vous êtes reconnaissant d’avoir dans votre vie. Un bol de céréales pour contenir vos flocons d’avoine et vos baies par exemple. Un podcast. Une fenêtre qui vous offre une belle vue.
Essayez chaque jour de regarder une personne comme si elle était le plus bel être sur Terre. Comme si elle méritait votre amour, comme si elle méritait que vous plongiez votre regard dans son âme et que vous compreniez les vérités profondes de son être. Comme si elle avait un don à offrir au monde, et que le vôtre est d’être témoin de cela. Comme si elle avait un cœur tendre qui désire être aimé, comme si elle éprouvait une douleur digne de votre compassion.
Ouvrez votre cœur au monde qui vous entoure et contemplez sa véritable nature splendide. Nous avons reçu un don puissant, celui d’être vivants et témoins de ce monde. Ne l’oublions pas.

Note : Cet article est une traduction de l’article How We Lose Sight of the Profound Awesomeness of Life de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article !

Traduction trouvée sur https://habitudes-zen.net/

Catégories : RÉFLEXION

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